Good Morning Sunshine

Avis principal par Beldaran

Je poursuis ma phase lecture de Boy’s Love avec le one-shot Good Morning Sunshine, persuadée qu’il était sorti en janvier alors qu’il a été publié en novembre 2024. Nous découvrons le travail de Makoto Taji et un de ces premiers titres, Aki & Haru – Mangeons ensemble, est sorti aujourd’hui dans la collection Esquisses (qui renaît de ses cendres) toujours aux éditions Taifu.

Lors des portes ouvertes d’une université des Beaux-Arts, le lycéen Subaru est subjugué par un tableau. Il obtient le concours d’entrée pour cette fac et comble de la chance se trouve être le voisin de l’étudiant qui a peint le tableau. De fil en aiguille, il sympathise avec Yôhei qui est un brin bordélique et surtout qui est incapable d’émerger avant 10h30. Par conséquent, Subaru lui fait office de réveil et semble s’être parfaitement accommodé à la situation. Dès le départ, Makoto Taji instaure une relation amicale bienveillante où les deux étudiants se soutiennent l’un l’autre, sans peut-être vraiment s’en rendre compte. Les sentiments de Yôhei se devinent aisément mais Subaru doit prendre un chemin plus long. La déclaration jaillie de manière naturelle et c’est assez drôle. Elle arrive rapidement, ce qui permet à l’autrice d’exploiter les prémices de la relation, avec les premières expériences et les petites épreuves qui viennent consolider le couple naissant. Les deux étudiants sont à l’écoute des besoins, des envies de l’autre. C’est particulièrement marqué du côté de Subaru qui craint d’être allé trop loin. Cet aspect rend le suivi de leur relation plaisant, car oui, vive la communication !

Au développement de la relation, l’autrice mêle les impératifs de l’université avec les projets de fin d’année ou encore les stages. J’avoue, j’aurais apprécié que ce point soit plus développé car il reste en surface mais vu la longueur de l’histoire, Makoto Taji trouve un bon équilibre.

Mon unique regret est le non développement des personnages secondaires, Yama-P en tête : toutes ses interventions sont géniales.

Sous la jaquette vous trouverez la suite de la saynète en couverture.

Le trait de Makoto Taji est fin et soigné. Les personnages sont très expressifs. Le découpage est classique et quelque fois le texte prend beaucoup de place. Les rares moments érotiques ne sont pas censurés.

Du côté de l’édition, l’éditeur reste dans ses standards : un papier souple peu transparent, une qualité d’impression correcte, une jolie illustration couleurs sur papier glacé. La traduction signée, Camille Velien, est très agréable.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Taifu Comics.