Avis principal par ladybird3000
Food Wars est une série culinaire ayant beaucoup de succès au Japon. Dans celle-ci, on va suivre Yukihira Sôma, qui travaille en cuisine depuis tout petit avec son père. Son père accepte un travail à New-York et envoie son fils dans l’école culinaire la plus prestigieuse du Japon. Sôma va donc tout faire pour ne pas décevoir son père et s’imposer dans cette école regroupant les meilleurs espoirs culinaires.
Cette série ressemble un peu à Yakitate Ja-pan!!, sauf qu’elle ne parle pas de pain mais de cuisine. Sôma est un très bon cuisinier, mais il fait aussi parfois des expériences culinaires plutôt douteuses. Chaque dégustation de plat entraîne chez les goûteurs des réactions plutôt étranges, dignes d’orgasmes culinaires. Ce sont justement ces réactions qui me font penser à Yakitate Ja-pan!!. Sauf que pour le moment, je préfère Food Wars, car même si les réactions peuvent paraître disproportionnées, elles ne vont pas dans le n’importe quoi. En effet, dans la série que je cite, les personnages ne faisaient pas qu’imaginer les réactions, mais ils les vivaient. Ainsi, ils se retrouvaient parfois transformés en tout et n’importe quoi, ce qui a fini par m’agacer. J’espère juste que Food Wars ne partira pas dans tous les sens à un moment donné.
Dès le début, Sôma va être confronté à Erina Nakiri, surnommée le « Palais Divin » car elle sait reconnaître les ingrédients et la qualité des produits en une bouchée, et ce depuis qu’elle est enfant. Les réactions d’Erina face aux plats des nouveaux m’ont bien faites rigoler, notamment parce qu’elles commencent très bien, pour finir plutôt mal. Le début de l’histoire est un peu rapide, on voit Sôma dans son restaurant familial, puis il est lâché assez rapidement dans cette école de l’élite des cuisiniers. C’est rapide, mais cela ne m’a pas vraiment dérangée. J’aime bien les personnages introduits, surtout ceux du dortoir qui ont chacun leur personnalité. J’aime particulièrement Satoshi, qui se retrouve toujours avec son tablier comme seul habit. Cela donne un côté un peu inattendu, mais drôle. Si vous observez bien, vous le verrez perché dans un arbre sur la couverture du tome 3.
Ce manga regroupe pas mal de clichés du shonen et les personnalités des personnages pourraient sembler déjà vues, mais la mise en scène du tout, fait qu’on oublie ces inconvénients et qu’on apprécie la lecture. La cuisine est bien mise en avant, avec le détail des plats et même quelques recettes. Parfois, je trouve même qu’il y a un peu trop de texte car tout est expliqué jusqu’au moindre grain de sel. Le héros aussi peut sembler caricatural, il fonce dans le tas et n’hésite pas à dire ce qu’il pense. Mais c’est justement son caractère qui donne certaines situations intéressantes. Il n’hésite pas à dire ce qu’il pense tel qu’il le pense. Certains personnages sont trop surs d’eux et presque irrespectueux avec les autres, mais cela aussi permet de mettre en avant la compétitivité.
Jusque là j’aime bien cette série mais il y a deux points qui m’ennuient un peu. Le premier, c’est que les personnages sont dans une académie, or pour le moment on n’a pas vu un seul cours de cuisine ou autre. Tout ce qu’on voit, ce sont soit des examens, soit des défis culinaires. Le second point, c’est qu’il y a beaucoup de texte, comme je l’ai dit plus haut. Je trouve que c’est un peu long à lire, surtout quand on nous explique plusieurs recettes à la suite. Surtout qu’il y a beaucoup d’ingrédients que je ne connais pas. Certes, à la fin du tome il y a un lexique afin d’expliquer ces ingrédients, mais cela est un peu ennuyant de s’y référer toutes les deux secondes.
Concernant les dessins, je les aime bien. Ils sont beaux, les personnages et leurs expressions sont bien dessinés, les plats sont très bien faits et nous donnent même l’eau à la bouche tellement ils semblent appétissants.
En conclusion
Une série plutôt intéressante, avec une grande diversité de personnages. Certains pourraient être rebutés par les réactions des goûteurs et le fan service un peu présent, mais cela fait partie du genre et fait du titre ce qu’il est.
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