Avis principal par Maccha
J’avoue que j’avais un peu peur que le titre soit un peu trop enfantin pour moi mais j’étais tentée par le synopsis comme j’aime la cuisine et les vidéos de cuisine, et je me disais que je pouvais trouver quelques bonnes recettes. Au final, j’ai passé un bon moment de lecture amusant, dans la bonne humeur.
Karine est un personnage énergique et plein d’enthousiasme. Déterminée à réaliser son rêve d’ouvrir son propre restaurant, elle fonce toujours et tout paraît simple avec elle. Sa détermination et son enthousiasme fascinent les autres et donnent une ambiance optimiste et positive au récit. Avec sa personnalité, elle réussit ainsi à se lier d’amitié avec Tenma, le « bad boy » de son collège qui finit par l’aider à participer à un concours de vidéos de cuisine sur la plateforme « New! » où le gagnant aurait son propre restaurant. Tout en avançant dans le concours, elle se lie d’amitié avec d’autres camarades en les aidant à affronter leurs problèmes avec sa cuisine, son véritable souhait étant de rendre les gens heureux avec ses plats.
Le titre est visé plutôt pour un public jeune. Les personnages sont des collégiens et il y a un côté un peu naïf et mignon. Il y a beaucoup d’exagérations qui rendent certaines scènes absurdes, comme Karine qui profite de n’importe quelle occasion pour cuisiner. C’est probablement volontaire de la part de la mangaka mais même les scènes qui auraient pu être touchantes sont un peu ridicules. Cependant, cela m’a fait rire de voir des scènes de shôjos un peu classiques détournées ainsi. On retrouve les ingrédients de shôjo ridiculisés, comme Tenma avec son image de délinquant et son attitude « ne t’approche pas de moi » mais qui est en fait un timide, la scène du garçon délinquant cool qui vient en aide, la scène du plaquage, les scènes où les personnages sont « libérés » grâce au pouvoir de l’héroïne (ici, sa cuisine). Même les scènes qui sont censées être bluffantes, comme celle de la première vidéo pour le concours sont assez surréalistes, surtout quand on lit la recette de la mangaka derrière. Cependant c’est toute cette absurdité qui m’a fait rire et c’est plutôt amusant de voir des scènes ridiculisées ainsi.
Au niveau des recettes, dans ce premier tome il y en a trois réalisées par Karine dans l’histoire, le flan glacé, les cookies de l’amour et les croquettes de tofu, et une recette additionnelle, les daifukus fantôme à la patate douce. Je pense essayer les croquettes et les daifukus. Pour les vidéos, effectivement seules les recettes ne suffisent pas et il faut un aspect plus « spectaculaire » pour attirer des vues et faire le buzz, donc il n’y a pas forcément des recettes compliquées.
La mangaka nous raconte comment l’idée du manga est née et comment les recettes ont été réalisées. Le trait de dessins est convenable pour le genre.
L’histoire est assez moderne avec l’enjeu du concours sur la plateforme de vidéos. Dans ce premier tome, on entre dans le concours doucement, dans une première étape il faut avoir 1000 vues en une semaine, puis avoir 800 abonnés, puis les choses sérieuses semblent commencer avec une fin du tome surprenante. Il faudra lire le prochain tome pour connaître la suite et comment Karine et ses amis vont s’en sortir de cette situation (parce qu’on ne se doute pas que Karine s’en sortira avec sa détermination).
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions nobi nobi !.
Tome 2 par Maccha
Karine est qualifiée pour la prochaine étape du tournoi. Son adversaire pour le premier tour n'est autre que Yume Irojiki, la Newtubeuse virtuelle animatrice du tournoi et toutes ses vidéos ont disparu de sa chaîne ! Elle devine rapidement la personne qui a supprimé ses vidéos. Bien que ce soit compréhensible les raisons qui l'ont poussée à faire cela, j'ai trouvé cet acte plutôt sévère et qu'il y avait un manque de communication entre Karine et elle. Heureusement, Karine a un bon caractère et Shin sait comment la motiver pour que tout s'arrange.
Yume est une idole virtuelle dont Karine est fan. Alors qu'elle aurait pu être désespérée de l'avoir comme rivale, au contraire, notre héroïne continue sans hésiter, toujours pleine d'énergie, même si parfois elle délire et dit n'importe quoi. Elle réussit toujours à trouver "la recette idéale". Personnellement cela m'a paru aussi injuste que l'animatrice participe aussi en tant que concurrente mais heureusement le caractère pétillant de notre héroïne évite les drames.
Puis on fait la connaissance de sa prochaine adversaire, Kinako, newtubeuse vorace de 20 ans qui fait des vidéos depuis toute petite. Pour rivaliser avec elle, Karine doit apprendre à faire des vidéos moins amateur. L'occasion pour Moi de réapparaître pour lui présenter les pros de Bombom TV, une chaine Youtube japonaise qui existe réellement. La mangaka a dû s'amuser en dessinant ce chapitre, en rencontrant aussi les gens de la chaîne. Le dernier chapitre est plus focalisé sur Kinako. Habituée des caméras depuis toute petite, elle a le besoin de reconnaissance des autres et de la popularité, et ne peut s'empêcher de se faire manipuler par des commentaires négatifs, mais grâce à son ami d'enfance et Karine elle retrouve le plaisir.
Ce tome fait un rappel important sur les dangers et les risques du monde virtuel et aussi sur les haters qui attendent toujours une occasion pour prendre quelqu'un en cible, sans hésiter à être cruels. On en apprend aussi sur les parents de Karine et notamment sur son père décédé. Je trouve Shin mignon avec ses rougissements et son côté timide qui le rend nerveux. On a aussi l'explication des noms des personnages.
J'ai trouvé les recettes envoyées par les lecteurs mises entre les chapitres plus intéressantes que les recettes de Karine qui jouent surtout sur le visuel (chocolats au chamallow, recette avec le ballon de baudruche, bonbons onigiri), ce qui est certes important pour les vidéos mais ne me donnent pas vraiment envie d'essayer, à part la recette de yakisoba style street food.
Une révélation sur Shin en fin de tome donne envie de lire la suite.
Critique rédigée grâce au service de presse des éditions nobi nobi!.
Tome 3 par Maccha
Shin serait donc le fils d'un chef mondialement connu dont un des nouveaux adversaires de Karine est fan. Ce dernier n'hésite pas à défier le duo lors d'un affrontement direct en vidéo pour obliger Shin à cuisiner, alors que celui-ci prétend détester la cuisine. Bien sûr, le seul moyen d'obliger Shin serait que Karine ait besoin de lui, et pas de chance, elle se blesse en le sauvant. On apprend ce que Shin cachait et la raison de sa réaction envers la cuisine. Alors que leurs adversaires pensaient les mettre en difficulté, le duo s'en sort sans surprise. J'ai bien ri à la scène de la réapparition spectaculaire ridicule de Shin lors du direct. Il est touchant dans ce tome. Il s'ouvre plus grâce à Karine, surprenant lui-même en disant ce qu'il a dans le cœur. D'ailleurs, il y a beaucoup d'images où il apparaît comme un bishonen dans ce tome.
Mais coup de théâtre en milieu du tome. Shin disparaît à la moitié du tournoi qui arrive alors qu'on est à la deuxième moitié du dernier tome. Pour une fois, Karine semble découragée mais retrouve vite confiance grâce à son entourage et toutes les personnages qu'elle a touchés jusque-là qui lui montrent que même sans Shin, elle n'est pas seule. Comme on est au dernier tome, les choses s'accélèrent, on saute deux étapes et vient rapidement la finale où on rencontre son dernier adversaire. Bien que cela soit prévisible, j'ai été perplexe de ce choix, surtout que j'ai trouvé cela contradictoire avec les tomes précédents. L'arrivée du personnage aurait pu être mieux préparée.
En plus des recettes entre les chapitres dans le tome précédent, la mangaka a mis cette fois les noms de ses lecteurs dans les commentaires des vidéos qu'on voit dans l'histoire. J'ai trouvé ce geste bien sympathique envers les lecteurs japonais. Au niveau des recettes, je les ai trouvées plus intéressantes que celles du tome précédent, avec la recette de ragoût même si c'est plutôt classique et je suis intriguée par la fondue de glace turque.
#Cooking Karine reste une série sympathique autour des vidéos de cuisine et son héroïne transmet son énergie positive en restant elle-même jusqu'au bout et en réussissant à réunir tout le monde.
Critique rédigée grâce au service de presse des éditions nobi nobi!.
j’adore