De nous, il ne restera que des cendres

Avis principal par ladybird3000

Cette série qui se terminera avec son quatrième volume en fin d’année a débuté en janvier aux éditions Kana. Nous y découvrons l’histoire de Yû, une jeune femme, ou plutôt un jeune homme qui se travestit pour approcher ses cibles plus facilement et les éliminer. Il fait partie d’une organisation mafieuse et remplit les ordres d’exécution qu’il reçoit. Pourquoi a-t-il choisi cette voie : car il souhaite se venger de l’homme qui lui a volé sa famille. Mais il ne possède qu’un seul indice, cet homme porte un tatouage fleuri.

J’ai bien aimé ce premier volume qui pose l’histoire et les personnages. J’ai trouvé cela bien fait, car on apprend tout cela au fil des pages et des discussions entre les personnages. Si on n’a pas lu le résumé, on ne sait pas trop à quoi s’attendre et l’histoire se déroule tranquillement devant nos yeux. Par exemple, la première apparition de Yû se fait alors qu’il s’est mis dans la peau d’une femme amoureuse qui ferait tout pour son homme. Elle semble être une femme ordinaire, jusqu’à ce que tout bascule, dévoilant le vrai visage de l’homme qu’elle fréquente, mais aussi et surtout le vrai visage de Yû.

Dans ce premier volume, Yû exécute déjà plusieurs missions, que j’ai toutes trouvées intéressantes et bien racontées. A chaque fois, les cibles qu’il élimine sont de vraies pourritures, ce qui augmente la sympathie que l’on a pour lui. Au fil de ses missions, nous découvrons pourquoi il fait tout ça. Il s’agit en réalité d’une histoire de vengeance et l’homme qu’il cherche pourrait bien ne pas être si loin que ça.

J’ai donc beaucoup aimé lire ce premier volume avec cette histoire intéressante et intrigante. Au niveau de l’édition, nous avons un format un peu plus grand qu’un manga classique. Le volume débute sur quelques pages couleurs, dont une double page très belle et fleurie. Par contre, il y a quelques passages avec des annotations « en chinois dans la vo », et j’ai trouvé dommage que ces passages ne soient pas mis dans une police différente, afin de voir la différence au premier coup d’œil. Cela aurait permis une lecture plus fluide, sans avoir besoin de prendre en compte l’étoile annonçant la différence de langue.

Concernant les dessins, je les ai trouvé bien réalisés, surtout en ce qui concerne Yû, qui est tantôt vu en femme, tantôt vu en homme. Je trouve que sa métamorphose est bien faite et qu’on arrive à reconnaître le personnage quelque soit son accoutrement. Les expressions des personnages sont bien réalisées et le volume contient quelques passages d’affrontements bien menés, dynamiques et fluides.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.