Fushigi Yugi – La légende de Gembu

Fushigi Yugi – La légende de Gembu

Résumé :

Entre-deux-guerres. Au Japon, Takiko veille sur sa mère, mourante. Lorsque son père revient après une longue absence, elle ne peut que laisser éclater sa rancœur. Elle s’empare de son livre, prête à le déchirer. Mais l’impossible se produit : Takiko se trouve aspirée dedans… Bien avant les aventures de Miaka et Yui au pays de Suzaku, découvrez l’histoire de la prêtresse de Gembu. L’origine de la légende…
Source : Tonkam

Avis principal par ladybird3000

Fushigi Yugi – La légende de Gembu est le prélude de la série Fushigi Yugi. Pour faire simple, il existe quatre prétresses, qui sont celles de : Gembu, Suzaku, Byakko et Seiryu. Dans Fushigi Yugi, on rencontre les prétresses de Suzaku et de Seiryu. Ici, on nous raconte l’histoire de la prétresse de Gembu.

Nous rencontrons donc Takiko durant l’ère Taishō (années 1912-1926). Après la mort de sa mère et une violente dispute avec son père, elle se fait aspirer dans le livre Les écrits des quatre Dieux du Ciel et de la Terre, que celui-ci vient juste de terminer de traduire d’après un parchemin chinois. Commencent alors pour elle les aventures en tant que prêtresse de Gembu.
Le schéma de l’histoire est très proche de celui de Fushigi Yugi : Takiko doit retrouver les 7 étoiles de Gembu afin de pouvoir invoquer Gembu et réaliser ses voeux. Cependant, on peut noter des différences avec cette première série. Tout d’abord, l’héroïne est bien différente de Miaka dans Fushigi Yugi : elle est habile et sait se battre. Elle ne cherche pas vraiment à fuir la réalité de son monde mais veut surtout pouvoir être utile à quelqu’un. Elle veut tout simplement que quelqu’un reconnaisse son existence. Bien sur, l’histoire est aussi portée sur ses sentiments amoureux qui vont être au moins aussi tortureux que dans la première série. La seconde différence se situe au niveau des pouvoirs des étoiles : franchement, ici les étoiles « déchirent » tout. Chacun a un pouvoir bien utile et peut à lui seul vaincre une petite armée. La troisième différence se trouve au niveau de l’acceptation des étoiles de Gembu par les gens de leur pays. Tout le monde pense que les étoiles sont des êtres maudits, qui ne feront qu’apporter le malheur à leur pays. Cette différence est vraiment importante et a permis à l’auteur de développer tout un pan d’histoire sur chaque personnage et sur sa condition d’étoile. Contrairement aux étoiles de Suzaku qui nous étaient peintes comme des sauveurs et des êtres ayant une grande importance, ici les étoiles de Gembu sont haïes et profondément discriminées.

Concernant les dessins, il faut prendre en compte qu’entre les deux séries, dix ans ont passé. Et cela se remarque, car les dessins de l’auteure ont évolués et son beaucoup plus clairs. A partir du tome 10, je trouve que les dessins sont encore plus beaux et que les expressions des personnages sont vraiment bien travaillées. On peut aussi noter des scènes de combats qui sont vraiment réussies et presque dessinées dans un style shônen.
Ce que j’ai bien aimé, c’est que chaque étoile avait une histoire, bien qu’elles soient toutes tristes.

Les deux séries peuvent se lire indépendemment l’une de l’autre, si ce n’est que Fushigi Yugi – La légende de Gembu se situe chronilogiquement avant Fushigi Yugi. On n’a pas besoin de lire l’une pour comprendre l’autre. Ce que j’ai trouvé sympa dans la légende de Gembu, c’est que l’auteure fait un petit clin d’oeil à sa première série en faisant apparaître l’ancêtre de l’une des étoiles de Suzaku.

En fait, dans Fushigi Yugi, on voit des personnages de Gembu et de Byakko. En effet, les prêtresses apparaissent dans cet ordre : Gembu, Byakko, Suzaku et Seiryu. Ainsi, dans la première série, l’auteure raconte déjà un bout de l’histoire des prêtresses de Gembu et de Byakko. Donc forcément, si vous avez d’abord lu Fushigi Yugi, en lisant la légende de Gembu, vous connaitrez déjà certains éléments.

Ayant lu d’abord Fushigi Yugi, je pensais que j’avais été spoilée, en quelque sorte, car certains éléments importants de la légende de Gembu y avaient été dévoilés. Or en lisant, je me suis rendue compte que ce n’était pas vraiment le cas. Car même si l’on connait des bribes de l’histoire de Gembu, l’auteure arrive à nous surprendre.

  • Scénario
  • Dessin
3.8

En conclusion

Je conseille fortement ce manga, car l’histoire est vraiment bien travaillée, ainsi que le style graphique. Si vous avez déjà lu Fushigi Yugi, vous ne risquez pas de tomber dans du « déjà vu ». Au contraire, il y a bien des différences entre les deux récits, qui méritent que l’on se penche sur les deux séries.

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