Avis principal par Beldaran
Nous avons découvert l’histoire de I’m in Love with the Villainess en 2021 grâce aux éditions LaNovel qui publient le light novel écrit par Inori et illustré par Hanagata. Trois volumes sur les cinq que compte la saga sont disponibles en France. Une adaptation en manga a rapidement suivi la publication du light novel. Elle est dessinée depuis 2020 par Aonoshita dans les pages du Comic Yuri Hime des éditions Ichijinsha et compte actuellement sept volumes. En décembre dernier alors qu’était diffusé sur Crunchyroll le douzième épisode de l’adaptation animée, les éditions Meian ont lancé la publication du manga avec les deux premiers volumes.
J’ai lu le premier tome du roman (il faut que je lise la suite) et j’ai apprécié l’animé (malgré une animation médiocre) donc je me devais de tenter le manga et puis ce n’est pas tous les jours que nous pouvons savourer sur tous les supports un yuri.
C’est avec plaisir que j’ai replongé au début de l’histoire de Rei Ohashi, catapultée dans son jeu de drague préféré, Révolution. La mécanique est connue, une personne de notre monde, meurt de surcharge au travail pour se réincarner dans un autre monde, dans le rôle de la vilaine et doit batailler, changer l’histoire pour survivre. Ce n’est pas le cas pour Rei qui devient Rae Taylor qui est l’héroïne du récit. Là où l’histoire se démarque des autres productions c’est que Rei n’a qu’un objectif, Claire François, la méchante aristocrate dont elle est amoureuse.
L’introduction à l’univers passe par un « jeu » autour du harcèlement qui peut déranger. C’est ce point qui a failli me faire lâcher le LN. Rae réclame le fait d’être harcelée par Claire qui s’en donne à cœur joie mais qui finit par s’y épuiser (tant mieux). Claire rejette Rae car elle est de la plèbe et suite au calendrier de l’Académie, elles s’affrontent mais sans gros retournement de situation. Rae prend ses marques dans ce jeu qu’elle connaît sur le bout des doigts.
Pour le moment, ce tome introductif nous présente de nombreux personnages ainsi que leurs interactions dont celle du « couple » principal qui glisse vers une « relation » plus apaisée et touchante dans les dernières pages. Cependant, en ce qui concerne l’univers cela reste assez flou mais si vous avez suivi l’histoire via les autres media vous savez que les choses bougeront de ce côté-là.
La narration classique est accompagnée par un dessin qui l’est tout autant mais qui reste agréable, loin du carnage de l’adaptation animée.
L’opening est particulièrement dynamique et l’ending est dans le même esprit.
L’édition est dans les standards de l’éditeur avec une traduction sympa signée Leonore Carrascosa.
En conclusion
I’m in Love with the Villainess est un titre de réincarnation dans un otome game qui se démarque des autres productions, très plaisant à découvrir.
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