Limit

Limit

Résumé :

Il suffit de se laisser porter par le courant pour vivre sa vie sans souci. Telle est la philosophie de Mizuki. Amie proche de Sakura, la reine du lycée, elle fait partie des élèves « populaires » de son école, et participe aux brimades que font subir ses copines à leurs camarades pour préserver son statut social et sa tranquillité. Mais son petit monde s’écroule le jour où, au cours d’un voyage scolaire, toute sa classe est victime d’un accident tragique qui coûte la vie à la majorité des élèves. Perdue en pleine forêt sans aucune ressource, Mizuki va devoir composer avec les autres survivantes si elle veut espérer survivre jusqu’à l’arrivée des secours… Source : Pika

Avis principal par ladybird3000

Grâce aux éditions Pika, Keiko Suenobu fait son retour en France avec sa série Limit. Nous avions déjà eu droit à son one-shot Vitamine chez Panini et sa série en 20 tomes Life chez Kurokawa, traitant toutes les deux de brimades à l’école. Et depuis plus de 10 ans, oui tout ça, j’attendais son retour avec une telle impatience, que je pensais ne plus la voir éditée chez nous. Mais le miracle du #liberezlesshojos a payé et Pika nous propose donc cette série en 6 tomes, dont je vais vous parler ici.

Nous suivons les élèves d’une classe de lycée, et plus particulièrement Mizuki. Cette dernière n’a qu’une seule règle pour que sa vie se passe sans encombre : se laisser porter par le courant, sans faire de vague. Elle fait partie d’un groupe de filles populaires, qui passe son temps à brimer ceux qu’elles pensent moins bien qu’elles. Et Mizuki, sans vraiment participer à ces brimades, ne les empêche pas non plus et ricane en silence. Mais cette vie simple se transforme en cauchemar lors d’un voyage scolaire. La classe est victime d’un accident de bus, et peu d’élèves survivent. Entre brimés et bourreaux, les rôles s’inversent et Mizuki va être obligée de revoir sa façon d’être si elle compte survivre.

Ce premier volume ne fait pas dans la dentelle et j’ai adoré retrouver l’autrice avec cette nouvelle série. Elle nous expose une classe de lycéens, comme elle sait si bien le faire, avec des élèves populaires et d’autres, moqués pour leur allure ou leur passion. Au milieu, Mizuki ne se détache pas vraiment, elle fait partie du groupe populaire, mais n’est qu’une actrice passive de ce qu’il se passe. Et en quelques pages, après avoir exposé les différents personnages, le drame arrive et bon nombre d’élèves présentés jusqu’ici rencontrent leur funeste destin. L’image du bus renversé est sanglante, on voit les corps empilés et ensanglantés, mais nous sommes quand même dans un shôjo, donc rassurez-vous, les organes ne sont pas éparpillés de partout.

Rapidement, nous voyons qui sont les survivants, en plus de Mizuki, et malheureusement, ce ne sont pas que des personnes qui vont vouloir l’aider à s’en sortir. L’une d’elle est même plutôt contente de ce qu’il leur arrive, car nombre de ses bourreaux ont péri. Et dans ce premier volume, les alliés d’hier peuvent même se retourner contre elle.

En plus du chapitre exposant les personnages lorsqu’ils sont au lycée, nous commençons à en apprendre un peu plus sur eux. Et Mizuki est la première à être un peu plus dévoilée. Nous comprenons alors pourquoi elle a décidé de suivre le courant, en s’alliant aux filles populaires et en fermant sa bouche lorsque quelque chose ne lui plait pas. Mais cette nouvelle situation va l’obliger à revoir sa manière d’être, si elle veut s’en sortir indemne.

Enfin, concernant les dessins, j’ai adoré retrouver le style de l’autrice. Les expressions sont bien réalisées et donnent parfois la chair de poule, l’aspect sombre est présent et renforce les scènes dramatiques et sans espoir. Il y a également un côté lumineux, notamment lorsque le personnage de Sakura, la fille centrale et parfaite du groupe de filles populaires, nous est présentée au travers des souvenirs de Mizuki. Pour finir, les décors posent bien l’ambiance, avec une forêt qui paraît peu avenante.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Pika.

  • Scénario
  • Dessin
5

En conclusion

Keiko Suenobu est enfin de retour en France, avec un shôjo dramatique et à suspens dont j’ai adoré lire le premier tome.

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