Une Belle-fille à croquer

Avis principal par ladybird3000

Après la série Il était une fois la belle-mère de Cendrillon qui revisite, comme son nom l’indique, le conte de Cendrillon, je vous parle aujourd’hui de la série Une belle-fille à croquer qui revisite cette fois le conte de Blanche-Neige. Cette série est disponible sur la plateforme Piccoma avec déjà 112 chapitres, soit presque l’ensemble des trois premières saisons comptant 40, 36 et 43 épisodes. A l’origine, il s’agit d’un roman qui compte un peu plus de 200 chapitres.

Nous suivons Abigaïl, ou plutôt la personne qui vient de se réincarner en elle. Dans son monde d’origine, elle était créatrice de mode pour enfants, malmenée par ses collègues et la société en général à cause de son apparence qu’ils trouvaient disgracieuse et trop imposante. Mais dans ce nouveau monde fantastique, elle se retrouve dans le corps de la belle-mère de Blanche. Son apparence est parfaite en tout point, si ce n’est l’expression de mépris qu’elle renvoie lorsqu’elle essaie de sourire. Cette nouvelle Abigaïl ne souhaite pas continuer à malmener Blanche, d’autant plus qu’elle la trouve tellement mignonne, qu’elle n’a qu’un souhait : se rapprocher de la petite et pouvoir l’habiller avec de mignons vêtements.

J’aime beaucoup cette série, notamment grâce au personnage de Abigaïl. Au début, elle est assez drôle car elle essaie d’effacer la mauvaise image qu’elle renvoie, mais ce n’est pas toujours chose facile, car ses actions et son sourire en coin la font passer pour la vilaine qu’elle a toujours été, ou plutôt que la véritable Abigaïl était jusqu’à présent. J’aime bien aussi Blanche qui est vraiment trop choupie. Elle est la bonté incarnée et va pardonner à sa belle-mère, même s’il est difficile de lui faire confiance au début. Nous avons ensuite le roi, qui semble assez froid au premier abord. Il est fermé, ne s’ouvre ni à la reine, qu’il semble mépriser, ni à sa fille qu’il ne considère pas vraiment comme telle. Plus tard dans la saison, nous comprenons ce qu’il a vécu en tant que prince héritier et cela permet de s’attacher à lui au fur et à mesure. Enfin, nous avons Veritas, le miroir, que j’aime beaucoup aussi. C’est le confident d’Abigaïl, il va lui être d’une grande aide, même s’il rechigne un peu au début.

L’intrigue est simple : Abigaïl veut se rapprocher de Blanche et la chouchouter. Au début, son passé la freine, tout comme les a priori des autres. Mais elle va avancer un pas après l’autre pour faire changer les choses. Elle va même venir en aide à la petite qui apparemment, ne devait pas se méfier seulement de sa belle-mère. Plus l’histoire avance, plus Blanche s’épanouit, et c’est chouette à voir. La relation entre les trois membres de la famille va petit à petit changer, pour le mieux. Il y a également tout un tas d’autres personnages qui gravitent autour du couple royal, et cela permet d’apporter d’autres éléments à l’intrigue.

Les dessins sont jolis et lumineux. J’aime bien le sourire sournois d’Abigaïl, cela apporte un certain décalage. Les vêtements sont beaux et élaborés, surtout en avançant dans l’histoire, puisque la reine va utiliser ses connaissances pour créer de nouveaux vêtements, qui ne seront pas toujours au goût des membres de la cour.

Fiche réalisée grâce au service de presse de Piccoma | Crédits images : © 2021 / Mo9Rang / A Tempo Media