Hamatora

Avis principal par Kûkaku

Résumé : Hamatora est une agence de détectives privés dont les membres sont ce qu’on appelle des détenteurs : ils possèdent des pouvoirs surnaturels qualifiés de « minimums » qu’ils peuvent déclencher dans certaines circonstances.
Source : Crunchyroll

Et voici encore une des nouvelles séries de 2014, un peu dans le style de Get Backers, pour les connaisseurs.

Comment ça, on ne peut pas retirer 430Yen (moins de 5€) à un distributeur ? Et à la banque non plus ? Tch, mais où va le monde … !
Oh wait… la banque est juste en train de se faire braquer ?

Eh oui, Hamatora commence directement avec un contenu assez étonnant, et enchaine ensuite rapidement sur une brève introduction des personnages qui vont être suivis au cours de cette série. On découvre alors rapidement la situation de Nice et de ses compagnons, qui louent une table dans un bar pour faire guise d’office.
Vient ensuite la partie croustillante de l’épisode, les requêtes de client. Deux requêtes ont été déposées, Nice et Murasaki se répartissent donc le travail, ou pas, et se lancent dans leurs investigations. L’un se charge de protéger un coffre tandis que l’autre recherche un criminel.
Le premier épisode se file sur ces deux enquêtes, nous montre au passage les pouvoirs des Minimum Holders, et parait quelque peu brouillon au premier abord, mais la fin éclaircit brillamment le scénario, et permet alors au spectateur de se dire « Ouf, ce n’était pas un condensé de n’importe quoi. »
Cet épisode est chargé d’envoyer une impression plutôt badass à celui qui le regarde plutôt qu’à commencer réellement l’intrigue. Il pose des base avec des combats assez impressionnants, bien que trop brefs et nous donne une idée générale de qui fait quoi, et qui a la classe ou ne l’a pas.
C’est ensuite que l’intrigue principale nous est présentée, avec un serial killer qui ne cible que les Minimum Holders.

Côté graphisme, on peut facilement dire que c’est beau, très beau, et que ça claque. Les couleurs sont très vives, chaque panel est très coloré, et rien que l’utilisation d’un Minimum rend le monde arc-en-ciel. Chaque personnage a également beaucoup de couleurs sur sa tenue, avec des dégradés un peu partout, et vraiment, ça rend bien. Le chara-design est également plutôt joli, bien que parfois peut être un peu trop pointu. Niveau OST, ici aussi, ca envoie. De bonnes musiques, qui mettent bien en rythme les combats, et renforcent l’atmosphère de classe qui en ressort. En plus de ça, mention spécial au Minimum de Nice, qui rend juste tellement bien, epic moment.

Enfin, au niveau des personnages, on en apprend un peu plus sur Nice et Murasaki après les deux premiers épisodes, même si rien encore n’est très clair concernant leur background. Mais ceux-ci sont bien dans le style « duo-comique mais duo-qui-claque » et restent globalement dans l’ambiance un peu WTF de l’anime. Le seul qui me parait plus ou moins sérieux, parmi tous ceux présentés pour le moment, c’est Art, un ami de Nice et surtout un officier de police, ce qui explique peut-être son caractère plus posé. Cependant, quelques images nous laissent à penser que le caractère enjoué de Nice ne pourrait être qu’une façade, et j’ai hâte d’en apprendre plus sur son enfance à l’institut pour Minimum Holders.
Quant au reste, pire que pour Nice et Murasaki, rien n’est encore dévoilé, et on ne sait même pas à quoi servent certains (Hajime pour ne pas citer de nom). J’attends un peu plus d’explications, et j’espère qu’ils ne vont pas nous laisser dans le flou par la suite.