Avis principal par Beldaran
J’ai d’abord été attirée par la période durant laquelle se déroule l’histoire, l’ère Edo et par la présence de samouraïs. Après lecture, je constate que nous sommes loin d’un Kenshin le vagabond mais ce condensé d’action n’est pas désagréable à suivre. Et puis, le synopsis annonce la couleur.
Gamaran propose une intrigue pas vraiment originale avec un jeune garçon, Gama, embarqué comme vassal, pour défendre les couleurs de son école lors d’un Grand Tournoi. Déjà, on comprend qu’on aura droit à de l’action à gogo, ce qui est le cas.
L’introduction est très rapide, les événements s’enchaînent avec la présentation du pourquoi du comment d’un tournoi pareil. Même si on ne s’ennuie pas, j’ai trouvé que tout allait un peu vite. Le contexte historique est vaguement esquissé. Après, je comprends que ce ne soit pas la thématique principale mais je trouve cela dommage. Sinon, la narration est dynamique et offre des combats prenants, bien agencés et surtout variés. Les multiples écoles permettent à l’auteur de varier les styles et les techniques. Ici pas de supers pouvoirs mais simplement des hommes plus ou moins forts qui ont poussé leur technique à leur paroxysme. Chose importante à noter, le gagnant de l’affrontement est celui qui reste ne vie. Cette notion rajoute un côté très intéressant au combat. Le scénario s’annonce pour le moment assez classique avec un Gama qui va probablement enchaîner les adversaires dans un combat à mort, sans répit.
Les personnages sont également assez classiques dans leur développement. On a le gamin surpuissant, Gama Kurogane, qui terrasse des adultes depuis qu’il a 9 ans représentant de l’école Ôgame. Une sorte de mystère semble planer autour de son nom de famille, lié aux exploits de son père. Sinon, Gama est l’archétype du personnage masculin de shonen d’action, un peu bourrin qui souhaite affronter les hommes les plus forts mais attachant malgré tout. Lors des combats quand il devient sérieux, il est très classe, presque adulte. C’est sa rencontre avec Naoyoshi, 28ème fils du chef du fief Unabara, qui cherche désespérément une école pour le représenter, qui le propulse dans l’arène de cette impitoyable compétition.
Rien d’exceptionnel non plus du côté de Naoyoshi qui n’est pas apprécié par sa famille par rapport à la condition inférieure de sa mère et qui cherche par le biais du tournoi à gagner le respect de ses frères. Il forme avec Gama un duo intéressant, à voir comment leur relation va évoluer par la suite.
Les graphismes sont sympas et offrent des scènes de combat percutantes et bien fichues. En revanche, les cous très massifs des personnages m’ont surprise au début.
Tomes 1 à 21 par ladybird3000
Nous allons suivre Gama, un disciple de l’école Ôgame pendant l’ère Edo. Un grand tournoi est organisé afin de déterminer l’homme le plus fort d’Unabara. Tous les fils du chef du fief d’Unabara doivent choisir une école et si celle-ci mène l’un d’eux à la victoire, alors il pourra prétendre au titre de chef du fief. Naoyoshi, 28ème fils du chef du fief, vient donc à l’école Ôgame à la recherche du guerrier aux mille victimes. Sauf qu’il tombe sur une école presque vide. Gama accepte de représenter l’école Ôgame pour lui, mais saura-t-il prouver sa valeur et terrasser ses ennemis?
J’ai vraiment bien aimé la lecture de ce manga. Dès le début les choses sont annoncées : il s’agit d’un manga de baston entre samouraïs et autres maîtres d’arts martiaux en tout genre. Si vous appréciez les combats, vous ne serez pas déçus. En effet, la trame de l’histoire est rapidement expliquée et les combats arrivent dès le début. Un mystère plane sur Gama et sur le fameux guerrier aux mille victimes, étant donné qu’ils ont le même nom. On ne sait pas non plus si Gama est le seul représentant de l’école Ôgame. Car dans ce combat, les autres écoles comptent plusieurs membres et Gama va devoir les affronter seul. Ce qui est appréciable en plus des combats, c’est de voir les différents arts martiaux et techniques mis en avant. Il n’y a pas que des bretteurs, toutes les armes peuvent être utilisées, jusqu’aux poings.
Au début, les personnages ne sont pas tellement développés, mais au fur et à mesure que l’histoire avance, on va en apprendre plus sur eux. Et ce même sur certains ennemis. Chacun a été marqué par une histoire et cela se ressent dans sa façon de combattre. Au début, on ne sait pas grand chose sur Gama non plus. Mais on va comprendre qu’il a un but autre que devenir le plus fort uniquement pour être fort. De son côté, Naoyoshi se retrouve embarqué dans une lutte du pouvoir, uniquement car sa mère est la risée de ses frères et qu’il souhaite rétablir son nom.
Au milieu de l’histoire, celle-ci prend une tournure complètement différente par l’arrivée d’un personnage qui va finalement tout chambouler. Malgré cela, on suit avec intérêt la progression de Gama et l’arrivée de ses camarades. L’histoire est surtout centrée sur les différents arts martiaux et les combats. Les personnages n’ont pas de super-pouvoirs, juste une super-force peut être. Chacun a développé son art au maximum afin de tirer le meilleur de son arme et de son corps. Même si par moment on peut trouver cela un peu trop poussé, on est tout de même pris par les combats.
Les dessins sont bien réalisés, même si au début j’ai trouvé que les combats manquaient de fluidité. Les personnages ont parfois des postures un peu rigides. Surtout que la souplesse et la vitesse sont importantes. Mais plus ça avance, plus les combats sont fluides.
En conclusion, une série sympathique à lire, surtout si on apprécie les combats.
Tome 22 par ladybird3000
Avec ce volume on arrive à la fin de l’histoire. On reprend avec les derniers combats qui vont sceller le destin de nos héros. D’un côté, on a le combat de Zenmaru qui nous permet de voir à quel point il a évolué. Ce combat ajoute également une petite touche dramatique et touchante. Il y a également le combat de Iori contre Jinsuke qui est plutôt impressionnant. Si impressionnant qu’il ne dure d’ailleurs pas très longtemps. En même temps, les deux hommes sont extrêmement forts et leur combat est à leur mesure. Le combat final entre Gama et Ranmaru est également prenant. Surtout que Naoyoshi se retrouve un peu entre les deux, à vouloir les défendre et les empêcher de se tuer mutuellement.
En bref, un volume qui vient parfaitement clore cette série. Par contre, j’ai un peu été déçue de voir que le conseiller le plus fort, Tôjô, qui arrive à la fin ne termine pas vraiment son combat contre Gama. On nous le vend comme étant le plus fort et le plus redoutable, mais finalement, on ne le voit pas beaucoup à l’action. De plus, je n’ai pas compris pourquoi le mangaka avait choisi d’introduire le fait que certains personnages ont la "vision des dieux". J’ai trouvé cela inutile et inopportun.
La fin de Jinsuke peut également un peu décevoir. Personnellement, finalement cela ne m’a pas tant déçue. De plus, le fait d’avoir une fin heureuse, malgré les quelques morts, m’a plutôt plu.
Les dessins se sont améliorés sur les 22 volumes. Et même si j’ai lu tous les volumes d’un coup et que j’ai moins remarqué l’évolution, j’ai tout de même noté que les combats étaient mieux mis en scène.
En conclusion, un volume qui vient clore la série de façon plutôt correcte. Certains éléments peuvent cependant décevoir. En fait, je ne sais pas trop à quelle fin je m’attendais, tant on est plongé dans les combats, et cette fin me convient.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
En conclusion
Gamaran est un pur concentré d’action qui ne se prend pas la tête. Si le titre n’a rien d’original, j’ai apprécié la lecture du premier tome que j’ai trouvé prenante. J’espère que le contexte historique sera plus développé par la suite.
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