Tadaima, Okaeri

Avis principal par Beldaran

Résumé : Après avoir épousé son bien-aimé, Hiromu Fujiyoshi, Masaki Fujiyoshi devient homme au foyer. Ils ont déménagé en banlieue après avoir eu un fils nommé Hikari, qui a presque deux ans. Parce qu’ils se sont mariés alors qu’ils n’appartiennent pas à la même classe sociale, ils sont confrontés aux préjugés de la société et Masaki n’arrive pas à avoir confiance en lui. Bien qu’il soit parfois submergé par l’anxiété et la tristesse, il peut compter sur le soutien de Hiromu et de Hikari. Leur jeune famille se renforce chaque jour un peu plus.
Source : Crunchyroll

En 2017 les éditions Hana publient le premier tome du boy’s love omegaverse Tadaima, Okaeri dessiné par Ichikawa Ichi et dont le cinquième volume est sorti au Japon en avril dernier. En France, les quatre premiers tomes sont disponibles. Après l’adaptation animée du Boy’s Love, Cherry Magic – Thirty Years of Virginity Can Make You a Wizard?!, diffusée la saison dernière, voici le nouveau boy’s love, très chaleureux, Tadaima Okaeri dont huit épisodes sur les douze annoncés ont été diffusés avec un épisode tous les lundis. C’est un animé agréable à suivre, malgré quelques points, propres à l’omegaverse qui me chatouillent un peu.

Nous découvrons une charmante famille, formée de Masaki, Hiromu et leur fils Hikari qui est leur petit soleil. Le premier épisode pose les bases de leurs problèmes, Hiromu est un alpha, il appartient à la caste dirigeante tandis que Masaki est un oméga, caste jugée inférieure où les hommes lors de chaleurs, qui attirent les alphas, peuvent tomber enceints. L’intransigeance, le carcan de cette société se cristallise autour du couple. Hiromu est totalement gaga de son fils et terriblement amoureux de son mari. Pour protéger sa famille et soutenir Masaki, il s’éloigne de son père mais conserve un poste important dans une grande société. Masaki est touchant dans ce qu’on devine de son passé, des épreuves qu’il a traversées, le rejet violent de la famille de Hiromu et la manière étouffante dont la traité sa propre famille. Au milieu de ce marasme, le rayon de soleil, Hikari un aimant à humains qui changent à son contact, qui s’ouvrent et s’adoucissent. C’est de la pure tranche-de-vie, où la bienveillance balance par moments dans la mélancolie à cause des mécaniques de l’univers omegaverse, mécaniques qui sont bien exploitées pour renforcer les liens entre les personnages mais qui peuvent être agaçantes.

Masaki est homme au foyer, avait-il un travail avant, l’a-t-il abandonné ? Mystère. Le truc que je trouve le plus crispant est le fait qu’Hikari appelle Hiromu papa mais il appelle Masaki, Ma-chan, par un diminutif de son prénom. Voilà, c’est tout. Dans l’ensemble, c’est apaisant à suivre, à voir si le « second » couple que l’on devine sera mis en avant.

Du côté de l’animation ce n’est pas folichon. C’est le minimum syndical avec beaucoup de couleurs. Les plans statiques sont enrobés dans des tons très lumineux et doux. Les musiques font le boulot. L’opening est à l’image de l’ambiance de la série, joyeux et chaleureux. L’ending est un concentré de douceur.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crucnhyroll.