A Sign of Affection

Avis principal par Beldaran

Résumé : Yuki, une étudiante sourde, se retrouve un jour en difficulté lorsqu’un élève de son école, Itsuomi, lui vient en aide. Pourtant, Itsuomi n’est pas du tout déconcerté par le fait qu’elle n’entende pas et interagit naturellement avec elle. Alors qu’il l’entraîne progressivement vers un nouveau monde, Yuki commence à éprouver des sentiments pour Itsuomi… Source : Crunchyroll.

Ce fut la semaine des fins d’animés de saison ainsi après Frieren et Les Carnets de l’apothicaire, A sign of affection s’est achevé sur un merveilleux douzième épisode.

La série adapte le manga éponyme du duo Suu Morishita, toujours en cours avec 10 volumes et dont les huit premiers tomes sont disponibles en France aux éditions Akata. Je n’ai lu que le premier tome que j’avais apprécié mais l’adaptation animée a très bien réussie son coup car j’attendais chaque épisode avec impatience. D’ailleurs, l’animé adapte plus ou moins les six premiers volumes du manga et propose une fin satisfaisante si une saison 2 ne voyait pas le jour.

A Sign of Affection est une romance universitaire où les deux étudiants élargissent, enrichissent leur univers respectif. Yuki est une étudiante sourde, aidée par Itsuomi un étudiant qui a la bougeotte et qui voyage dès qu’il le peut. La surdité de Yuki est, je trouve, assez bien traitée. Il est aisé et triste d’observer que c’est à elle de s’adapter dans ce monde qui ne fait pas grand-chose pour lui faciliter la vie. D’ailleurs, même ses propres parents n’ont pas daigné apprendre la langue des signes pour communiquer. C’est à Yuki de lire sur les lèvres et d’utiliser son téléphone. C’est assez rageant, surtout qu’il semblerait que cela soit courant. Sa routine estudiantine explose au contact de Itsuomi, qui de curieux passe à totalement fascinée par la jeune fille. Si les sentiments de Yuki fleurissent vite, ceux d’Itsuomi s’expriment peut-être de manière plus maladroite mais et c’est important, il respecte Yuki et ne dépasse par les limites, même s’il peut être tactile. Leur relation se développe en douceur dans une ambiance profondément chaleureuse, mon petit cœur a fondu. Même si, le fait que Yuki marche derrière lui parce qu’elle est gênée, bon voilà.

Le dernier épisode conclu la saison en beauté. Il est très beau et en plus, certaines personnes aux yeux de lynx ont repéré le passage des deux personnages de Hibi Chouchou – Edelweiss & Papillons, précédente série du duo. Cet épisode a été traité de manière que même s’il n’y a pas de suite et bien, ce n’est pas dérangeant car le boulot est bel et bien fait.

Notre petit couple est entouré de personnages secondaires attachants à l’image de l’amie de Yuki, Rin et de celui de Itsuomi, Kyouya. Ils sont choux tous les deux. Cependant, celui qui a fait couler le plus d’encre est Oushi qui est le type même de personnage que j’apprécie moyennement. Il applique à la lettre le « qui aime bien châtie bien » et se comporte comme un gosse horripilant. Itsuomi le remet, un peu, dans le droit chemin et j’ai commencé à l’apprécier dans les dernières secondes de l’épisode 12, ahah.

Si j’ai autant aimé le visionnage c’est grâce à la réalisation. Quel bonheur de suivre une adaptation de shôjo aussi soignée, dans le moindre détail. L’anime joue avec les éléments du décor pour renforcer un dialogue ou encore avec les sons lorsque Yuki perd pied dans un monde qui ne fait pas d’effort d’adaptation. L’atmosphère douce et chaleureuse est renforcée par les ajouts réguliers de couleurs en fond. L’expression des personnages est vraiment soignée, j’adore leurs bouilles quand ils sont interloqués. Le dernier épisode (oui toujours lui) est parfait pour cela.

L’opening est un concentré de douceur tandis que l’ending donne le sourire.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.