Pour mon dernier conseil shôjo, j’ai choisi une épopée fantastique se déroulant dans un univers oriental extrêmement riche et bien construit, série qui peut être considérée comme la descendance spirituelle de Basara dessinée par Yumi Tamura (oui cette phrase est beaucoup trop longue et je ne vous ai toujours pas donné le titre mais vous l’avez sûrement deviné, non ?), naturellement, je veux parler de Yona – Princesse de l’Aube.
Le titre, dessiné par Mizuho Kusanagi, est publié au Japon depuis 2009 dans les pages du Hana to Yume des éditions Hakusensha. Cette saga fleuve compte actuellement 39 volumes tandis que le quarantième est prévu pour le mois prochain au Japon. En France, ce sont les éditions Pika qui se sont attelées à la publication et le 37e tome est paru en novembre dernier. L’éditeur a lancé une grande vague de réimpressions des volumes indisponibles donc la série peut être débutée sereinement. Pour ma part, j’ai profité de l’occasion et dévorer les quinze premiers tomes en très peu de temps : suis devenue accro quoi. D’ailleurs, c’est suite au débat autour de l’absence de collector pour ce titre qu’est né le #libérezlesshôjos
A noter que le manga a bénéficié d’une excellente première saison en série animée produite par le studio Pierrot en 2014 (année de l’arrivée du manga en France) et disponible sur la plateforme Crunchyroll. Malheureusement, il n’y a jamais eu de suite.
Sur Manga News, deux formidables dossiers ont été réalisés par Jojo81/Meloku (dossier 1 et dossier 2) dont j’encourage fortement la lecture afin de découvrir la richesse de ce shôjo manga.
Résumé :
Yona, princesse du royaume de Kôka, a grandi dans l’insouciance, choyée par le roi et protégée par son garde du corps et ami d’enfance, le puissant guerrier, Hak. À l’approche de ses 16 ans, Yona est heureuse : son cousin et amour secret, Soo-won, vient lui rendre visite pour célébrer son anniversaire. Mais ce soir-là, une terrible tragédie survient et sa vie va être bouleversée à jamais !
