Nagahama to be, or not to be

Nagahama to be, or not to be

Résumé :

Nagisa, en terminale dans un lycée en bord de mer, tombe des nus lorsqu’il découvre qu’Issa, son ami d’enfance, a une petite amie… Il comprendra plus tard que ce n’était en réalité qu’une conclusion hâtive, mais même après avoir appris la vérité, Nagisa n’en reste pas moins troublé.
Source : Taifu

Avis principal par Beldaran

Scarlet Beriko est une autrice bien installée dans le catalogue des éditions Taifu Comics (Minori no te, Queen and the Tailor …) et bien installée tout court dans le merveilleux monde du Boy’s Love car, la sortie de son avant dernier titre, Nagahama to be, or not to be, s’est faite en simultanée dans de nombreux pays dont la France en février dernier. La précédente série de l’autrice, Jealousy, se déroulant dans le milieu mafieux, a été un énorme coup de cœur. Par conséquent, j’étais impatiente de découvrir un autre récit et j’ai adoré l’histoire de Nagisa et de Issa. J’ai gardé le sourire tout au long de la lecture.

Une ville côtière. Deux lycéens inséparables à un moment charnière de leur existence. Une atmosphère douce. Une histoire rafraichissante. Ai-je besoin d’en écrire plus pour convaincre ? Bon, ok.

Nagisa et Issa se connaissent depuis l’enfance. Le premier, doué en sport, présente un look un peu voyou avec sa clope au bec mais reste dans les clous, tandis que l’autre, Issa, a une passion dévorante pour le poisson : vive la pêche ! Dès les premières pages, le lien qui unit les deux garçons apparaît, fort, mais leur relation repose sur une sorte de statu quo qui explose lorsque Nagisa est persuadé qu’Issa a une copine. Il cogite. Il ralouille. Et ils finissent tous les deux dans l’eau. Cette scène est merveilleuse.

Le récit se déploie de manière logique, simple, car il ne subsiste aucun doute quant à leurs sentiments respectifs. C’est en cela qui c’est une lecture qui fait du bien. L’ensemble est chaleureux et piquant par moments grâce à un humour qui fonctionne bien.

Alors oui, il y aura un p’tit évènement qui renforcera encore un peu plus leur relation, avec des passages vraiment drôles, mettent en exergue le fait qu’ils se complètent parfaitement. Ils sont réellement mignons à suivre.

Les personnages secondaires sont quasiment inexistants mais cela n’a aucune importance, l’histoire est racontée d’une telle manière que le couple se suffit à lui-même. Mon seul regret, qu’il n’y ait qu’un volume. J’aurais aimée rester un peu plus à leurs côtés.

La narration, limpide, est portée par un découpage clair et efficace. Le trait, fin et soigné de Scarlet Beriko fait des merveilles pour rendre l’atmosphère paisible de cette petite ville et pour offrir des personnages très expressifs. Il y a de très jolies scènes.

L’édition est dans les standards de l’éditeur, avec un papier souple, sans transparence et une qualité d’impression correcte. Nous avons droit à une illustration couleurs en ouverture sur papier glacé. Nicolas Pujol signe une traduction très agréable. En revanche, je n’ai pas compris la mention « Pour public averti » en quatrième de couverture car il n’y a aucune scène érotique.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Taifu Comics.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

Avec Nagahama to be, or not to be, Scarlet Beriko nous livre une tranche-de-vie légère, chaleureuse qui sent bon les embruns marins. On en redemande.

Envoi
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