Wistoria : Wand and Sword

Avis principal par Beldaran

Résumé : Dans un monde où règne la magie, Will Serfort est incapable de jeter un sort. Bien qu’il travaille dur, ses camarades de classe ne l’apprécient guère pour cette raison. Cependant, il a une botte secrète : son épée. Will pourra-t-il relever les défis par la seule force de sa lame ? Source : Crunchyroll

La série animée adapte le manga écrit par Fujino Omori et dessiné par Toshi Aoi. Il est publié depuis 2020 dans les pages du Bessatsu Shonen Magazine des éditions Kôdansha et compte actuellement dix volumes. En France, les éditions Pika ont lancé la publication du titre le 04 septembre dernier. Les 12 épisodes de l’anime ont été diffusés sur la plateforme Crunchyroll entre le mois de juillet et le mois de septembre. Et la bonne nouvelle, une saison 2 a été annoncée. Si je me fie aux visuels des tomes, l’adaptation semble correspondre aux cinq premiers volumes (oui, c’est à la louche).

Je suis tombée sur la série par hasard et je ne m’attendais pas à accrocher, ce fut un très chouette visionnage.

Un univers magique qui tient face à un danger extérieur grâce à une poignée de puissants magiciens, les Magia Verde, des étudiants magiciens aux dents longues et un p’tit gars sans magie qui cartonne à l’épée. C’est l’épée qui souhaite se transformer en baguette. Voilà pour l’intrigue générale, à la louche toujours. Will Selfort ne peut miser que sur sa détermination, ses connaissances et sa force de frapper pour se frayer un chemin dans une académie de magie, rabaissé par quasiment tout le monde. Will ne vaut pas tripette en magie mais avec une épée, il cartonne. Son objectif, rejoindre son amie d’enfance Elfie, dans la Tour des Magia Verde. Le propos de base est simple et très clairement cette première saison fait office d’introduction aux enjeux qui prennent une nouvelle dimension dans le dernier arc. Cela donne envie de connaître la suite.

Dans ce monde les non magiciens sont déconsidérés, les nains sont humiliés, les elfes arrogants (et exaspérants) et les humains prétentieux : du classique quoi.

Le récit prend le temps de caractériser ses personnages. Will est immédiatement attachant. C’est un gentil, peut-être trop. En revanche, j’ai eu beaucoup de mal avec Shion : un enquiquineur de première qui possède un sens du timing porche du néant : un gros égoïste. Je passe sur Monsieur Glaçon qui tient bien son rôle de saleté de cornichon des îles. En ce qui concerne les personnages féminins cela aurait pu être pire.

Pour présenter l’univers et les personnages l’histoire s’appuie sur des classiques narratifs à l’image du tournoi qui permet d’embrasser le fonctionnement de l’univers et de révéler le potentiel de Will donc c’est bien fait. Et ce type de procédé fait toujours son petit effet.

Les derniers épisodes font monter la tension avec une bonne dose de drame ce qui nous offre un final d’épisode 11 extrêmement efficace et prenant. Il est dommage que l’effet soit totalement gâché par le début de l’épisode 12 : un récap mou du genou de la scène épique. Ce dernier épisode introduit un protagoniste très intrigant.

L’animation est parfaitement acceptable. Les scènes d’action sont fluides. La magie permet des enchainements sympas. C’est lumineux. Bon y a quelques couacs (notamment les visages) par moments mais dans l’ensemble c’est plaisant. Le tout est très bien accompagné par la musique : le côté épique est là et il est merveilleusement exploité dans l’avant dernier épisode. L’opening transpire l’esprit « shônen ». J’aime beaucoup l’ending.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.