Effleurer le ciel

Effleurer le ciel

Résumé :

Ery Ogawa est une lycéenne comme les autres, du moins en apparence. La jeune fille dissimule en effet son passé d’enfant prodige du patinage artistique. Sa passion, depuis longtemps éteinte, renaît lorsqu’elle surprend dans un parc un homme mystérieux en pleine démonstration sportive. Intriguée, Ery le suit jusqu’au club de patinage où il exerce son métier d’entraîneur. Motivée par le charme du très secret Mr Kobayashi, Ery décide de se remettre au patinage.
Source : Akata

Avis principal par Aela

Après avoir utilisé comme toile de fond la photographie dans Déclic Amoureux et la boxe dans BX, Mari Okazaki évoque cette fois le patinage artistique dans ce one-shot.

Mari Okazaki explore avec justesse le monde impitoyable du patinage artistique et trouve un juste équilibre entre le sport et la psychologie des personnages, notamment celle d’Ery, une adolescente en proie aux premiers émois amoureux… On y découvre aussi la dualité de l’adolescente, renfermée et triste au lycée finissant par s’isoler de ses camarades qui ne comprennent pas vraiment sa nouvelle passion pour le patinage, situation qui contraste fortement avec l’Ery que l’on retrouve à la patinoire, celle qui s’affirme de jour en jour sur la glace, vivante, souriante et ambitieuse… Dualité que l’on retrouve entre Ery et Kasuga, sa rivale. C’est aussi avec une grande subtilité que Mari Okazaki dépeint l’ambition, l’esprit de compétition, les rêves et les désirs d’Ery. En parlant des désirs d’Ery, on peut sans nul doute dire qu’ils sont personnifiés par Mr Kobayashi, son entraineur, dont elle tombe rapidement sous le charme. Blessé et secret, Kobayashi va également trouver en Ery une sorte de reflet de ses attentes et de ses espoirs. Ils se complètent parfaitement et se trouve au fil des pages en s’apprivoisant doucement. Et quand ce fragile équilibre menace de rompre avec l’arrivé d’une personne du passé d’Ery, il en ressort renforcé de l’épreuve.

Le dessin est de très bonne qualité, les lignes sont dynamiques et permet de montrer une bonne fluidité des mouvements notamment dans les scènes de patinage, le tout soutenu par un bon découpage des scènes.

Alors qu’Effleurer le ciel occupe les trois-quarts du volume, la dernière partie est une petite histoire intitulée Contes de fées estival qui narre la rencontre entre un couple en pleine crise et sur le point de rompre et une mystérieuse jeune fille… Un brin de surnaturel dans cette histoire qui est vraiment agréable à lire.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

Effleurer le ciel est un bon cru de Mari Osaki, on peut seulement regretter sa longueur, personnellement je n’aurai pas été contre un ou deux tomes supplémentaires.

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