Close to Heaven

Close to Heaven

Résumé :

365 jours, une année… c’est beaucoup et c’est peu à la fois. Bien que voisins, Ninon et Kira ne s’étaient jamais parlé. Ninon est une jeune lycéenne solitaire avec une perruche perchée sur son épaule alors que son voisin Kira est un garçon à l’air désabusé qui ne pense qu’à s’amuser. Tout semble les opposer mais quand Ninon découvre le cruel coup du sort qui frappe Kira, elle se sent investie d’une mission : partager avec lui des souvenirs inoubliables tant qu’il en est encore temps !

Avis principal par Aela

Close to Heaven est la nouveauté shôjo de l’automne des éditions Pika, et c’est la première fois qu’un titre de Mikimoto Rin est publié dans nos contrées. Connue au Japon sous le titre de Kyô no Kira-kun, la série a été publiée entre 2011 et 2014 dans le magazine Betsassu Friend et compte 9 tomes. Personnellement, je connaissais le titre depuis un long moment et je ne perdais pas espoir de le voir, un jour, licencié et de pouvoir le ranger dans ma mangathèque. Je n’aime pas particulièrement le choix de titre et de couvertures de Pika mais depuis le temps que j’attendais l’annonce, je ne vais pas faire la fine bouche à ce sujet.

« Ça se fait pas de souhaiter la mort des gens à la légère ! »

Close to Heaven raconte l’histoire de Ninon, une jeune lycéenne, excessivement timide qui pour se rassurer porte une frange très longue pour se cacher les yeux pour éviter de croiser le regard des autres et sur son épaule est perchée une perruche « empaillé » ce qui lui vaut le surnom de « fille oiseau ». Isolée au sein de sa classe, tout le monde la considère comme une pauvre fille sinistre et sans intérêt à qui il vaut mieux éviter d’adresser la parole. Elle a été harcelée quand elle était plus jeune, elle a été prise à partie physiquement et en porte un stigmate sur le front, c’est la petite sœur d’Harry Potter, ce qui explique pourquoi elle est aussi solitaire. Mais, elle a tout de même un ami qui porte le nom de Prof et il s’agit de sa perruche qui n’est pas si empaillée que ça, très intelligent, il peut converser sans aucun problème et tente de prodiguer de bons conseils à Ninon pour lui rendre la vie plus supportable. C’est peut-être l’élément qui m’a un peu chiffonnée à la lecture mais au diable la crédibilité car au final, je trouve que ce personnage (oui, c’est un personnage à part entière) apporte une bonne dose d’humour. Face à Ninon, l’asociale de service, se trouve Kira… Kira est le rebelle du lycée, il n’hésite pas à faire des mauvaises blagues pour rire, beau gosse, il enchaine les conquêtes… Bref, Kira est tout le contraire de Ninon et pourtant ils vont se trouver et créer un lien grâce à un dramatique secret. Car si Kira est tout sourire à l’école, c’est un sourire qui cache beaucoup de douleurs et de souffrance, car il ne lui reste plus qu’un an à vivre.

« Rends-moi mon ami ! »

Si le développement de la relation entre Ninon et Kira est somme toute relativement classique et déjà-vu, la pestiférée de la classe qui se reproche du beau gosse et qui devient son amie et plus si affinité, ce n’est pas si rare que cela dans les shôjo. Par contre, ce qui est intéressant, c’est comment le secret de Kira va les lier et va les pousser à s’interroger sur la vie, la mort et que faire des jours qui restent. C’est ce qui m’a plu dans Close to Heaven, c’est toute cette réflexion sur la maladie et ses conséquences, faut-il absolument garder le secret ? Ou faut-il le dire au risque de voir s’éloigner des amis apeurés par le funeste destin qui attend Kira ? N’est-ce pas dans la souffrance et le désespoir que l’on découvre qui sont nos amis, toujours là ou toujours absents ? Peut-on se faire de nouveaux amis tout en sachant qu’ils vont souffrir à la fin ? Mais en partageant son lourd secret, Kira peut enfin être lui-même et peut montrer ses faiblesses et sa peur de mourir, il n’a pas honte de pleurer devant Ninon. Ils forment un couple d’amis improbable où l’amitié permet à chacun d’avancer et d’affronter les obstacles. Je pourrais reprocher à ce premier tome, des personnages secondaires trop quelconques et sans réelles surprises niveau caractère. La fin du tome est, elle aussi, très classique avec l’arrivée très prochaine d’un personnage qui risque de mettre à mal l’amitié naissante de Ninon et Kira.

Mikimoto Rin livre un premier tome touchant et drôle appuyé par un trait très assuré. J’ai tout de suite adopté le chara-design des personnages, que cela soit celui de Ninon ou de Kira, je trouve que tous les deux dégagent de la force et de la faiblesse. J’avais déjà adoré ce premier tome quand je l’avais découvert en 2012 et sans surprise j’adore toujours autant en 2017.

Chronique réalisée grâce au service presse de Pika.

Tome 2 par Maccha

Close to Heaven Vol.2

Quand j'ai vu la couverture de ce tome, je me suis dit qu'on va avoir un nouveau personnage qui va entrer en jeu et que cela sentait un triangle amoureux. En fait, c'est juste une couverture avec notre duo de personnages et Yabe, l'ancien camarade de Kira qu'on voyait au premier tome, qui pour l'instant n'accepte toujours pas le nouveau Kira en idolâtrant l'ancien.

Dans ce tome, on en apprend un peu plus sur Kira. On découvre ainsi une personne de sa famille dans une drôle de scène qui m'a bien fait rire, même si c'est un peu déjà-vu dans d'autres shôjos. On découvre aussi la personne dont Kira serait amoureux et on en apprend plus sur son passé de racaille au collège, alors qu'il essaie de se rattraper aujourd'hui pour créer de beaux souvenirs avec ses camarades de classe en essayant désespérément de les convaincre à participer à la fête du lycée. Ninon de son côté découvre ses propres sentiments et fait de son mieux pour soutenir Kira. C'est un personnage adorable, notamment dans la scène où elle pleure à chaudes larmes où on a envie de la serrer dans nos bras. Elle fait de beaux progrès en deux tomes. Quant à Kira, bien que parfois son côté pleurnichard est drôle, c'est aussi un côté qui le rend attachant et touchant quand on connait sa maladie. Pour l'instant, on ne sait toujours pas beaucoup de choses sur cette dernière. Je ne sais pas si on aurait des explications crédibles sur celle-ci mais je pense que la crédibilité n'est pas forcément recherchée et que l'essentiel pour la mangaka est de nous fournir une histoire douce-amère avec un duo de personnages attachants qui vont certainement évoluer, incités par le délai d'un an.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

Une série touchante et drôle.

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Un commentaire au sujet de « Close to Heaven »

  1. J’en avais entendu tellement de bien que je l’ai acheté les yeux fermés.
    Premier tome mitigé pour moi, c’est pas mal du tout mais alors l’oiseau m’insupporte en fait haha. Je trouve qu’il est trop présent, que son humour est lourd et inutile et que sa présence est là peut-être pour alléger le sujet du manga, mais pas non plus pour le tourner en ridicule… Dans un manga au thème aussi sérieux, un oiseau qui parle, ça tue franchement le réalisme de l’histoire pour moi. Je vais laisser sa chance au tome 2, sans grande conviction.

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