Avis principal par ladybird3000
Je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire de ce yaoi. J’avais un peu l’impression de lire un shôjo un peu fade. Je le compare à un shôjo, car le personnage principal m’a un peu fait penser à l’héroïne typique de shôjo : mignon, simplet et nunuche.
L’histoire commence avec Sôta alors qu’il prend le train en compagnie de son ami pour aller à l’école. Tout à coup, il a l’impression qu’un pervers lui touche les fesse. Gêné, il cherche l’aide de son ami. C’est Ayase qui va venir à son secours, en lui montrant qu’il s’agissait en fait d’une raquette de tennis dépassant d’un sac. Ayase est un nouvel élève qui rejoint justement la classe de Sôta. Les deux garçons semblent attirés l’un par l’autre, mais vont-ils réussir à réduire la distance qui les sépare?
Je n’ai pas vraiment apprécié cette histoire, justement car je trouve qu’il n’y a pas de substance. Sôta m’a semblé être une héroïne en détresse qui rougit au premier regard. La façon dont l’histoire débute est plutôt ridicule. Les enchaînements ne sont pas non plus si terribles que cela. Sôta va comprendre qu’il est attiré par Ayase, mais il va d’abord refuser cette vérité, mettant ainsi une distance entre eux deux. Ayase est énigmatique, il vient d’être transféré et on ne sait rien de lui. Il y a également l’ami de Sôta, je pense que c’est le seul personnage que j’ai apprécié. En fait, on ne sait rien des personnages et l’histoire est plutôt vide.
De plus, la mangaka introduit un élément sur la santé de Sôta, mais au final elle ne l’explique jamais et on reste dans le flou. C’est pourtant la seule chose qui semblait apporter quelque chose à l’histoire. Il y a également le cousin d’Ayase qui semble pouvoir apporter quelque chose à l’histoire, mais encore une fois rien n’est développé. Tout est survolé et la mangaka ne prend pas la peine d’étoffer les éléments qu’elle nous propose. Il y a cependant une chose qui m’a paru bien, c’est qu’il n’y ait pas de scène érotique dans le volume. Je trouve que ces scènes sont souvent utilisées à mauvais escient dans les yaoi, or ici ce n’est pas le cas.
Les dessins ne rattrapent pas vraiment l’histoire. J’ai trouvé les traits assez quelconques et pas assez aboutis. A savoir qu’une suite est sortie au Japon sous le titre Suki Dakara Kiss Shita no?.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Boy’s Love – IDP.
En conclusion
Une histoire qui ne vaut pas la peine d’être lue pour moi, avec des personnages peu travaillés et une trame trop vide.
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