Dragon Quest – Emblem of Roto

Avis principal par ladybird3000

Après Dragon Quest – La quête de Dai, c’est Dragon Quest – Emblem of Roto qui a droit à sa publication en France. Pour ceux qui aiment les RPG, Dragon Quest est très connu et se décline en plusieurs épisodes. Chacun possède des similitudes dans l’univers, le bestiaire et les sorts, mais chaque épisode peut être pris indépendamment. Ce qui est également le cas avec les deux mangas cités ci-dessus.

Ici nous allons suivre les aventures de Arus, l’un des descendants du héros Roto. Possédé par un démon, le roi de Carmen tente d’insuffler le mal en son fils nouveau né afin d’en faire un roi du Mal. Sauvé de justesse, Arus va grandir loin de tout cela, jusqu’au jour où la menace se fait trop grande et où Arus va devoir prendre les armes afin de se dresser contre l’armée du Mal.

J’ai trouvé que l’histoire n’était pas vraiment originale et que la trame principale était trop attendue. Pendant la lecture, on a très peu de surprises et tout semble tracé d’avance. La trame est également assez semblable à celle de La quête de Dai. Ce qui m’a déçue c’est la redondance avec chaque ennemi qui apparaît l’un après l’autre et les personnages qui sont attendus. Par exemple, lorsque les héros cherchent leur prochain compagnon, dès qu’il apparaît, on comprend immédiatement qu’il s’agit de lui. Tout semble donc trop bien construit et il manque une petite dose d’inattendu, comme c’était le cas avec La quête de Dai par moments.

L’histoire est quand même sympathique à suivre, surtout qu’il y a tout de même un élément plutôt intéressant. En effet, Arus a échappé à son sort, mais le second héritier de Roto, Jagan, n’a pas été aussi chanceux et a été transformé en roi du Mal. Cette dualité est donc intéressante, avec le héros et son ennemis juré, qui finalement aurait pu également être un héros tandis que Arus aurait pu être l’ennemi. Cette partie est plutôt intéressante et bienvenue.

Pour moi, l’histoire est un peu trop longue et comme les choses sont assez répétitives, ça en devient moins intéressant. Mais vers la fin de l’histoire, de nouvelles choses nous sont révélées et cela est sympathique à lire. De plus, on en apprend plus sur le héros Roto et cela est appréciable. Certaines longueurs auraient sans doute pu être évitées, mais les fans du jeu et du genre apprécieront sans doute l’histoire. J’ai trouvé cela un peu enfantin au début, avec tous les codes du shônen, de l’amitié, du bien et du mal. Je ne suis sans doute pas le public visé, donc les répétitions m’ont un peu moins intéressée, mais l’histoire est tout de même bien construite.

Les graphismes sont fidèles à la saga et on note une nette amélioration au fil des tomes, ce qui est vraiment appréciable.