Avis principal par ladybird3000
Flying Witch a eu droit à une adaptation animée disponible sur la plateforme Crunchyroll. C’est un anime que j’avais envie de découvrir, mais faute de temps, je ne l’ai pas fait. La licence ayant été annoncée par nobi nobi!, je me suis donc dit que c’était l’occasion de découvrir l’œuvre originale.
L’histoire nous plonge dans la petite vie tranquille de Makoto. Jeune sorcière, elle quitte le cocon familial afin de terminer son apprentissage. Elle passe donc de Tokyo à la campagne chez des membres de sa famille et se retrouve dans un cadre plus proche de la nature, entourée de Kei et Chinatsu, ses deux cousins.
J’ai vraiment apprécié ce premier volume. L’histoire est plutôt tranquille, on suit la nouvelle vie de Makoto. On a un peu une impression de quiétude reposante. Makoto est un personnage un peu tête en l’air, qui n’a pas le sens de l’orientation, mais elle est reposante. Malgré le fait qu’on sent que par la suite, elle pourrait mener quelques petites catastrophes. C’est d’ailleurs déjà un peu le cas à la fin du volume, mais même si elle est maladroite, elle est apaisante de par son caractère.
L’histoire est surtout tournée sur le côté nature pour le moment. En effet, Makoto découvre des choses qu’elles n’avaient jamais vues avant, comme des animaux sauvages par exemple. On la voit se rendre au lycée, mais pour le moment, ce n’est pas le milieu le plus mis en avant. Elle nous explique elle-même que les sorcières aiment se retrouver au cœur de la nature et vivre en utilisant le plus de ressources naturelles possible. C’est donc dans ce cadre que nous voyons Makoto prendre ses repères, malgré son sens de l’orientation bancal. Les autres personnages commencent à se diversifier également. On a Kei et Chinatsu le cousin et la cousine de Makoto. Chinatsu est plus jeune et ne se souvenait donc pas de Makoto. Ses réactions sont d’ailleurs rigolotes car au début elle ne connaît pas la véritable nature de Makoto. Il y a également Nao, une amie de Kei. Sa rencontre avec Makoto est bien drôle aussi. Sinon, j’ai bien apprécié Chito, le chat qui accompagne Makoto. Bien que celle-ci soit la seule à comprendre ce qu’il raconte, j’ai trouvé que c’était un personnage à part entière et il apporte parfois des scènes drôles.
L’aspect magique n’est pour le moment pas beaucoup présent. Mais on comprend que Makoto ne se sert pas de magie si fréquemment. Pour le moment, on est surtout tourné nature et découverte, ce qui n’est pas désagréable. Il y a également une part d’humour qui est bien appréciable. Un humour qui tourne souvent autour de Makoto et de sa maladresse.
Les dessins sont plutôt jolis et soignés. J’ai trouvé que l’encrage était un peu foncé, mais cela n’est pas si dérangeant. Les personnages sont diversifiés et facilement reconnaissables, ce qui est bien étant donné qu’il y en a déjà pas mal.
Tome 1 par Beldaran
Après l’excellente adaptation animée diffusée au printemps dernier sur Crunchyroll, j’attendais de pied ferme le manga afin de replonger dans cette parenthèse enchantée. Si vous avez vu la série, vous constaterez que ce premier tome correspond grosso modo aux trois premiers épisodes. Heureusement, les événements ne s’enchainent pas forcément de la même manière, ce qui permet d’aborder l’œuvre d’une manière différente, ce qui est plaisant.
C’est aux côtés de la jeune Makoto que nous débarquons dans une ville du nord-est du Japon. Cette dernière, apprentie sorcière de son état, s’est retirée chez des cousins afin de poursuivre son apprentissage mais elle poursuit également une scolarité normale. Au programme de ce tome, nous découvrons le quotidien de Makoto et surtout son installation et son acclimatation à son nouvel environnement. Les différents chapitres s’enchainent et la magie à proprement parlé n’occupe pas une place primordiale. L’important reste la nature et les êtres plus ou moins étrangers qui la peuple.
La narration est particulièrement relaxante, ponctuée de scènes cocasses qui font sourire. L’ambiance qui se dégage est douce avec un humour simple qui fait mouche.
Le tome nous dévoile une multitude de personnages attachants, possédant tous une particularité. Makoto, en plus d’être une sorcière, est une très grande étourdie, au sens d’orientation défectueux. Ce trait de caractère provoque des quiproquos savoureux et des scènes totalement improbables. Du côté de sa famille, on découvre son cousin Kei qui a le même âge et qui présente un côté pince-sans-rire très prononcé. Il est posé et veille sur Makoto. Chinatsu, la petite sœur de Kei, pose un regard interrogateur sur les facultés magiques de Makoto et surtout sur les personnages étranges qui font leur apparition. Finalement, elle pose les questions que l’on pourrait se poser sur la sorcellerie. Le père de Chinatsu et Kei fait une apparition brève mais très remarquée : ce passage est formidable.
Les dessins sont particulièrement simples mais très expressifs. Ils renforcent le côté comique de certaines scènes. Les décors sont travaillés, même si certaines cases sont plutôt vides.
Je découvre nobinobi! avec ce titre et l’édition est correcte avec une mention spéciale à l’excellente traduction dont le patois particulier du père de Kei.
J’ai replongé avec plaisir dans l’univers de Flying Witch, la série détente et apaisante qui fait du bien au moral. Vivement la suite !
Critique réalisée grâce au service presse des éditions nobinobi!
Tome 2 par Beldaran
Après un premier tome qui plantait le décor et nous dévoilait une ribambelle de joyeux personnages celui-ci met sur le devant de la scène, la magie !
L’apprentissage de Makoto se poursuit par le biais de sa sœur mais également par celui de Kei, véritable détecteur de légumes sauvages sur pattes ! Ainsi, l’immersion au cœur de ce petit bout de campagne japonaise se poursuit avec le respect de la nature notamment dans la cueillette. Cette fois-ci, à côté de la découverte de la nature, la magie est beaucoup plus développée par différents biais. On en apprend plus sur les sorcières et leurs capacités particulières, grâce aux songes et au don de voyance. On comprend, qu’elles peuvent exploiter leur potentiel de manière différente.
Le retour fracassant d’Akane, introduit un nouveau personnage qui a connu une expérience malheureuse (ce passage est vraiment drôle) mais surtout provoque une prise de conscience chez Chinatsu qui décide de devenir une apprentie sorcière. Cela conduit à la leçon de magie n°2 par Akane qui se révèle particulièrement poilante.
Pour l’instant, on découvre une magie simple, au niveau de Makoto. Cet aspect magique trouve un parfait équilibre avec la découverte de la nature et le quotidien paisible des personnages. La narration semble avoir trouvé son rythme de croisière, ponctuée de pointes d’humour toujours bien placées.
Les personnages évoluent tout doucement. Les réflexions de Makoto concernant certaines situations sont cocasses. Kei se révèle un peu plus, avec la peur d’une chose particulière ou son expérience en cuisine. Chinatsu est toujours aussi énergique tandis qu’Akane dévoile un peu plus son côté espiègle. Sinon Chito a grossi et ça se voit !
Ce volume est aussi rafraichissant que le premier : une véritable bouffée d’air frais et de bonne humeur.
Critique réalisée grâce au service presse des éditions nobi nobi!.
Tome 2 par ladybird3000
Avec ce volume, on aborde enfin un peu plus la magie, notamment à travers Makoto qui est en apprentissage. Cette magie est toutefois encore assez basique et a de légers effets. Cependant, cela apporte quand même des scènes assez drôles. Je pense notamment au sort sur les friandises dont la chute m'a bien faite rire.
Nous avions déjà plusieurs personnages et ce volume en fait apparaître un autre de façon assez amusante. J'ai trouvé que ce personnage était très sympathique et j'espère qu'on la reverra encore. Sinon, Akane me plait bien aussi. Elle a de l'expérience en magie et j'espère qu'elle nous montrera de belles choses.
La magie a beau être plus mise en avant, la nature est toujours un élément très présent. Nous découvrons d'autres aspects de la vie des sorcières, avec par exemple les prémonitions ou la divination. Kei permet de faire découvrir certains légumes sauvages. J'aime toujours autant ce personnage, il est très posé et cela amène un décalage avec les autres personnages autour.
Cette série est très sympathique, très rafraîchissante et proche de la nature. On découvre des animaux, des plantes et des bons petits plats. Les dessins sont très beaux et les paysages sont magnifiques. Une vraie bouffée d'air frais.
En conclusion, on passe un très bon moment de lecture!
Tome 3 par Beldaran
Après la cueillette des crosses de fougère dans la montagne (tome 2), nous retrouvons, notre joyeuse troupe dans la cuisine de la maison familiale avec Kei aux fourneaux, naturellement. C’est là qu’Akane, toujours prête à proposer de nouvelles expériences au trio, leur indique un salon de thé pas comme les autres. Ce dernier introduit trois nouveaux personnages, dont un, Anzu, apprentie sorcière, plus jeune que Makoto, passionnée d’histoire que nous retrouvons quelques pages plus loin avec la très chouette aventure des baleines volantes.
Ces différents chapitres qui dévoilent peu à peu un monde magique riche et bien construit, mettent surtout en avant l’imagination débordante de l’auteur qui nous entraîne, sans mal, dans cet univers de détente magique ou de magique détente.
La narration repose sur un équilibre parfait entre la découverte de la nature, dans son sens le plus large, le monde magique et les petits plaisirs du quotidien. La force du récit réside encore et toujours dans son humour léger qui fait sourire ou franchement rire.
Makoto poursuit son apprentissage au fil des rencontres. Elle est toujours aussi étourdie ce qui la rend toujours plus attachante, le quiproquo avec la mère d’Anzu est très drôle. Chinatsu poursuit sa découverte du monde magique. Elle porte un regard émerveillé sur ces nouveautés, comme nous simples lecteurs finalement. Kei apparaît plus en retrait, même si en tant que pro des fourneaux, il est toujours là. Il a des réactions plus nuancées par rapport à la magie. Le personnage que j’adore, c’est définitivement, Akane. Elle est géniale ou un brin spéciale comme dirait Nao. L’histoire bonus est vraiment tordante.
Les décors sont toujours aussi soignés et fournis, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs. On se perdrait bien dans ceux mettant en scène la nature.
Cette série, très apaisante, nous offre du bonheur en tome. Un régal !
Critique réalisée grâce au service presse des éditions nobi nobi!.
Tome 4 par Beldaran
Ce volume marque une rupture avec l’adaptation animée, les trois derniers chapitres étant 100% inédits. Ils nous plongent un peu plus dans l’univers magique de Makoto alors que les trois premiers nous immerge toujours plus dans la campagne tranquille de la région d’Aomori.
Ainsi le début du tome nous livre la confection d’une cape de sorcière, même si certaines les achètent sur internet. Cela permet à Chinatsu de faire un pas de plus dans l’univers magique et à Chito de gagner un tissu particulier (pauvre Kei !). A noter, que Makoto arrive à suivre un plan sans se perdre maintenant. Nous avons le droit, ensuite, à un cours de cuisine au lycée avec le retour, quasi triomphal, de Nao. Les gâteaux proposés par Makoto sont idéals pour halloween, comme quoi mignon et sorcière ne vont pas forcément ensemble. On termine la première partie, par un travail au verger qui consiste à « éclaircir » les fleurs de pommiers. Heureusement que Kei est là pour traduire les instructions données par son père.
La seconde partie du volume s’oriente plus vers le monde de la sorcellerie puisque nous découvrons un nouveau personnage, vraiment classe avec son aspect de motarde, Akira qui est la tutrice de Makoto. Les sorcières sont donc organisées en association où les plus expérimentées forment la jeune génération. Makoto, après son rendez-vous nocturne avec Akira, croise la route d’Inukai et d’une mystérieuse bestiole, un lapin marin. La bêbête, au look très sympa, devient très amie avec Chinatsu, même si la mère de cette dernière doit intervenir avant que le jeu ne dégénère.
Le récit est toujours aussi rafraichissant avec une narration particulièrement maîtrisée et équilibrée. La grande palette des personnages est bien utilisée, personne n’est laissé de côté et l’arrivée de deux nouveaux personnages est bienvenue. L’humour est toujours aussi présent avec des scènes cocasses qui donnent une très chouette dynamique à l’histoire. Les graphismes sont de plus en plus soignés comme les magnifiques vues du verger ou celles de la virée nocturne de Makoto.
Flying Witch confirme ses côtés dépaysant et détente qui font du bien au moral.
Critique réalisée grâce au service presse des éditions nobi nobi!
Tome 5 par Beldaran
Le volume débute par le quotidien tranquille de la famille de Makoto, quotidien perturbé par l’arrivée d’un papillon. C’est le seul chapitre 100% tranche-de-vie et 100% panneaux de bois. Ahah.
En effet, pour une fois la magie s’invite en force à Aomori pour mon plus grand plaisir et grâce au premier travail de Makoto nous en apprenons plus sur le fonctionnement du monde des sorcières, dont la mise en place du contrat et la rémunération de la mission. Néanmoins, ce passage, important pour l’évolution de notre sorcière étourdie, est trop bref à mon goût et malgré la beauté et l’originalité du moment, je reste légèrement frustrée.
Les chapitres 27 et 28 sont liés d’une façon bien surprenante et nous permettent de découvrir que les charlatans existent même dans le monde des sorciers, pauvre Akane. On y apprend également comment se débarrasser d’un hoquet d’un genre particulier, pauvre Kei.
Si Makoto obtient son premier travail, Chinatsu fait une avancée capitale en tant qu’apprentie sorcière grâce à un coup de pouce (de dent ?) involontaire du lapin-marin. Le chapitre est savoureux.
La magie du titre réside dans la qualité du traitement des personnages, ainsi on s’amuse de la relation de Kei et Nao. Nao est plus présente dans ce tome et se révèle très forte à un jeu de rivière. C’est elle qui résout le mystère du fameux hoquet de Kei. Chinatsu nous amuse par ses mimiques et ses réactions, surtout qu’elle a gagné une arme redoutable pour la suite. Il est plaisant de voir Inukai et surtout de revoir Akira et les sorcières du salon de thé Concursio.
La mangaka jongle avec brio avec tout ce beau monde et nous livre une histoire rafraichissante qui fait du bien en cette période hivernale.
Critique réalisée grâce au service presse des éditions nobi nobi!
Tome 6 par Beldaran
C’est toujours l’été à Aomori et qui dit été, dit barbecue ! Naturellement un barbecue avec des animations made in sorcières pour un résultat « tripes » psychédéliques garanti. Nao a toujours la formule juste pour décrire les situations inédites.
La magie s’invite à tous les chapitres, pour notre plus grand plaisir. Ainsi, les personnages fêtent le premier sort de Chinatsu grâce à une bague et la formation de Makoto fait un bond en avant avec une nouvelle mission, plus périlleuse que la première. En effet, elle doit percer le mystère qui se cache un phénomène inquiétant qui se déroule à la tombée de la nuit dans un quartier de la ville. Pour cela, elle sera épaulée par un nouveau personnage, très sympa à découvrir. Le déroulement de la mission est très chouette à suivre, avec des rebondissements très drôles et la révélation d’une bestiole choupinette.
Le ton reste léger et relaxant avec un humour qui fait toujours mouche, grâce une brochette de personnages de plus en plus attachants.
Les autres chapitres mettent en avant un nouvel être, victime d’une panne d’oreiller qui a des conséquences fâcheuses sur le climat. C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur cet univers et de découvrir un personnage qui présente un graphisme plutôt classe, à l’image de la créature du printemps.
Un chapitre estampillé, jour porc pané au lycée, nous permet de mieux comprendre la nature de Chito et Kenny, les deux familiers chats et surtout de découvrir qu’ils ont énormément de ressource. AhAh ! Le hic, ils vont s’attirer les foudres d’un nouveau personnage qui, de prime abord, est strict mais qui se révèle finalement raccord avec le ton de la série.
Les décors sont toujours aussi soignés et détaillés. Je pense notamment, à la représentation des quartiers de la ville de nuit où le rendu est réellement immersif.
L’histoire reste rafraichissante, idéale pour se détendre et profiter de la fin de l’été.
Tome 7 par Beldaran
L’attente fut longue, quasiment 1 an, avant de retrouver notre joyeuse troupe mais quel plaisir !
Nous retrouvons la quasi-totalité des personnages présentés au fil des volumes, même si certains sont plus mis en avant que d’autres ce qui est le cas d’Akane qui nous offre un grand moment de sorcellerie et en Dordogne qui plus est ! Car oui, cette dernière se décide enfin à trouver une solution au problème d’Inukai qui la conduit en Chine auprès d’une spécialiste des potions anti-magie. C’est un instant magistral qui démontre le talent d’Akane pour en faire trop et se mettre dans la panade, pour ensuite, en faire des tonnes pour s’en sortir, cercle vicieux. Elle est d’ailleurs réputée dans le milieu pour cela.
Cependant, même si Inukai est ravie de la démarche, elle est contrainte de céder face à tata Wawa ce qui est formidablement drôle. Akane nous éblouira de sa présence dans un autre chapitre concernant la parade d’été mais heureusement que Makoto est là pour veiller au grain. Elle montre, même, qu’elle s’est améliorée en sort.
Cette fois-ci la sorcellerie s’invite dans tous les chapitres, pour mon plus grand plaisir, que ce soit sous la forme de sorts, de personnages mystérieux comme le livreur de l’été (il est incroyable) ou de créatures étranges, élevées avec soin et amour par Makoto (je veux une mandragore). L’univers de la sorcellerie se dévoile un peu plus grâce au dernier chapitre qui éclaire un mystère bien précis. En effet, les événements étranges qui se déroulent à Aomori attirent une journaliste qui a du flair mais qui sera terrassée par le principe du lapin agile. Je n’en écris pas plus (ahah !).
Les dessins sont toujours aussi beaux, notamment les décors qui regorgent de détails, un plaisir pour les yeux.
Encore une fois, c’est un volume savoureux qui nous est offert. Il est terriblement plaisant de découvrir la vie simple saupoudrée de magie qui anime le quotidien des personnages. C’est une lecture 100 % rafraichissante qui fait du bien. L’été se poursuit à Aomori !
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions nobi nobi!.
Tome 8 par Beldaran
Quasiment 2 ans après la sortie du tome 7, je me plonge dans le 8 paru en octobre dernier et quel plaisir de retrouver les personnages.
Lors d’une conversation anodine dans le volume précédent entre Makoto et Kazuno, le sujet des signes magiques propres à chaque sorcière, a été brièvement abordé. Cet élément lance notre joyeuse troupe à la rencontre du mage Enigumo, grand spécialiste des 9 éléments, sur la péninsule de Shimokita. Au programme activité touristique et grâce au familier du mage, Talos, l’univers s’enrichit avec l’évocation d’un univers parallèle. L’imagination de Chihiro Ishizuka ne semble pas connaître de limite. Cette entrée en matière relance l’intrigue principale autour de l’apprentissage de Makoto dont le signe magique se révèle surprenant, tout comme l’acquisition de l’information. C’est très intéressant et instructif en ce qui concerne le fonctionnement de la magie, notamment le mana. Enigumo est un sacré personnage, brillant mais qui rencontre de nombreux problèmes d’explosions. C’était un passage sympathique qui permet à Makoto d’avancée sur la voie de la sorcellerie et qui explique certains points la concernant, notamment par rapport à une de ses passions.
Par la suite, le récit fait un crochet aux côtés d’Anzu qui met en avant l’intérêt de maîtriser les bons raccourcis et surtout qui, grâce à des chats, tombe sur un fantôme samouraï, légèrement désœuvré. Sera-t-il un nouveau membre fantomatique du personnel du salon de thé ? Affaire à suivre.
La construction de l’ambiance du tome est très bien faite car si la première partie se plutôt veut sérieuse, le ton glisse vers quelque chose de plus léger, devient loufoque, pour final totalement absurde, digne de Makoto. L’atmosphère change avec le retour d’Inde d’Akane (quelle surprise) qui rapporte des souvenirs dont elle a le secret. Makoto, maintenant qu’elle connaît son signe magique, teste des trucs et Chinatsu poursuit son apprentissage des bases de la magie mais patauge un peu. Akane démontre son savoir et le final est à la hauteur. Le chapitre qui suit est franchement délirant où il est question, de pommier, de chouettes et d’animal inconnu. J’ai adoré la fin. Assurément, ce chapitre est représentatif de l’esprit du titre puisqu’il mélange, vie à la campagne, magie et poisse de Makoto.
Le dernier chapitre nous ramène au lycée pour une activité standard, le tournage d’un court métrage afin de lancer le club de cinéma de Kei. Je ne m’attendais pas à ça. J’ai les zygomatiques qui travaillent, rien qu’en repensant à la dernière page. C’est magistral.
C’est encore une fois, un tome réussi qui nous est proposé avec l’intrigue principale qui avance bien. L’ambiance est toujours aussi rafraichissante et savoureuse, un régal. A noter, que les graphismes sont toujours aussi beaux avec notamment des vues magnifiques sur les différents paysages d’Aomori. Vivement le tome 9 qui annonce un évènement qui promet.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions nobi nobi !.
Tome 9 par Beldaran
Le mois de juillet a été l’occasion de retrouver Makoto and co dans de nouvelles aventures avec la sortie du formidable tome 9. C’est toujours un plaisir de retourner à Aomori, surtout pendant la période du festival Neputa, animé par des énormes chars de papier lumineux.
Dans le tome précédent, l’intrigue principale, concernant l’apprentissage de Makoto a bien avancé et cette fois-ci c’est celui de Chinatsu qui est mis en avant et qui fait office de léger fil conducteur. Même si, avec cette série, le principal est de se laisser porter par le quotidien des différents personnages qu’ils soient humains ou surnaturels.
D’ailleurs, nous attaquons avec Inui qui reçoit une journaliste, déjà aperçue, qui enquête sur les phénomènes paranormaux. Le chapitre est intéressant car indique que la frontière entre les êtres d’outre-mondes et les humains devient plus poreuse et laisse entrevoir une cohabitation harmonieuse. Naturellement, la fin de l’entretien dérape quelque peu.
Par la suite nous profitons du festival côté humains et côté outre-mondes où brille Kazuno, magnifique en yukata. C’est l’occasion pour Chinatsu d’observer la sorcière en mission et de découvrir de nouvelles créatures. Chinatsu est adorable et très drôle. Assurément, Chihiro Ishizuka a le chic pour trouver des chutes incroyables à ses chapitres qui font toujours mouche. Elles rendent la lecture très agréable.
Du côté humain, nous retrouvons Makoto, Kei et leurs camarades de classe pour un moment totalement déjanté. En lisant cette série, on ne peut qu’avoir le sourire tout au long de la lecture.
Dans le chapitre suivant, c’est avec plaisir que nous retrouvons Lapineau pour un chouette après-midi à la plage avec la découverte de ses différentes activités et surtout de son milieu naturel.
Les deux derniers chapitres sont délirants de façon différente. Celui sur les mandragores de Makoto est drôle et perturbant à la fois, surtout la dernière scène de vénération. C’est l’occasion de voir apparaître un nouveau personnage, une sorcière américaine botaniste. Elle est amenée à revenir dans le récit. Le dernier nous ramène du côté d’Anzu et du fantôme samouraï, Okada qui aide Hina sur une activité particulière. J’ai adoré la fin qui est formidable.
L’autrice nous propose une nouvelle fois un tome rafraichissant qui fait du bien au moral. Cette fois-ci, c’est la formation de Chinatsu qui fait office de fil rouge mais les autres personnages ne sont pas oubliés et il est très plaisant de les voir réapparaître régulièrement dans l’histoire. L’ambiance légère, rythmée par de nombreuses touches d’humour rend la lecture toujours plus agréable.
Je suis toujours aussi fan des graphismes de la mangaka qui a beaucoup d’imagination pour créer de nouvelles créatures et proposer des décors soignés. Le festival est un plaisir pour les yeux.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions nobi nobi !.
Tome 10 par Beldaran
C’est au mois d’août 2022 que les éditions nobi nobi! nous ont proposé la suite des aventures de Makoto and co. Pour ma part, je les découvre en cette période glaciale du mois de janvier et comme c’est l’été à Aomori, ça réchauffe.
Aomori ploie sous la chaleur estivale dont a bien profité le jardin de Makoto qui révèle des trésors de tomates, entres autres. C’est sur une histoire de jardin et de convivialité entre voisins que s’ouvre ce tome, ce qui nous permet de nous replonger en douceur dans le récit. L’ambiance de ce chapitre est chaleureuse, drôle et donne faim.
Le fil rouge du volume s’articule autour de la visite de Makoto chez ses parents, à la ville, Kanagawa. La première partie est donc occupée par une visite au bureau local de la guilde des sorcières pour une démarche administrative et le voyage en train. Le premier point est intéressant car nous en apprenons un peu plus sur l’univers avec les sorcières qui gardent un œil sur les humains et la directrice qui est intriguée par l’avenir de Makoto. En revanche, elle a abandonné tout espoir pour Akane qui pratique sa magie de manière beaucoup trop farfelue. La touche de légéreté est apportée par une épreuve magique totalement perchée mais tellement à l’image de la série. La vignette finale est géniale. S’en suit un chapitre complet sur le voyage en train que certaines et certains pourraient juger un peu longuet mais que j’ai apprécié. Après tout, c’est un rythme lent et posé que nous offre Chihiro Ishizuka depuis la première page, de fait, il suffit de se laisser porter. J’ai une pensée émue pour la pauvre Chito qui ne pensait pas en révéler autant, ahah. En revanche, je veux voir le numéro de cirque de Chito et Kenny !
Nous découvrons enfin les parents des deux sœurs, très heureux de retrouver leurs filles, même si le papa vit mal la blague tordue de Akane.
Retourner chez elle, signifie pour Makoto de retrouver ses deux amies d’enfance, la calme Yayoi (humaine lambda) et l’amie/rivale sorcière survoltée, Miko. Leurs retrouvailles se passent de manière musclée car Miko a une idée dégoulinante. Décidément, les sorcières et leurs idées farfelues ! Tout ce petit monde se retrouve dans une ambiance chaleureuse et bienveillante : leitmotiv du titre.
Le tome se termine sur une mission pour le trio : on ne chôme pas dans le monde des sorcières. C’est l’occasion de découvrir les avancées de Makoto en termes de sorts et de nouveaux outils utilisés par les sorcières, notamment dans les grandes villes pour passer inaperçues.
La mission entraine les trois jeunes filles dans un temple bien connu, le Gôtokuji, célèbre pour ses nombreux maneki-neko. Le déroulé est à la fois simple et délirant. L’autrice a vraiment beaucoup d’imagination. Grâce à l’aide d’un personnage connu, elles résolvent le problème.
Avec ce dixième volume Chihiro Ishizuka ne change pas sa formule qui séduit toujours autant, sans lassitude, grâce à la variété des situations, au ton léger et souvent décalé et surtout grâce à des personnages qu’il est toujours agréable de suivre. L’ensemble est porté par un trait minutieux et soigné, pour un résultat à l’image de l’histoire, chaleureux et inventif.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions nobi nobi!.
Tome 11 par Beldaran
Les sorties sont de plus en plus espacées comme nous avons rattrapé la parution japonaise et ma lecture du tome 10 remonte à janvier 2023, c’est loin. Heureusement, nous ne sommes pas face à une histoire à suspense mais il m’a fallu un petit temps pour raccrocher les balais. Le volume 11 marque les 10 ans de publication de la série au Japon où le treizième tome devrait paraître en juin.
L’été bat son plein à Aomori alors que Makoto et Akane sont toujours en vadrouille à Yokohama chez leurs parents.
Chihiro Ishizuka poursuit sur sa lancée et conserve la même formule de légèreté et d’humour en proposant sept chapitres, pas forcément les plus marquants depuis le début de la série mais, qui apportent toujours un peu plus de connaissances sur le monde de la magie et qui surtout, mettent en lumière l’avancée de Chinatsu sur le chemin des sorcières. D’ailleurs, cette dernière est la vedette du premier chapitre alors que Lapineau débarque dans un verre d’eau. Lapineau se révèle redoutable pour aider au lancement de fusée en plastique, pour un final à la fois attendu mais aux conséquences inattendues. Toujours à Aomori, Makoto doit intervenir pour une urgence de croissance où un être à un problème d’os. L’épisode permet d’observer l’évolution de Makoto dans la magie des ténèbres et surtout le côté totalement détaché de la mère de Kei et Chinatsu qui a raison sur la situation « autant en rire ».
Le récit bascule du côté de Makoto qui s’offre une dernière virée avec ses amies d’enfance dans une galerie marchande pour rencontrer une étoile montant de la sorcellerie, la sorcière aux bandelettes. Il y sera question de résistance de fibres. Mais le temps des aurevoirs est venu, les deux sœurs doivent retourner à Aomori mais bon, Akane étant Akane, petit dérapage plus ou moins contrôlé pour le départ. Nous découvrons que les sorcières sont nombreuses et que faire du balai alcoolisé cela traficote l’estomac. Nous prenons la mesure de la puissance d’Akane qui ne réfléchit jamais avant d’agir : la force de frappe de l’inconscience. Cela offre des passages rigolos.
Les sœurs arrivent alors que Kei a enfin lancé son film mais rencontre des problèmes de cadrages qui de paille en balais pousse Makoto à s’ouvrir à ses camarades de classe.
Le dernier chapitre nous plante de plain-pied dans le fonctionnement de la Guilde des sorcières puisqu’après ses frasques, Akane est convoquée au bureau local de la Guilde mais ne veut pas y aller seule. L’autrice joue sur certaines singularités du bâtiment, pour terminer devant une fresque du monde et des sorcières et un moment solennel pour Chinatsu et Lapineau.
Au bout de la lecture, l’histoire de Chihiro Ishizuka se poursuit dans une ambiance chaleureuse, dans des décors soignés, même si pour Akane la suite s’annonce cuisante. Normalement, les éditions nobi nobi ! devraient nous proposer la suite des aventures de Makoto and co au mois d’août.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions nobi nobi !.
En conclusion
Un premier volume sympathique et presque apaisant. On a envie de découvrir les choses en même temps que Makoto et l’humour est agréable.
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