Ayant un grand faible pour les shôjos des années 70-80, pour mon premier conseil, j’ai choisi une série que j’ai découverte par sa version animée durant mon adolescence et qu’on a dû attendre longtemps pour la publication complète en France. Il s’agit de Lady ! de Yôko Hanabusa, connue dans nos contrées sous le nom de Gwendoline.
La série était connue en France par son adaptation anime de 57 épisodes par le studio Toei Animation, diffusée au Japon entre 1987 et 1989 et en France à partir du septembre 1989 sur La Cinq (puis rediffusée sur différentes chaînes). Le manga d’origine a été initialement prépublié au Japon dans le magazine Hitomi entre 1986 et 1993 et édité en douze tomes par Akita Shoten. En France, les deux premiers tomes ont été publiés en quantité limitée en 2007 aux éditions Digiclub mais il a fallu attendre la réédition par Isan manga entre juin 2015 et 2018 pour avoir la série complète.
Il s’agit d’une édition de luxe en six tomes qui regroupe deux tomes en un dans un grand format (d’environ 21,2 x 15,4cm). La couverture est rigide et les pages sont plutôt fines. Le prix peut refroidir certains mais c’est vraiment un plaisir de retrouver cette œuvre dans une belle édition.
On suit les aventures de Gwendoline qui commencent par son arrivée du Japon à l’Angleterre à l’âge de cinq ans pour vivre aux côtés de son père, un noble anglais. La série est aussi inspirée de Candy de Kyoko Mizuki et Yumiko Igarashi, mon manga préféré, qui n’est malheureusement plus disponible depuis longtemps. On voit la ressemblance surtout au niveau des dessins et du design des personnages. On retrouve des clichés des shôjos de l’époque et c’est un peu naïf par moment. Si vous aimez les œuvres nostalgiques, ou êtes curieux de découvrir les shôjos de l’époque, je vous le conseille.
Résumé :
Après avoir perdu sa mère dans un tragique accident, la petite Gwendoline vient habiter dans le grand manoir anglais de son père, qu’elle ne connaît que très peu, le Vicomte de Marble. Elle se retrouve vite confrontée à sa demi-soeur Annie, et surtout, à la Baronne de Wibbery qui souhaite épouser son père pour s’emparer de son titre…
Heureusement, ses deux jeunes voisins, Arthur et Edward, l’aideront à supporter toutes ces épreuves.
