Avis principal par Beldaran
Résumé : Un territoire défendu, plongé dans une atmosphère hostile…C’est là que vit un peuple de créatures étranges qui, autrefois, dominait et dévorait les hommes. Salifie est la 99e sacrifiée offerte à leur terrifiant roi. Ayant été élevée pour devenir une offrande, la jeune fille ne craint pas ce souverain et attend sagement la nuit de la cérémonie. Lorsque celle-ci découvre les secrets de ce roi qui n’a pas de nom, le destin prend un tournant inattendu pour ces deux êtres que rien ne devait rapprocher… Source : Pika
Les adaptations de shôjo manga sont devenues particulièrement rares alors, lorsqu’il y en a une qui sort : c’est la joie, c’est la fête, surtout quand il s’agit d’un titre de fantasy.
L’annonce a été faite à la sortie du 15e et dernier tome au Japon en janvier 2021. Nous découvrons la série au printemps 2023, diffusée sur Crunchyroll. Les 24 épisodes devraient couvrir l’intégralité de l’histoire. Le manga a été publié par les éditions Pika et les quinze volumes semblent disponibles. Au Japon, l’autrice a publié un chapitre spécial pour l’occasion en avril 2022 avant de lancer un spin-off au mois d’août de la même année, s’attardant sur une nouvelle génération de personnages.
Du manga, je n’ai lu que les deux premiers tomes car il me manquait un petit quelque chose pour totalement accroché. J’ai regardé les sept épisodes disponibles (ils correspondent aux trois premiers tomes) en deux jours et l’ensemble est plutôt sympa à suivre.
Nous sommes dans un univers où un statu quo fragile règne entre humains et créatures : chacun chez soi et les moutons cornus seront bien gardés.
Les créatures avaient tendance à bouloter des humains mais leur roi actuel a mis fin aux massacres. Cependant, en échange les humains envoient un sacrifice par an, une jeune fille (classique). La 99e qui se soumet à l’épreuve est Salifie. Elle n’a pas froid aux yeux et n’a absolument pas peur de l’imposant roi des créatures car elle sait qu’elle s’apprête à mourir. Naturellement, l’histoire évoque celle de La Belle et la Bête mais la ressemble s’arrête au titre, le récit se développant dans un cadre qui lui est propre.
Le premier épisode avance vite et nous offre une révélation divulgâchée par l’opening qui aura son importance par la suite. De manière générale la narration est menée tambour battant et le fonctionnement de l’univers se révèle par petites touches par le biais des personnages.
La relation qui se développe entre le roi des bêtes et Salifie peut laisser perplexe au début, tant les réactions de la jeune fille sont étranges alors que du côté du roi c’est calé. C’est un point qui m’avait également dérangé dans le manga. Heureusement, l’apparition de protagonistes secondaires intéressants, gomme cette impression en demi-teinte.
L’histoire se suit bien, malgré des aspects classiques. Le coup du rival humain, ami d’enfance, bon voilà. M’enfin il est utile pour comprendre la haine humains/créatures : la haine nourrit la haine. La thématique des apparences est également bien traitée et sert le récit.
L’arrivée de Salifie met en exergue des problèmes internes au royaume des bêtes, composé de différents pays et donc de multiples peuples qui ne s’entendent pas forcément. Le roi est un modéré qui souhaite maintenir la paix avec les humains et la stabilité à l’intérieur de son royaume : importante entreprise. Néanmoins, des complots sont ourdis dans l’ombre.
Malgré cela, l’histoire s’intéresse surtout aux personnages. Salifie a appris très jeune qu’elle serait sacrifiée. Il est évident que de son point de vue les monstres, ce sont les humains. Cela explique sûrement son comportement et ses réactions qui ne font pas naturelles. Elle reste totalement naïve en interactions sociales mais cela s’arrange grâce à ses nouveaux amis. J’adore la princesse Amito qui est touchante et drôle. Elle est la première amie de Salifie et l’aide à comprendre ses sentiments pour le roi. Le roi, eh bien, Salifie bouleverse la route solitaire qu’il s’était tracé puisqu’elle est la seule à connaître son secret. Elle lui apporte une certaine sérénité. Ses sentiments envers la jeune humaine sont clairs dès le début. A voir comment le petit couple évoluera.
Nous avons droit à des mascottes : Cyc et Lope sont incroyables, quelle idée géniale ! Plus tard apparaît un piaf vulgaire mais attachant.
D’ailleurs le bestiaire est très riche. L’autrice s’est fait plaisir dans le design des créatures emprunté à différentes mythologies.
L’animation fait le boulot mais je m’attendais à mieux. Il y a des couacs de proportions par moment et les scènes d’action sont décevantes. Les décors sont limités. Heureusement, l’ensemble est coloré.
Les musiques sont plaisantes. J’aime beaucoup l’opening qui a un côté aventure épique et l’ending est très chouette aussi.
Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.
En conclusion
La Princesse et la Bête propose une romance dans un univers de fantasy très sympa à suivre.
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