Elfen Lied

Avis principal par ladybird3000

Elfen Lied est l’une des premières séries animées que j’ai pu voir et que j’avais particulièrement appréciée. Elle m’avait marquée par son histoire, ses personnages mais aussi ses génériques dont je me souviens encore aujourd’hui. J’avais donc très hâte que ce titre arrive en France et encore plus hâte de l’avoir entre les mains lorsqu’il a enfin été annoncé. La série paraît donc aux éditions Delcourt/Tonkam et est proposée dans une version double qui comptera 6 volumes au total. Pour rappel, Lynn Okamoto est également connu en France pour deux séries plus récentes : Brynhildr in the Darkness et No Control.

Les premières pages nous plongent dans un laboratoire extrêmement sécurisé, dans lequel est enfermé un individu mystérieux et dangereux. Il s’agit d’une humaine ayant muté à la suite d’un accident génétique. Cette mutante est plus résistante que les mutants habituels et survit en s’adaptant à son environnement. Elle est également capable de se reproduire et pourrait bien marquer la prochaine étape de l’évolution du genre humain. Sa principale différence avec les humains normaux réside dans le fait qu’elle possède « plusieurs bras ». Nous découvrons donc cet être, une dicronius appelée Lucy, alors qu’elle parvient à s’enfuir du laboratoire engendrant sur son passage de nombreuses morts. Mais après une chute, elle échoue sur la plage, amnésique, et est retrouvée par Kôta et Yuka. Alors que le laboratoire envoie l’armée à ses trousses, Lucy, renommée « Nyu », découvre l’extérieur et ses nouveaux amis tentent de lui venir en aide.

Ce volume double permet déjà de mettre en place plusieurs éléments et personnages. Il y a tout d’abord Lucy, cette fameuse humaine mutante qui a des facultés étranges et possède plusieurs bras. Le fait qu’elle devienne amnésique permet de l’installer en tant que personnage assez naïf malgré toute l’horreur dont elle peut faire preuve. Cependant, sa personnalité revient par moments, engendrant de nouvelles morts cruelles. C’est comme si elle parvenait à retrouver ses esprits lorsqu’elle est en danger ou lorsque quelque chose lui rappelle des souvenirs.

Il y a ensuite Kôta et Yuka qui sont cousins et ne se sont plus vus depuis quelques années. Kôta vient chez sa tante pour suivre des cours à l’université. C’est sa cousine qui va venir l’accueillir et lui proposer de vivre dans un ancien restaurant actuellement inoccupé. On comprend rapidement que Yuka a des sentiments pour Kôta, mais ceux-ci ne semblent pas partagés et pour cause Kôta a tout oublié de sa cousine. Plus particulièrement, un événement tragique lui a fait perdre la mémoire. Cet élément est rapidement mis en corrélation avec le lieu et aura une importance par la suite de l’histoire.

Avec la seconde partie du volume, nous découvrons que Lucy n’est pas la seule dicronius et qu’il en existe au moins une seconde. Cette dernière va être lancée à sa poursuite et malgré ses capacités plus élevées, elle ne parvient pas à récupérer Lucy qui a bien plus d’expérience et dont la fureur lui permet de dépasser ses limites.

J’ai beaucoup aimé lire ce premier volume, mais étant très fan de la version animée, je ne suis peut-être pas tout à fait impartiale sur ce titre qui a déjà été pour moi un véritable coup de cœur des années auparavant. L’histoire me plait toujours autant et les personnages me paraissent attachants, surtout Lucy/Nyu qui est très attentive à son entourage. Sa double personnalité est quelque chose que je trouve intéressant et j’ai hâte de voir cela encore plus développé. Il y a un peu de passages « fan service » avec des nus de Lucy/Nyu notamment, mais je n’ai pas trouvé cela trop gênant, mais encore une fois… fangirl !

Enfin, concernant les dessins, c’est peut-être le seul point que je critiquerais vraiment, car il faut avouer que ce n’est pas très beau. D’ailleurs, l’auteur qualifie lui-même ce manga, qui est en fait son tout premier manga, comme un « manga moche ». Cependant, cela s’améliore déjà un peu dans la seconde partie du volume, ce qui me laisse bon espoir pour la suite. De plus, le volume contient quelques jolies pages couleurs, une belle jaquette avec des effets dorés et surbrillants, ainsi que les illustrations couleurs de l’édition originale japonaise sous la jaquette. Il y a également deux chapitres bonus sans rapport avec l’histoire principale.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Delcourt/Tonkam.