Avis principal par Beldaran
Résumé : Tout débute au 19e siècle à Paris, dans un monde habité par les humains et les vampires. Noé, un jeune vampire, se rend à la capitale pour trouver le Livre de Vanitas, un grimoire qui aurait le pouvoir de jeter une malédiction sur ses semblables. Malheureusement, il est mêlé à un conflit à bord de l’aéronef qui le mène à Paris, et se retrouve nez à nez avec un médecin pour vampires nommé Vanitas, qui tient en ses mains le grimoire que Noé recherche… Cette rencontre marque le début du récit de deux êtres qui tenteront de sauver les vampires d’une terrible malédiction ! Source : Wakanim
La saison dernière a été diffusée sur Wakanim la première partie, en 12 épisodes, de l’adaptation animée du manga, Les Mémoires de Vanitas. La suite reprendra en janvier. L’anime adapte les 24 premiers chapitres du manga de Jun Mochizuki qui est toujours en cours de publication au Japon avec neuf volumes. En France, il est édité par les éditions Ki-oon qui publieront le tome 9 à la fin de ce mois-ci. C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé le binôme, Noé / Vanitas. L’adaptation est fidèle à l’œuvre d’origine, malgré quelques inversions et suppressions de scènes. A noter que la série est disponible en VOSTFR et en VF.
Edit : la série animée est disponible sur la plateforme Crunchyroll depuis le 31 décembre dernier et les 12 premiers épisodes sont visionnables en VF.
Bienvenue dans un Paris steampunk du XIXe siècle où se côtoient, plus ou moins en bonne intelligence, vampires et humains. L’histoire nous propose de suivre un vampire, Noé, d’une grande candeur, qui est à la recherche du grimoire de Vanitas, lié à un vampire maudit, dit de la lune bleue. Sa rencontre improbable, avec un humain, surnommé Vanitas, l’entraine dans de nombreuses aventures qui questionnent la nature même des vampires ainsi que le lien vampire/humain. De prime abord l’intrigue apparaît comme assez simple, cristallisée autour de la quête d’un ouvrage. Cependant, plus les épisodes défilent et plus elle gagne en épaisseur, notamment grâce à sa formidable palette de personnages et son univers qui se révèle particulièrement riche.
L’histoire est bien rythmée et alterne avec brio moments dramatiques et phase de comédie. Certains éléments nous sont donnés mais le récit reste intriguant car persiste de nombreuses zones d’ombre. J’ai trouvé que des passages intenses qui m’avait scotchée dans le manga, avaient moins d’impact dans l’anime, à cause d’une mise en scène plus simpliste. Néanmoins, lorsque les angles de vue reprennent ceux du manga, c’est du tout bon.
La majeure partie des épisodes se déroule à Paris (la version humaine et vampirique). La différence entre les deux villes est subtile mais bien rendu.
Mine de rien, cette première partie pose les bases d’un récit plus complexe que prévu, de manière efficace, en multipliant les sous-intrigues, avec notamment l’arrivée de la bête du Gévaudan. D’ailleurs, pour vous rendre en Lozère, le départ n’est pas de Gare du nord alors soyez vigilants.
L’histoire est trépidante et on s’y attache grâce à des personnages hauts en couleur, notre duo improbable en tête. Noé est un vampire qui s’émerveille d’un rien, qui se perd facilement et qui est d’une grande naïveté, ce qui lui vaudra quelques ennuis. Parfois, il a des fulgurances de charisme, notamment lorsqu’il est en compagnie de son amie d’enfance, Dominique de Sade qui est un protagoniste incroyable. Noé se trouve lié à un être explosif qui s’exprime, beaucoup, l’humain, Vanitas. Il est moins lisse que son compère vampire, plus torturé. Si le passé de Noé nous est révélé, celui de Vanitas demeure mystérieux, même si quelques menues informations sont données. Ils forment un excellent duo tous les deux, leurs caractères se complétant parfaitement. Je n’oublie pas le chat, Murr, toujours assorti à son maître. De multiples personnages gravitent autour d’eux. Ils ne sont pas tous très développés pour le moment mais ils sont nombreux à être attachants et bien délirants. Ce qui est assurément, une marque de fabrique de Jun Mochizuki.
Les graphismes font la force du manga et dans l’ensemble ils sont respectés pour l’adaptation animée. L’animation est à la hauteur du matériau de base donc c’est très beau. Les scènes d’action sont fluides. C’est coloré lorsqu’il le faut. J’apprécie le passage lorsque Vanitas utilise le livre.
Les musiques sont bonnes et collent parfaitement à l’ambiance. L’opening, Sora to Utsuro chanté par sasanomaly, est sympathique mais l’ending, 0 interprété par LMYK, est incroyable.
En conclusion
Adaptation réussie pour Les mémoires de Vanitas qui nous offre une histoire intrigante, dans un univers riche, portée par un duo de personnages détonants. Vivement la suite !
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