Otome Game

Otome Game

Résumé :

Après une mort peu glorieuse, me voilà réincarnée dans la peau de Catarina, la méchante aristocrate du jeu de séduction qui occupait tout mon temps ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que mon avenir n’est pas radieux, car je n’ai que deux options : l’exil ou la mort ! Quelles sombres perspectives pour une réincarnation ! Je vais devoir trouver le moyen d’éviter le destin funeste qui m’attend sans l’aide de personne ! Source : Delcourt/Tonkam

Avis principal par Beldaran

Au mois d’avril, les éditions Delcourt/Tonkam nous ont proposé l’adaptation en manga des aventures de Catarina avec Otome Game, que nous connaissions déjà, grâce aux deux saisons animées, My Next Life as a Villainess: All Routes Lead to Doom!, diffusées sur la plateforme Crunchyroll en 2020 et cette année. Le manga est dessiné par Nami Hidaka. Il est publié par les éditions Ichijinsha et compte actuellement 7 volumes. Derrière ces deux adaptations se cache le light novel écrit par Yamaguchi Satoru, toujours en cours de publication avec 11 tomes.

Ce premier volume correspond aux trois premiers épisodes de l’adaptation animée donc pas de surprise si vous l’avez vu. Je n’ai pas noté de différences majeures entre les deux media. La lecture s’est révélée très sympa mais le tome est particulièrement verbeux.

La première page nous annonce le basculement du personnage dans un nouvel univers suivant la formule classique de tout isekai qui se respecte. Nous la découvrons réincarnée dans le corps de la petite fille d’un duc, Catarina Claes. Les souvenirs de son ancienne vie lui reviennent en bloc et suite à un quiproquo, elle réalise qu’elle a été catapultée dans le jeu de drague, Fortune Lover mais pas dans n’importe quel rôle, celui de la vile aristocrate qui connaît un destin funeste.

Ce postulat permet d’obtenir une histoire originale et prenante. J’adore les Catarina Live qui nous entrainent dans les réunions de crise intérieures de l’héroïne qui va tout donner pour survivre. Dans ce tome, Catarina rencontre les six premiers personnages et inconsciemment, souvent, modifie le cours du jeu car elle agit de manière naturelle et pas comme une duchesse. D’ailleurs, sa mère s’emploiera de manière musclée à la maintenir dans son statut de noble mais c’est peine perdue.

Dans ce tome défile l’enfance de Catarina et de ses nouveaux camarades. L’histoire prend son temps pour les introduire donc c’est assez lent. Je l’ai déjà indiqué mais l’ensemble est verbeux, très, trop verbeux. Cela rend la lecture assez poussive par moment. Certaines pages sont noyées sous le texte. Cependant, l’humour est là et bien exploité, avec de nombreux décalages provoqués par Catarina qui est souvent à côté de ses chaussures et dont les réactions ne collent pas à celles d’une artistocrate. Résultat, elle pousse les autres à changer, elle a un effet positif sur leurs comportements.

Le tome s’arrête sur l’entrée de tout ce beau monde à l’académie de magie.

C’est un univers idyllique qui nous est présenté qui évoquerait le début du XIXe siècle européen La plèbe est exclue du schéma, cela est renforcé par le fait que seuls les êtres de classes sociales supérieures maîtrisent la magie. Pour le moment, le monde n’est pas développé.

En bonus, nous avons droit à la fin du tome à un chapitre du roman qui lance l’arc de l’Académie.

Les personnages sont nombreux et incarnent tous les stéréotypes des jeux de dragues mais c’est normal. Catarina est touchante mais plutôt bête. Elle agit avant de réfléchir et dévore tout sur son passage. Elle adore les sucreries. Elle cherche des solutions pour éviter les sorts dramatiques qui l’attendent mais ses idées sont naïves. Elle ne saisit pas toutes les subtilités des comportements des personnages masculins ce qui se transforme en comique de répétition et si vous avez vu l’anime vous savez que cela ne va pas en s’arrangeant.

Les dessins sont agréables, notamment le design des personnages qui est sympa. Ils sont très expressifs. En revanche, du côté des décors, c’est assez décevant. Quand il y a en a, cela fait décor de théâtre et le rendu est assez froid.

En ce qui concerne l’édition, les effets brillants sur la jaquette sont du plus bel effet. La qualité d’impression est correcte et la première illustration couleurs est appréciable. Cependant, même remarque que pour les éditions Mangetsu, la couverture est beaucoup trop souple, ce qui n’est pas agréable. La traduction, signée Josua Lafitte, est correcte.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Delcourt/Tonkam.

  • Scénario
  • Dessin
3

En conclusion

Otome Game s’offre un premier tome introductif, un peu lent mais convainquant. Pas de surprise si vous avez déjà vu l’adaptation animée.

Envoi
User Review
0 (0 votes)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.