Avis principal par ookami shiroi
Après avoir « renoué » avec les histoires de vampire grâce à Illegal Rare, il m’était impossible de ne pas m’intéresser à Devil’s line. Bien m’en a pris puisque j’ai tout de suite accroché à l’histoire. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un coup de coeur mais j’ai suffisamment accroché pour acheter les premiers volumes dont les deux premiers sont sortis le même jour.
L’histoire : Elle ne verse peut-etre pas complètement dans l’originalité puisqu’on retrouve là les idées de bases d’une histoire de « gentils vampires » avec des vampires vivant en secret au milieu des humains, une organisation qui les voit comme des êtres normaux et une autre qui pense qu’il faut tous les exterminer. Voilà des idées de bases déjà préconçues. Une histoire d’amour évidemment impossible qui pourrait presque faire penser à Vampire Knight et la cellule d’enquête nous rappelle celle d’Illegal Rare, cependant, l’histoire garde quand même sa part d’originalité et n’a rien à envier aux autres histoires de vampire. Bref, une histoire intéressante qui donne l’eau, ou devrais-je plutôt dire, le sang à la bouche et nous tient en haleine.
Le graphisme : Soyons honnête, le graphisme ne casse pas forcément trois pattes à un canard mais il n’est pas non plus à renier puisqu’on remarque qu’il est quand même travaillé et reste crédible. Les émotions et l’état des personnages sont bien traduits et c’est ce qui compte après tout si l’histoire, à côté, accroche. J’aime cependant beaucoup le dessin du personnage d’Anzai.
Les personnages : Les personnages principaux sont plutôt rapidement attachants. On déplorera sans doute seulement le fait de découvrir trop vite le visage du leader de l’organisation « anti-vampire ». Cependant, il reste assez complexe et nous fait nous poser pas mal de question. En dehors de cela, on apprécie le couple principal qui ne se forme pas trop vite et c’est un plus puisque l’histoire est avant tout un seinen et qu’il serait dommage que celui-ci se transforme en shojo bien qu’il possède beaucoup de code de ce type.
Bref, dans l’ensemble, l’histoire est sympathique et vraiment appréciable pour les fans de ce genre.
Tome 5 par Beldaran
Après un volume 4 sympathique mais sans plus où la narration partait dans tous les sens, le tome 5 s’est révélé particulièrement captivant et surtout très riche avec son lot de révélations.
L’ensemble des intrigues posées depuis le début deviennent plus claires et les personnages secondaires sont plus développés.
Ainsi, par le biais d’une réunion on en apprend beaucoup plus sur les vampires et surtout de quelles manières ils sont « encadrés » par le gouvernement. On y découvre la place du laboratoire ONL et grâce à un flash-back assez terrible, le passé de l’insaisissable Hans Ri.
La narration, plus fluide et plus posée que lors des tomes précédents, lève le voile également sur la famille Anzai. C’est un moment plutôt poignant et triste qui peut expliquer certains agissements du laboratoire ONL.
Ces différentes révélations donnent réellement envie d’en savoir plus. Cependant, l’autrice passe à autre chose avec les bouleversements qui vont animer l’équipe F et l’arrivée d’un nouveau personnage dont on nous révèle immédiatement qu’il est une taupe au service du CCC. C’est perturbant mais c’est bien fait.
L’autrice en profite pour placer un autre flash-back qui concerne Kiwazaki et qui met en exergue le problème que peut rencontrer la police avec ses officiers vampiriques, encore une fois c’est très bien fait.
L’histoire n’en oublie pas pour autant nos deux tourtereaux et leur relation passe un cap, aidée par la science et qui répond aux informations données en début de tome. On découvre ainsi le problème que rencontre les couples vampire/humain.
C’est un volume où il y a peu d’action mais rondement mené qui marque une étape importante dans le récit. L’histoire est bien structurée et met en avant la richesse et la complexité de l’univers décrit. Un très bon tome !
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
Tome 6 par Beldaran
La première chose à noter est la présentation des personnages ainsi que leur lien en début de volume. Je dois avouer que certains visages masculins se ressemblent tellement que parfois j’ai du mal à les différencier mais avec cette aide, c’est le top !
Le récit est dans la continuité du tome précédent mais la pression monte d’un cran avec l’enquête sur le CCC qui connaît une accélération capitale grâce aux révélations de n°9. C’est vraiment plaisant de retrouver cet aspect « enquête » qu’on avait un peu perdue.
Ryo Hanada utilise encore une fois, avec brio, le procédé du flash-back, pour nous plonger dans le passé tragique de n°7 en esquissant un moment très difficile. Mais le point important, reste la découverte de la mentalité de 02. Cet homme est flippant et terriblement bien organisé.
Alors que l’équipe F pensait avoir bien avancé, 02 garde un tour d’avance.
Le personnage qui intrigue le plus à la lecture, c’est Ishimaru qui vient de prendre la tête de l’équipe F. Il est difficile de savoir à quoi il pense. C’est évident que c’est une taupe mais son altercation avec Anzai prouve qu’il cherche autre chose. Son intérêt pour les vampires permet à l’autrice d’approfondir un peu plus ce que ces derniers ressentent lors d’une transformation.
Du côté des personnages, leur développement se poursuit. Anzai et Tsukasa continue de se découvrir, pas-à-pas mais pour le duo Kiwazaki / Jill cela risque d’être plus long, même si un premier pas a été franchi.
Voici un tome bien rythmé où tous les pions sont placés en vue de la confrontation entre l’équipe F et le CCC. L’action promet d’être au rendez-vous !
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
Tome 7 par Beldaran
Ce tome confirme ma totale addiction à la série qui a su démontrer au fil des tomes une grande qualité scénaristique.
Le récit est riche en action et révélations. J’ai été prise par la narration particulièrement captivante. Les évènements s’enchainent avec fluidité avec une pression qui va crescendo et qui nous laisse bouche bée à la dernière page tournée.
La première page du volume nous rappelle la confrontation entre Kikuhara et Anzai. Cela permet d’introduire le fait que ce dernier semble récupérer des souvenirs qu’il a perdu quand il est malmené physiquement et psychologiquement. Différents flashbacks, plus ou moins courts viennent ponctuer l’histoire et donner plus de force au personnage d’Anzai qu’on a appris à apprécier depuis les premiers tomes. Surtout que le lecteur sait des choses et on peut craindre la façon dont il va accepter certains points de son passé. Du coup le lien qui l’unit à Kikuhara est probablement amené à jouer un rôle plus ou moins néfaste.
Du côté de l’intrigue, concernant le CCC, l’équipe F s’apprête à arrêter le n°11, Mayu Sumimori qui connaît les noms qui se cachent derrière les numéros de l’organisation. Cela permettrait à la police de faire un grand pas dans l’enquête. Cependant, cela ne va pas se passer comme prévu et le piège du CCC se referme doucement sur les membres de l’équipe F.
Cette partie du récit est assez époustouflante car on ne peut pas lâcher le tome, tellement la narration est captivante. J’ai d’ailleurs relu quelques passages, car c’était surprenant. Les révélations sur certains personnages s’enchainent. J’avais un doute pour un, dont le rôle était ambigu depuis son apparition mais l’autre m’a vraiment surprise. D’ailleurs une séquence passée est expliquée et elle est glaçante.
Parmi les révélations, il y a celle qui concerne Kikuhara et plus largement le CCC dont on comprend que l’organisation prend racine chez les hauts placés du gouvernement. Le CCC incarne avant tout une idéologie qui apparaît difficile à éliminer. En revanche, les motivations de Kikuhara restent plutôt obscures plus le moment.
Naturellement, nos deux tourtereaux ne sont pas oubliés par l’autrice mais leur lien est mis à rude épreuve en fin de tome, tout comme nos nerfs. Bon sang, quel final ?!
Il convient de noter une grande amélioration en ce qui concerne les graphismes. Les proportions sont justes et il y a quelques pages sensationnelles.
Ce tome est absolument exceptionnel. Il est bien construit et totalement captivant. La suite promet d’être riche !
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
Tome 8 par Beldaran
Après un volume 7 terriblement prenant et absolument génial, je m’attaque enfin au tome 8 dont la couverture est vraiment magnifique.
L’équipe F fait face aux conséquences de l’affaire avec le CCC et les informations sont nombreuses. D’abord nous découvrons un long flashback sur la rencontre entre Anzai et Kikuhara qui est intense d’une certaine façon avec un final tragique. Nous en apprenons un peu plus sur Kikuhara et ce qui a pu le pousser à devenir ce qu’il est aujourd’hui. C’est assez perturbant.
Après ce point, nous découvrons l’ampleur des conséquences de l’affrontement avec le CCC et elles sont vastes touchant de multiples secteurs. L’impact sur la société est terrible avec une prise de conscience sur l’existence des vampires et son développement d’un côté particulièrement extrémiste. La police est remaniée et l’équipe F dissoute avec ses membres envoyés un peu partout. L’enquête est clairement à reprendre et quand on voit qui est 01, on sent que cela va être encore plus compliqué que jusqu’à présent.
De nombreux personnages sont absents du tome ou on les aperçoit à peine, ce qui est frustrant. Notre petit couple est emporté par ce tourbillon et prend une décision radicale ce qui permet à Anzai d’apprendre enfin qui est sa mère et ce qu’à fait son père. Il doit devenir plus fort.
Nous avons le droit à une petite ellipse temporelle qui démontre que ce tome marque véritablement un changement dans l’histoire qui prend un tournant décisif. Alors que le volume avait été plutôt calme en termes d’action, la dernière page relance la mécanique pour une suite qui promet d’être trépidante.
Les graphismes s’améliorent à chaque tome et l’auteur nous livre des personnages de plus en plus expressifs et saisissants.
Le volume demande beaucoup d’attention pour suivre toutes les implications de l’affaire avec le CCC sans se perdre. La planche avec les personnages en début est vraiment d’une grande aide.
Tome 9 par Beldaran
La mangaka nous offre encore une fois une couverture vraiment belle et un tome prenant, même si légèrement frustrant.
Ma frustration vient du fait que notre couple est absent du récit. Tsukasa n’apparaît qu’une fois et à la fin. J’avoue aussi que le long chapitre sur 06 et 11 m’a moyennement intéressée. L’histoire fait un point général sur différents personnages secondaires mais je ne m’attendais pas à ce que l’aparté sur 06 et 11 soit si long, même si j’ai trouvé mignon le chapitre bonus sur la suite de leur aventure. En revanche, j’ai adoré les échanges entre Jill et Takashi. Ils sont réellement touchants tous les deux et leur situation évolue doucement.
Un autre lien, tortueux, est mis en avant, celui qui unit Anzai à Kikuhara qui humanise, légèrement ce dernier ou qui le rend encore plus complexe à comprendre. La scène en fin de tome qui les réunit est assez impressionnante.
A côté des multiples personnages que nous prenons plaisir à découvrir un peu plus, la société qui connaît maintenant l’existence des vampires, dévoile ses aspects les plus sombres. Des groupes de miliciens arpentent les rues à la recherche de vampires à martyriser. La peur transforme les humains et les rend plus monstrueux que les vampires. Ce passage permet de mettre Hans en avant, tout comme Obihiro qui ne l’a pas oublié.
La fin permet de croire à une nouvelle rencontre entre Tsukasa et Anzai. Je suis impatiente de connaître le parcours de Tsukasa à Obihiro et surtout d’observer son évolution car pour le moment nous n’avons eu qu’une brève vision de celle d’Anzai.
Le récit est toujours aussi palpitant, même si le passage en milieu de tome sur 06 et 11 vient couper la dynamique de la narration.
Je suis de plus en plus fan des dessins qui font la part belle aux multiples visages, toujours plus expressifs et saisissants (oui, je l’ai déjà écrit pour le volume 8 mais c’est encore plus vrai pour ce tome-ci ^^).
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
Tome 10 par Beldaran
Ce volume fait la part belle aux relations entre les personnages avec notamment un retour en force de Tsukasa et Anzai. Les intrigues politiques sont mises de côté, même si on sent qu’elles ne sont pas loin avec Queen qui rôde.
Après plus de deux mois de séparation notre couple se retrouve à Obihiro. Tsukusa s’est plongée à corps perdu dans les études et s’intéresse maintenant à la sociologie. Anzai paraît plus posé et a progressé dans la compréhension de sa transformation en cernant son point d’équilibre grâce à sa mère. D’ailleurs, cette dernière est mise en avant grâce à un flash-back qui nous présente sa rencontre avec Tamaki. C’est important car cela nous permet de découvrir les premières recherches sur les vampires et on se doute qu’au début ces dernières étaient à la limite de la légalité et surtout devaient s’apparenter plus à de la torture vu les capacités de cicatrisation des vampires. Toute la partie sur l’étude des vampires avec la création des êtres hybrides est réellement captivante à suivre. Il y a toute une démarche scientifique dont le rendu est crédible. On comprend l’importance de Johannes alias Hans Ri pour le centre de recherches et surtout pourquoi il en est parti et ne souhaite pas y revenir.
Ce tome nous permet de mieux cerner le personnage de Midori, la mère d’Anzai, et quel personnage ?! Je suis fan. Elle possède un franc parler qui fait des ravages mais reste attentive aux besoins de Tsukasa et Anzai qui vont tenter d’avoir leur premier rapport sexuel sous surveillance. La présentation du lit est vraiment très drôle et a un côté réaliste, tout a été pensé. Les deux sont réellement touchants et dans le prochain devraient franchir une nouvelle étape dans leur relation.
En revanche, il y a un développement de relation qui ne me convient pas du tout, celui de Jill et Takashi. Je ne suis pas d’accord avec tout ça mais je suis impatiente de voir comment cela va tourner.
Les dernières pages offrent une vision transversale de l’ensemble des personnages rencontré jusqu’au présent. Il s’en dégage une certaine mélancolie.
J’apprécie toujours autant les graphismes et la couverture est vraiment belle.
En ce qui concerne l’édition, le côté très (trop) souple de l’ouvrage est vraiment désagréable.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
Tome 11 par Beldaran
Je rattrape mon retard sur le titre alors que le tome 12 sortira le mois prochain et j’ai dû m’accrocher car le volume est riche et la multitude de personnages n’aide pas. Cependant, la lecture a été captivante car le récit joue habilement avec les personnages et les révélations. Certaines pièces se mettent en place et laissent présager du pire pour la suite.
L’ouvrage s’ouvre sur notre petit couple qui orne fièrement la couverture et dont la relation franchit un cap. Il faut reconnaître que ce passage tout en tension érotique est bien fait. Il s’appuie sur une mise en scène efficace qui ne sombre pas dans le voyeurisme et dont il se dégage beaucoup de douceur. Tsukasa et Anzai sont vraiment mignons et apportent la touche légère car pour les autres personnages cela s’annonce, plus compliqué. L’autrice propose un tour d’horizon quasi complet des anciens membres du CCC et de la 5ème section qui se révèlent dans l’ensemble torturés ou totalement cinglés (oui Ushio je pense à toi). Il est très intéressant de découvrir un peu plus leur psychologie et l’impact de leurs actes sur leur vie et plus généralement sur l’état du monde qui vacille.
La narration passe intelligemment des personnages aux intrigues politiques ou aux informations liées aux vampires dans une ambiance qui devient de plus en plus tendue. C’est réellement prenant et on se demande finalement qui tire les ficelles. Kaname Shirase, liée au ministère de la santé intrigue depuis quelques temps et révèle ici son jeu, avec une Queen qui s’apprête à faire imploser la société. Nous devrions en apprendre plus, au sujet de ce mystérieux personnage dans le prochain tome. Hans Ri, se retrouve, malgré lui, au milieu de tout ce bazar et devrait être amené à jouer un rôle important.
Le dessin se fait de plus en plus fin et précis avec des personnages toujours plus expressifs. C’est vraiment plaisant.
En ce qui concerne l’édition, l’encrage a bavé sur certaines pages en fin de tome. Pensez à jeter un œil sous la jaquette afin de découvrir une sombre histoire de poireaux.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
Tome 12 par Beldaran
La lecture de chaque tome aura été surprenante. Ryo Hanada fait preuve d’une grande maitrise dans la mise en place de son histoire. Si le tome précédent faisait la part belle à notre cher petit couple, cette fois-ci le récit s’attache à présenter les personnages secondaires qui occupent une place capitale au sein des évènements passés et à venir. L’autrice manie habilement les flash-backs qui renforcent le fort impact des faits présents.
L’histoire nous entraine durant les deux premiers chapitres aux côtés du chirurgien Akihito Hanzaki alias Queen. Nous découvrons son travail au sein d’une clinique dans une zone de guerre en Afrique. Le bâtiment est gardé par une milice, dirigeait par Eka. Depuis le début Ryo Hanada traite de l’amour sous toutes ses formes, ainsi elle aborde avec beaucoup de tendresse et de bienveillance l’homosexualité et l’asexualité de ces personnages. La mise en place de leur relation est réellement touchante et plaisante à suivre. A côté de cela, l’univers s’étoffe avec l’entrée en jeu des différents gouvernements qui dévoilent des côtés sombres à base d’expériences ignobles pratiquées sur les vampires et manipulation des foules. Les vampires de leurs côtés, se regroupent et se cachent des humains pour vivre en paix mais c’est toujours un parcours du combattant. Le retour d’Hanzaki et Eka au Japon fait le lien avec l’action présente.
Nous retrouvons le Japon en proie à des manifestations profondément violentes qui ont fait de nombreuses victimes côté vampire. Ce climat de haine envers cette communauté, engendre des attentats. Les scènes sont absolument glaçantes et les deux phrases qui occupent le dos des tomes depuis le début, « Le démon est humain. L’homme est démon ! » n’ont jamais sonné aussi juste.
Les anciens membres de la 5e section sont sur le terrain et tentent de veiller au grain. Certains se révèlent comme Ishimaru dont nous découvrons un pan du passé et Sawazaki, ah Sawazaki, heureusement Jill est là. D’anciens membres du CCC apportent des éclairages nouveaux sur le coup d’état silencieux qui se met doucement en place. D’ailleurs un court flashback vient bousculer nos certitudes et atomiser toutes nos hypothèses. Les cartes sont totalement rebattues et le dernier tome promet d’être explosif.
Nous retrouvons Anzai et Taira dans les dernières pages. La jeune femme démontre qu’elle s’est endurcie et elle se trouve aux premières loges pour suivre les bouleversements à venir. La dernière page laisse Anzai face un personnage particulier et la confrontation s’annonce tendue. En revanche, je ne peux m’empêcher d’être inquiète pour Hans qui occupe la couverture du tome et de laquelle se dégage une forte mélancolie.
J’ai dévoré ce volume qui bouleverse nos connaissances et qui annonce un acte final tout en tension et surtout dramatique. C’est la première fois que je suis aussi impatiente de lire la suite.
Petit mot sur l’édition où la jaquette blanche est tellement fine qu’on voit par effet de transparence les saynètes de la couverture. Cela gâche le visuel, c’est dommage.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
Tome 13 par Beldaran
Le tome précédent présentait les derniers personnages, dévoilait de nouvelles informations qui apportaient un éclairage neuf sur la situation explosive et surtout plaçait ses pions pour le grand final.
La première partie du volume nous entraine sur cinq fronts et nous fait basculer de l’un à l’autre de manière fluide. Ainsi nous suivons l’échange tendu entre Anzai et Kikuhara, la situation à la résidence officielle du Premier Ministre dirigée par l’équipe de Queen, les discussions des membres du gouvernement à la Diète, le dialogue entre Taira et Shirase qui lui décrit les événements à venir et Hans qui suit la partition qu’on lui a donné.
C’est un passage riche où de multiples éléments s’entremêlent. Il est préférable de se souvenir des événements marquants des premiers tomes, comme le drame d’Ikebukuro qui est au cœur des négociations entre le gouvernement et les « terroristes ». Les revendications des vampires sont simples et reposent sur l’égalité avec les humains. Ils réclament le droit de vivre librement sans être pourchassés. Ce qui s’est passé à Ikebukuro met en lumière les malversations du gouvernement japonais qui n’a toujours eu qu’un objectif, éliminer les vampires. Cependant, les ministres semblent avoir perdu la main. Nous savons ce qui devrait se passer grâce aux échanges entre Shirase et Taira. C’est une pirouette scénaristique très intéressante qui renforce l’envie d’en savoir plus et d’observer le déroulé de la situation.
Le récit est alimenté par des faits terribles qui vont marquer profondément le Japon et de manière plus large le monde.
A côté de l’intrigue principale qui touche au but, l’affrontement Anzai/Kikuhara retient toute notre attention et fait échos naturellement à la situation crispée qui agite le Japon. La lumière affronte les ténèbres et les accepte. Anzai a mûri et on ne peut être qu’heureux d’observer sa transformation. Il aborde sereinement la discussion avec Kikuhara qui lui, reste fermement ancré dans l’obscurité. Ce moment de trouble se conclut de la plus belle des manières, sous une lune magnifique où Anzai, Taira et surtout Hans ont fait preuve de force et démontré une grande maturité. Ces dernières pages sont magnifiques.
La fin du volume présente les conséquences des événements, 6 mois plus tard. Ryo Hanada s’attarde sur l’ensemble de ses personnages, nous offrant un tour d’horizon bienvenue. Certains protagonistes nous touchent (le passage avec Kagasaki donne des frissons) mais ce qu’il faut retenir c’est qu’ils avancent malgré tout. La situation entre vampires et humains demeure complexe. Il reste encore beaucoup de travail. ONL change sa manière d’étudier les vampires et notamment les fameux REMI qui lancent une interrogation à l’international et nous ramènent en Afrique.
Taira et Anzai nous offrent un moment mignon particulièrement bien mis en scène. Ils sont profondément touchants et ont tellement évolué/changé depuis le premier tome.
Ce volume conclu de manière brillante la série qui fut captivante de bout en bout, grâce à un scénario parfaitement maîtrisé et une galerie de personnages attachants. Je ne sais pas ce que réserve le tome 14 mais je le lirai avec plaisir.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
En conclusion
Un très bon manga que je recommande aux amoureux des vampires. Une histoire qui se développe de façon assez sympa et des personnages qui vous donnent parfois envie de leur faire de gros câlins pour les réconforter. Bref, un excellent manga qui fait sans nul doute partie de mes préférés parmi toutes les nouveautés de 2015 après Noragami et Illegal Rare évidemment.
User Review
4.67 (3 votes)