Donne de la couleur à vos mangas
Haruto Kaguragi règne avec son groupe, les Correct 5, sur le lycée d’élite Eitoku. Ensemble, ils s’évertuent à faire expulser les élèves pauvres pour préserver la réputation du lycée. De son côté, la jeune Oto Edogawa fait tout pour cacher le fait que sa famille n’est pas riche. Mais un jour, elle tombe nez à nez avec Haruto dans la supérette où elle travaille… Source : Glénat
Yôko Kamio est une mangaka que j’aime beaucoup pour ses séries Cat Street et Tora & Ookami. Pourtant, l’œuvre principale de l’auteure reste Hana Yori Dango, série que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire, notamment car une partie des volumes sont difficilement trouvables. Hana Nochi Hare est la suite de cette série, mais celle-ci peut être lue autant par les fans que par de nouveaux lecteurs ne connaissant pas encore cet univers.
Nous allons donc au lycée Eitoku en compagnie d’Oto, lycée dans lequel seuls les enfants issus de riches familles sont acceptés. Dans ce lycée, un groupe appelé Correct 5 fait régner la terreur et expulse les élèves qui n’ont plus les moyens pour effectuer des donations. Oto doit justement cacher le fait que l’entreprise de son père a fait faillite et qu’elle se retrouve sans un sous en poche. Mais son secret est rapidement découvert par Haruto, chef des Correct 5, lorsque celui-ci l’aperçoit en train de travailler dans un konbini.
Sans connaître la série principale, il est tout à fait possible de lire cette nouvelle histoire. Certaines références sont faites aux personnages de Hana Yori Dango, mais ce sont plus des clins d’œil et des apparitions qui ne mettent pas notre compréhension de la présente histoire en difficulté. Pour les fans de la série originale, cela doit cependant être sympathique de retrouver certains personnages ou d’en entendre parler simplement.
Nous découvrons donc d’abord Oto, une lycéenne dont l’entreprise familiale a fait faillite. Elle continue à aller au lycée mais doit cacher qu’elle a un travail le soir. C’est un personnage sympathique et honnête. On ne l’a pas connue du temps où elle était riche, mais elle ne semble pas être méprisante envers les plus nécessiteux. Elle doit subvenir aux besoins de sa mère qui n’accepte pas son nouveau statut et continue d’essayer de vivre dans l’opulence. Les Correct 5 sont ensuite rapidement introduits. Ce groupe ne recule devant rien pour expulser les personnes qui n’ont pas un statut digne du lycée Eitoku. Haruto est à la tête de ce groupe qu’il a créé par admiration des F4 (personnages de Hana Yori Dango) et en particuliers de Tsukasa Domyoji, son idole. Haruto est un garçon qui vit dans la richesse. Il est finalement assez superficiel dans ce premier volume et s’évertue à montrer qu’il possède beaucoup, en l’agitant sous le nez des autres. Mais quelque part, il a également une faiblesse, puisqu’il ne peut s’empêcher d’acheter toutes sortes d’objets inutiles. C’est d’ailleurs cette lubie qui va le conduire dans un konbini et lui faire rencontrer Oto et ainsi découvrir son secret.
Ce premier volume permet de mettre en place les bases de l’histoire et certains personnages. Au début, j’ai un peu eu du mal à apprécier l’histoire, notamment la partie concernant les Correct 5. En effet, ils ont des manières vraiment dures. L’attitude des élèves est également méprisante, lorsque ceux-ci découvrent que l’un d’entre eux ment sur son statut. Je n’ai pas trop aimé cette ambiance. Ce premier volume n’a donc pas vraiment été un déclic, même si j’apprécie le personnage d’Oto, puisque c’est en fait presque la seule chose que j’ai bien aimée. Cependant, Yôko Kamio est une mangaka que j’apprécie et je continuerai donc la lecture de cette série pour découvrir ce qu’elle nous proposera par la suite.
Concernant les dessins, je les trouve bien réalisés et j’aime bien les traits de l’auteure. Le volume contient une part d’humour, notamment en ce qui concerne Haruto dont les réactions sont parfois drôles et inattendues.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Glénat.
Ce second volume permet de développer un peu mieux la romance de l'histoire. En effet, à la fin du volume précédent, nous apprenions que Oto avait un fiancé et cela avait bien perturbé Haruto. C'est donc l'occasion d'introduire ce fameux fiancé et en même temps de développer un peu plus la rivalité avec le lycée Momonozono dont fait justement partie le fiancé d'Oto.
Nous découvrons également un peu plus certains personnages, dont notamment Airi Maya qui se dévoile beaucoup dans ce volume, autant au niveau de son passé, que de ce qu'elle est prête à faire pour Haruto. Une rivalité se crée donc entre elle et Oto, même si cette dernière ne comprend pas vraiment la raison de cette animosité. Cela va perturber la place qu'Oto a dans le lycée et les choses vont rapidement dégénérer.
Je n'avais pas vraiment accroché à l'histoire avec le premier volume, mais celui-ci m'a déjà un peu plus plu. Je trouve toujours que les choses sont parfois exagérées, par exemple le comportement des lycéens lorsqu'ils découvrent un "traître". Cependant, je pense quand même suivre la suite de l'histoire.
En conclusion, après un premier volume mitigé, celui-ci permet de développer la rivalité entre les lycées et certains personnages sont plus mis en avant. A voir comment cela évoluera dans le volume suivant.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Glénat.
Après le passage à tabac de Oto, à cause de l'acharnement de Airi, ce volume est consacré presque entièrement à la rivalité entre Oto et Airi. Cette dernière fait mine de se rapprocher d'Oto et de s'excuser, pour à nouveau lui faire subir des méchancetés. Mais contrairement au volume précédent où cela avait pas mal dégénéré, ici cela se passe plus en douceur je dirais.
Ensuite, j'ai bien aimé le déroulement de l'histoire en ce qui concerne Airi, car cela permet de mieux découvrir le personnage et je m'y suis même presque attachée. Derrière sa méchanceté, on ressent un peu de gentillesse et surtout une envie de créer des liens, pour cette fille qui a toujours été repoussée finalement. J'ai donc bien aimé la suite du volume. Airi pense en fait beaucoup à Haruto et ne souhaite que son bonheur, même si ce bonheur n'est pas avec elle.
La fin du volume est appréciable et Haruto comprend enfin quels sont ses sentiments. Oto va également se rendre compte que le comportement du garçon envers elle n'est pas teinté uniquement d'amitié. Même si la fin du tome est plus calme, l'amitié naissante entre les deux filles et l'apparition d'un nouveau personnage m'ont donné envie de découvrir la suite.
En conclusion, une série que je commence à apprécier et dont j'ai envie de découvrir le volume suivant.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Glénat.
Dans ce quatrième volume, un nouveau personnage fait son entrée en scène et quelle entrée. Elle s'appelle Megurin et c'est une véritable tornade. Après sa rencontre avec Haruto, elle souhaite apprendre à le connaître et ne lui laisse pas une seule seconde de répis. Pour le moment son attitude semble innocente et gentille, mais par moment elle met les pieds dans le plat et donne de quoi réfléchir aux personnages.
Sa rencontre avec Haruto n'est pas banale et pourtant, elle ne va pas se servir de cet événement pour le forcer à quoique ce soit. Au contraire, elle est plutôt naïve et naturelle, et souhaite juste en apprendre plus sur lui. C'est donc naturellement qu'elle va vers Oto, sans avoir vraiment d'arrière pensée. Ce personnage va sans doute permettre de remuer tout cela et de faire comprendre aux personnages ce qu'ils veulent réellement.
Il y a ensuite Tenma qui se montre sous un jour plus décontracté à Oto. Jusque là, leur relation était très carrée et formelle. Mais celui-ci souhaite changer cela et j'ai bien aimé le découvrir autrement. De ce fait, Oto le voit également d'une façon qu'elle ne l'avait encore jamais vu et cette relation va donc pouvoir évoluer un peu.
Entre le nouveau personnage et les sentiments qui se renforcent pour chaque personnage, la mangaka a encore bien à faire et j'aime bien lire cette série. Il y a aussi Airi que j'apprécie de plus en plus.
En conclusion, j'ai hâte de lire la suite de ce shôjo fort sympathique.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Glénat.
J'ai adoré lire ce volume car les choses avancent bien, que ce soit au niveau de la relation Oto/Tenma, la relation Oto/Haruto et aussi la relation Megurin/Haruto.
Oto comprend une bonne fois pour toute quels sont les sentiments d'Haruto et il n'y a plus de place pour le doute. Elle prend une décision concernant ce qu'elle souhaite faire, mais au début j'étais peu convaincue par ce choix. Cependant, étant donné comment finit le volume, je pense qu'elle a eu raison d'agir ainsi. En fait, Haruto a encore beaucoup d'efforts à faire pour sortir de cette image d'enfant riche à qui rien ne résiste dans laquelle il est enfermé.
De son côté, Oto a encore du chemin a faire aussi. Mais je trouve qu'elle est honnête avec elle-même et pour le moment ses choix semblent évidents. En ce qui concerne Tenma, j'aimerais le voir un peu plus montrer ses sentiments, car pour le moment il donne l'impression d'être une prince un peu trop parfait.
Ensuite, en plus d'Airi que j'apprécie bien, Megurin est également un personnage que je commence à bien aimer. Elle est très insistante, mais aussi profondément gentille. Son côté enfant gâté me plait bien, car cela permet d'apporter de l'humour, de façon un peu différente que quand cela concerne Haruto ou les autres personnages.
Enfin, il y a aussi la situation entre les deux lycées qui avance d'un pas. Cela permet de raviver la rivalité et le mystère apporté concernant les délinquants qui s'en prennent à Eitoku est intéressant. Cette situation permet en même temps de renforcer les choix d'Oto. Cela me donne envie de lire la suite, car on sent qu'il se trame quelque chose du côté de Momonozono.
En conclusion, alors que les deux premiers volumes ne m'avaient pas complètement convaincue, les suivants m'ont fait apprécier l'histoire. J'ai trouvé celui-ci très intéressant et cela annonce une suite intéressante.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Glénat.
Cela avance assez bien dans ce volume, malgré le fait qu'Oto semble progresser et régresser en même temps, dans le sens où elle prend des décisions qui ne vont finalement pas aboutir, indépendamment de sa propre volonté. Dans un sens, c'est donc assez bien car elle fait des choix, mais ces choix ne vont pas forcément influer énormément sur l'histoire, puisqu'ils sont plus ou moins écartés rapidement.
Ce volume se concentre beaucoup sur la rivalité entre Haruto et Tenma. De son côté, Haruto ne compte pas renoncer à Oto, peu importe à quel point elle le repousse. Et de l'autre côté, Tenma commence peu à peu à éprouver des sentiments très négatifs, voire de la haine, envers Haruto. Depuis le début, Tenma est toujours calme et posé. Le voir ainsi change donc énormément et on découvre qu'il peut aussi parfois avoir des sentiments plus négatifs. Lorsque l'on voit comment se termine le volume, cela donne envie de lire la suite, ne serait-ce que pour voir ce qu'il a en tête et comment cela va se terminer.
Ensuite, il y a Megurin qui finalement va être mise de côté. Je ne sais pas si c'est un choix de la mangaka ou si elle n'avait pas trop sa place dans ce volume. Toujours est-il que j'ai trouvé dommage que Megurin disparaisse ainsi. A voir si elle fera son retour et comment.
Enfin, ce qui concerne la rivalité entre les deux lycées est révélé, notamment en ce qui concerne les délinquants qui harcelaient les élèves d'Eitoku. Cela était déjà facile à deviner dans le volume précédent, mais Oto va en prendre conscience et va tenter de dévoiler la vérité, même si tout le monde ne voudra pas l'entendre.
En conclusion, je suis enfin bien rentrée dans l'histoire et j'ai hâte de lire la suite.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Glénat.
En conclusion
Un premier volume qui peine à me convaincre de part l’ambiance méprisante qui règne au lycée mais qui me donne tout de même envie de découvrir la suite.
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