Tome 2 par Beldaran
La lecture du premier tome s’était révélée particulièrement emballante grâce à une narration enlevée, une ambiance loufoque et des personnages attachants. Osamu Nishi poursuit sur sa lancée et nous propose un autre volume très fun à suivre.
L’examen des rangs de la classe anormale nous permet de saisir la hiérarchie appliquée au monde des démons qui se base, naturellement, sur la force. Certains résultats sont surprenants et Iruma, notre bonne poire, se fait remarquer car il a gagné une bague gloutonne. Une nouvelle fois l’auteur détourne le problème humain de son jeune héros avec habileté avec un artefact puissant qui ouvre de nouvelles possibilités à Iruma qui n’en demandait pas tant.
Le problème, les événements que déclenche bien malgré lui le garçon, ne passent pas inaperçus auprès de la présidente du bureau des élèves, Amélie Azazel dont le seul nom fait frémir. Avec son caractère explosif, elle fait une entrée réellement remarquée dans le quotidien d’Iruma. Leurs interactions sont savoureuses, en particulier leur rencontre. Il est intéressant d’observer la manière dont sont perçus les humains par les démons. Mine de rien, par petites touches, l’univers s’étoffe et c’est vraiment plaisant à suivre.
Amélie a des doutes sur la nature d’Iruma mais elle a besoin de lui pour découvrir les joies de la lecture d’ouvrages interdits et seul ce dernier peut les lui traduire. C’est vraiment très drôle, surtout que vu de l’extérieur, notamment par Asmodeus, cela ressemble à une tentative de prise de pouvoir. Oui il faut avoir de l’imagination.
Au-delà de l’aspect humoristique, Amélie pousse Iruma à s’interroger sur ses désirs et sur ce qu’il veut faire de sa vie. Grâce à elle, il se trouve un objectif qui lui est propre et qui ne dépend pas des autres. Cela marque une évolution pertinente et touchante pour le personnage.
La dernière partie du tome s’articule autour du but d’Iruma et cela s’annonce sportif. L’auteur maîtrise parfaitement les décalages et on se gondole devant l’épreuve qui devrait permettre à Iruma de changer de rang.
La phase d’entrainement permet de mieux cerner les liens amicaux qu’a créés le jeune garçon et surtout d’observer qu’il profite enfin de sa vie, même si c’est chaud, chaud, chaud.
Les strips finaux sont formidables.
Les dessins restent dans le ton. Il y a de belles idées de mise en scène et des pleines pages bien dynamiques. Le top.
Iruma à l’école des démons est une série rafraichissante et amusante qui fait du bien au moral. La suite promet !
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions nobi nobi !.
En conclusion
Iruma à l’école des démons démarre vite et bien. C’est une comédie fantastique efficace, drôle et dynamique.
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