Avis principal par Kûkaku
C’est encore grâce à l’article du Coyote Mag que je me suis lancée dans la lecture des œuvres de Junko, et ici, j’ai particulièrement apprécié cette œuvre.
On découvre ici la vie d’Endô, vrai no-life, qui passe ses journée enfermé chez lui depuis un peu plus d’un an. Le manga commence lorsqu’il prend la décision de se réintégrer dans la société en acceptant un travail dans le konbini de son oncle. Le pauvre homme, n’étant pas sorti depuis un moment, s’y prend très mal, n’osant pas s’adresser aux clients, ni aux autres membres de l’équipe, et s’attire donc les foudres de Yamai, jeune lycéen de 16 ans faisant aux moins deux têtes de plus que notre jeune NEET. Yamai, lui, apparait donc presque comme un ennemi, jusqu’à ce qu’il découvre, par un beau jour, que notre grand yankee possède en fait un coeur tendre et un côté très attachant. A partir de ce point, la peur laisse la place à l’amitié, puis, gentiment, à l’amour. Amour forcément à sens unique pour notre pauvre Endô, entraînant alors une relation cauchemardesque pour ce dernier lorsque des éléments de son passé, pour le moins dérangeant, vont soudainement réapparaitre devant lui.
Dans ce manga, j’ai vraiment adoré le traitement psychologique que Junko effectue sur Endô, j’ai adoré son caractère naïf -mais pas tant que cela- et de le voir dans tous ses états (j’entends par la heureux, triste, apeuré, amoureux…) et malgré la brièveté du manga, l’auteur a vraiment bien pris le temps et a fourni le travail nécessaire pour élaborer correctement son personnage principal, ce qui donne un très bon fond au mangas. A côté de cela, la poignée de personnages secondaires n’est par contre, pas forcément bien travaillée, et cela s’applique même à notre deuxième protagoniste Yamai. Pour lui, pas de traitement psychologique quelconque, il se révèle être plutôt simple, et la mangaka en fait un personnage facile sans vraiment s’attarder dessus, mais cela n’est pas non plus négatif, car permet une certaine complémentarité entre sa personnalité et celle d’Endô.
Ensuite, comme je l’ai déjà dit pour Under the Umbrella with You, la mangaka possède un style graphique bien à elle, mais pas déplaisant du tout, et les expressions & sentiments de ses personnages sont très bien retranscrits. C’est pourquoi comme je l’ai dit plus tôt que j’ai vraiment adoré voir Endô dans tous ses états, car la mangaka nous présente ainsi une petite part de ses talents, et je ne cesserais de le redire, de sa palette d’expressions faciales très communicatives. Encore une fois, c’est vraiment très sympathique à regarder.
Mais ici, encore, présence de scène explicite (Une seule cette fois, enfin, deux peut-être) mais attendue. Et puis, c’est tout de même relativement soft par rapport à certains autres yaoi, donc je ne pense pas que cela choque qui que ce soit.
En conclusion
Je le redis, j’ai beaucoup apprécié cette lecture, et je la conseille donc à toutes les amatrices du genre.
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