Le Mari du Yakuza

Le Mari du Yakuza

Résumé :

En raison de sa position de jeune héritier d’un redoutable gang de yakuzas, Yoshiharu, une tête brûlée malheureusement née oméga, se voit contraint d’épouser l’alpha d’un autre clan. Toutefois, la rencontre arrangée avec ses prétendants ne va pas se passer comme prévue, et son partenaire idéal est peut-être plus proche qu’il ne le croit…
Enfin, encore faut-il que cet amour soit réciproque ! Source : Taifu

Avis principal par Beldaran

L’année dernière, les éditions Hana nous permettaient de découvrir le travail de Yodaka Kuroi avec un de ses derniers titres, Witch & Cat. En mars dernier, l’autrice est revenue en France mais aux éditions Taifu avec un one-shot plus ancien, Le Mari du Yakuza. Je ne m’attendais pas à grand-chose mais j’ai passé un chouette moment de lecture, ce qui m’a donné envie de découvrir l’histoire publiée aux éditions Hana.

Yodaka Kuroi mixe omegaverse et univers des yakuzas pour un résultat intéressant. Yoshiharu est l’héritier d’un clan important, tenu d’une main de fer par sa grand-mère, alpha de son état. Le hic pour lui, il est né oméga. Par conséquent, il doit épouser un alpha yakuza : c’est La règle. Bon, lui, il s’en cogne et frappe fort à toutes les rencontres arrangées. Sa situation met en lumière toutes les problématiques autour des omegas avec les chaleurs, la marque dans le cou, les paires… Ces interrogations sont d’autant plus fortes dans ce milieu qui privilégie la force, avec malgré tout, un code d’honneur fort (faut bien montrer qu’il existe des mafieux intègres). La mafia implique des scènes difficiles avec notamment deux tentatives de viol, la première est plus poussée que la seconde. Néanmoins, l’ambiance se veut légère et je me suis prise à suivre avec intérêt cette histoire de mariage qui est l’intrigue principale.

En peu de pages l’autrice pose un cadre cohérent où évolue des personnages déjantés et attachants. Ils sont la force de frappe du récit.

Yoshiharu est un oméga survolté qui ne se laisse pas arrêter par sa condition qui le rend vulnérable par moments. C’est une tête brûlée, franc du collier, très protecteur envers son clan et surtout envers sa grand-mère et Makoto. Makoto c’est l’armoire à glace peu expressive, toujours là, dans l’ombre pour épauler Yoshiharu. Bon, y a un petit twist archi prévisible mais franchement il s’insère bien dans l’histoire. Il est appréciable d’avoir en aparté les pensées de Makoto qui se révèle très touchant et légèrement destructeur quand il est ému, ahah.

Il existe une belle alchimie entre les deux hommes qui donne lieu à des scènes émouvantes, à des moments cocasses mais aussi à quelques scènes érotiques censurées.

J’avoue, je ne m’attendais pas à autant apprécier. La dernière pleine page est jolie.

Le dessin de l’autrice est très agréable. Son trait est fin et soigné, parfaitement adapté aux expressions des personnages. Le découpage est classique mais il y a quelques belles idées de mise en scène.

L’édition est dans les standards de l’éditeur : un papier souple sans transparence et une qualité d’impression correcte. La traduction, signée Océane Tamalet, est plaisante.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Taifu Comics.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Le Mari du Yakuza c’est la lecture légère inattendue : un omegaverse dans un milieu mafieux, porté par des personnages attachants. Une chouette surprise.

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