You’re my Soulmate

Avis principal par Beldaran

Le mois d’avril a vu le retour de Anashin dans le catalogue des éditions Pika, connue pour sa romance lycéenne, Waiting for Spring et qui s’attaque à de la romance jeunes adultes avec You’re my Soulmate.
Je découvre l’autrice avec ce titre qui a été accueilli chaleureusement mais dont le premier tome ne m’a pas emballé plus que cela, heureusement, le deuxième tome rattrape, un peu, le tout.

Yuki, une campagnarde, a rejoint Tokyo pour ses études et ses dernières ont pris le pas sur son deuxième objectif, rencontrer l’âme sœur. Un an que la jeune femme vit à la capitale et si elle s’est fait une amie, la virevoltante Sanae, côté cœur c’est le calme plat et cela n’est plus possible, tutun !
L’histoire est racontée par Yûki et sauf retournement de situation venant du fin fond de la galaxie, l’identité de son âme sœur ne fait pas de doute.

Lors d’une sortie, elle fait la rencontre de Iori qui se révèle différent de la première impression : l’habit ne fait pas le moine ou du moins la couleur de cheveux. Il devient un allier dans sa quête d’un partenaire. On observe leur relation se mettre en place avec un Iori bienveillant face à une Yûki qui révèle une fragilité quant à un amour de jeunesse et un imbroglio autour de la nourriture. Et paf crac, c’est le retour du passé dans la poire, sous les traits d’un certain Seno, avec la mise en place d’un probable triangle amoureux. D’ailleurs l’ancien quiproquo avec Seno c’est quelque chose de fort inattendu et je comprends le traumatisme du jeune homme.

En bref, c’est le topo du tome 1 et c’est du classique de chez classique avec un final de premier tome inespéré, démontrant que du côté des adultes, c’est plus rapide.
Je reconnais que le fait que la romance se développe avec de jeunes adultes permet d’apporter des problématiques différentes, sur le travail entre autres, mais cela reste très superficiel.

Le deuxième volume s’attarde un peu plus sur les sentiments de Yûki qui doit faire des choix qui sont plus ou pertinents et qui se retrouve dans des situations, bon voilà mais, elle a le mérite de prendre le taureau par les cornes (oui, je vais lâcher toutes les expressions moisies que j’ai en stock). Néanmoins, j’ai trouvé la narration de ce tome plus équilibrée et plus directe, par conséquent, la lecture est plus agréable, malgré le comportement très limite d’un personnage secondaire. Iori apparaît moins lisse avec des petits mystères et surtout il se rapproche de Yûki par des gestes protecteurs et bienveillants. Yûki devient plus intéressante à suivre également.
En bref, il se met en place une belle synergie entre les deux personnages et l’autrice n’oublie pas de saupoudrer le tout de quelques touches d’humour.

Les dessins sont jolis. Le trait de Anashin est fin et soigné ce qui lui permet d’offrir une belle palette d’expressions à ses personnages. Le découpage est certes classique mais par moments renforce le dynamisme des scènes.

En ce qui concerne l’édition, Pika poursuit le choix de dos harmonisés avec le visuel de couverture, au revoir le blanc et rose : merci. Le papier est souple mais légèrement transparent et la qualité d’impression est correcte. La traduction, signée Emeline Cablé, est emballante et rend bien compte de la dynamique du récit.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Pika.