Donne de la couleur à vos mangas
Entre les moqueries de ses camarades et sa mère alcoolique, Kasumi Haruno est une collégienne qui n’espère plus rien de la vie. Mais deux cadeaux mystérieux, une bague et un miroir, bouleversent son quotidien : elle se retrouve dotée de pouvoirs magiques et d’une deuxième personnalité agressive ! Cependant, ces objets attisent la convoitise d’une terrifiante organisation… Source : Glénat
Déjà connu en France pour ses séries Otogi Matsuri (Doki Doki) et Btooom! (Glénat), Junya Inoue revient avec une série en quatre volumes intitulée La Vie en Doll. C’est avec cette série que je découvre le mangaka.
L’histoire débute avec Kasumi, une collégienne pessimiste qui ne croit plus en rien. Entre les railleries à l’école, sa mère alcoolique qui ne s’occupe pas d’elle et son père qui a disparu en Europe, la jeune fille ne peut compter que sur son amie Emi et son amour secret pour le beau Muteki. Un jour, elle reçoit un colis étrange provenant d’Europe, envoyé par son père. Celui-ci contient une bague d’auriculaire et un petit miroir. Le mystère s’épaissit lorsqu’elle se rend compte qu’elle ne peut plus retirer la bague et que sa personnalité change du tout au tout lorsqu’elle fixe trop longtemps le miroir. De plus, sa mère est soudain attaquée par des étrangers qui semblent vouloir récupérer ces précieux objets.
Ce premier volume m’a bien plu. L’histoire commence assez rapidement et tout s’enchaine. Le mystère est présent, mais en même temps certaines choses semblent courues d’avance. Par exemple, si on regarde bien les premières pages, on comprend de suite ce qu’il va se passer à la fin du tome. Le mystère concernant les items est quant à lui bien présent. On comprend rapidement que la bague et le miroir ont un certain pouvoir, mais on ne sait pas d’où ils sortent ni quel est l’objectif de l’organisation qui cherche à tout prix à les récupérer. L’origine des vierges est rapidement résolu, même si leurs pouvoirs reste un mystère.
Les personnages ne sont pas vraiment attachants. Les camarades de Kasumi lui mènent la vie dure, il n’y a que Muteki qui semble ne pas lui prêter plus d’attention que cela. Quant à Emi, on voit que c’est une bonne amie, mais on ne prend pas vraiment le temps de s’attacher à elle. Kasumi est pessimiste et a du mal à avancer. Grâce au miroir et à l’apparition de cette autre personnalité, on voit que Kasumi va devoir changer et s’adapter. En effet, on se retrouve bien avec deux Kasumi différentes, et chacune semble avoir sa place. Il va donc lui falloir trouver un équilibre et accepter cette autre Kasumi.
Les dessins sont plutôt bien réussis. Même sans avoir lu les autres titres de l’auteur, je peux dire qu’on retrouve son trait. Parfois les visages semblent peu équilibrés, avec un placement des yeux plutôt étrange. Mais dans l’ensemble j’ai apprécié les dessins et le style. Les décors et les vêtements sont également plutôt sympathiques.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Glénat.
Ce second volume continue dans la lancée du premier et beaucoup de révélations sont apportées. Nous allons donc enfin connaître l’origine des bijoux et objets magiques, les reliques de la Reine. Nous savons aussi pourquoi les "vierges" se doivent d’obéir à leur maître et qui sont les "vierges" originelles. Pour moi, une chose reste encore un peu floue, c’est l’apparence de "vierges". On voit clairement que certaines prennent l’apparence de la princesse à qui appartenait le bijou qu’elles portent. Mais ce n’est pas le cas pour toutes, je pense par exemple à Emi. Je me demande aussi, si ces princesses ne se réincarnent pas d’une certaine façon dans la personne qui porte leur bijou, car la seconde personnalité de Kasumi prend son apparence et semble avoir des bribes de souvenirs. En tout cas, tout cela n’est pas encore très clair.
Cette histoire me fait un peu penser à Rozen Maiden en fait. Puisqu’on a plusieurs fillettes habillées comme des poupées qui doivent combattre. Mais c’est quand même bien différent. Kasumi va à nouveau se confronter à son autre moitié. Les deux Kasumi sont complètement différentes et la première a du mal à accepter la seconde. Déjà car elle sort de nulle part, mais aussi car elle ne pense pas comme elle et agit toujours contre son gré. Mais finalement, peut-être pourront-elles se mettre d’accord sur un point?
J’ai toujours autant du mal à m’attacher aux personnages. Par exemple, après la mort d’Emi, on n’en entend presque plus parler. Kasumi a bien des regrets et de la peine, mais je trouve que les personnages ne sont pas assez mis en avant, ce sont presque des objets qui servent à l’histoire. Pareil pour la mère qu’on ne revoit pas. Et il en est de même avec Muteki et Sado. Ils semblent placés là car on en a besoin. Pour ce qui est de Sado cependant, cela apporte quelque chose puisqu’on se demande si Kasumi va vouloir la sauver, sachant qu’elle est à l’origine de toutes les moqueries contre l’héroïne.
Pour moi, l’histoire est intéressante, mais j’ai l’impression qu’il manque quelque chose et que tout semble un peu programmé. Les combats sont sympathiques quand même et j’ai envie de découvrir la suite.
En conclusion, un second volume où l’on en apprend plus sur les reliques de la Reine et qui voit apparaître de nouveaux ennemis. Le tout est plutôt bien mené, mais quelque chose manque au récit pour le rendre plus prenant.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Glénat.
Très peu d'action dans ce volume, alors que je m'attendais encore à des combats sympathiques. Par contre, j'ai trouvé qu'on s'attachait plus aux personnages. On revoit la mère de Kasumi et surtout on voit un peu son passé, ce qui permet de découvrir son père et sa vie familiale avant sa disparition. De plus, on revoit d'autres personnages, auxquels on commence à s'attacher. Mais je trouve cela dommage que les personnages soient enfin mis en avant seulement à un volume de la fin.
Dans ce volume, très peu de combat donc, ce qui m'a déçue. Je me demande comment le mangaka va terminer son histoire car il ne reste qu'un seul volume et beaucoup de combats en perspective. On découvre enfin toutes les vierges, même si elles sont présentées très rapidement. En fait, ce volume ne contient finalement pas grand chose et l'histoire n'avance pas trop, ce qui est dommage. Surtout qu'il ne reste qu'un tome et tant de choses à éclaircir!
En conclusion, je suis un peu déçue de ce volume, j'attendais des combats et des explications, or il n'y a pas eu grand chose.
Dans ce dernier volume, les combats reprennent, ce qui permet de redonner un peu d'énergie à l'action. Mais plus on tourne les pages, plus on se dit que l'on n'aura pas de fin à cette histoire. En effet, la dernière page indique la fin de la première partie. A ce jour, aucune suite n'a débuté au Japon, ce qui est dommage car cette série est tout de même intéressante et ce dernier volume ne permet de conclure aucune des pistes évoquées tout au long des quatre volumes.
Les combats m'ont paru intéressants, mais il y a tout de même quelques passages qui auraient mérité un meilleur traitement. Je pense par exemple au moment où Elizabeta entre en scène. Elle nous est présentée comme la plus forte des vierges, pourtant le mangaka ne lui rend pas vraiment honneur, notamment lorsque Kasumi l'insulte en utilisant des mots en rapport avec son surpoids. J'ai trouvé cela un peu limite, d'autant plus que la fin du combat est un peu grotesque.
La seule évolution notable concerne Kasumi qui trouve la force et la motivation de ne plus se reposer autant sur sa seconde moitié. Mais même lorsqu'elle choisit de ne pas se reposer sur son autre personnalité, cela ne la rend pas pour autant plus forte physiquement. Cependant, sa détermination est renforcée.
La fin du volume arrive donc rapidement et avec elle aucune réponse, ce qui a de quoi être frustrant. D'autant plus que la fin de cette partie ne relance pas du tout notre intérêt.
Le volume contient une page couleur, ce qui est sympathique. Cependant il contient également une faute de frappe récurrente qui gène la lecture ("ci" remplacé par "â" à plusieurs endroits).
En conclusion, une série qui démarrait bien mais qui s'arrête après une première partie qui n'apporte aucune réponse et dont la seconde partie n'a toujours pas débuté.
En conclusion
Un premier volume plutôt intéressant qui contient une bonne dose de mystère.
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