Chillin’ Life in a Different World

Avis principal par Beldaran

Si vous appréciez les titres isekai, les éditions Meian en possèdent quelques-uns dans leur besace, dont Chillin’ Life in a Different World, sorti à la fin du mois de mars dernier et dont les 3 premiers tomes sont disponibles aujourd’hui.

Le manga, dessiné par Akine Itomachi, compte actuellement 5 volumes. Il adapte le light novel écrit par Miya Kinojo et illustré par Katagiri, toujours en cours de publication avec 7 tomes aux éditions Overlap.

Ce tome introductif reprend tous les codes propres au genre, de l’invocation du héros au roi démon, en passant par le bestiaire et les humains sournois. Cependant, une subtilité fait son apparition, apportant une légère touche de nouveauté, le héros Banaza ne vient pas de notre monde mais d’un autre univers de fantasy. Ce n’est pas révolutionnaire comme procédé mais il faut reconnaître que c’est plaisant, surtout que le personnage porte le récit.

Banaza était un marchand donc il souhaite mener une vie tranquille, suite à un passage remarqué, pas en bien, au château du royaume magique de Cryroad. Il s’agit d’un lieu qui convoque des héros à la pelle pour lutter contre le roi démon car ils accèdent à des capacités supérieures aux humains sur place. Le héros choisit est l’incarnation du cliché même avec son apparence et ses stats mais on se dit que ce roi l’a mérité, vu les événements.

Comme l’a indiqué l’éditeur, lors de sa campagne promotionnelle, Banaza suite à un minable affrontement devient infiniment puissant mais comme personne ne lui a expliqué le fonctionnement du bidule, il y va au petit bonheur la chance. Son objectif est de redevenir marchand loin des tractations politiques. Ses pas le guident à la Guilde des aventuriers et tout s’enchaine rapidement, sa rencontre avec des combattantes et surtout Fenrys. D’ailleurs, le coup de l’épouse m’a tué, tellement cela sort de nulle part.

Finalement, nous sommes face à une narration linéaire et classique. Il n’y a aucune véritable surprise, seuls quelques points, déconcertants, comme l’épouse ou le truc avec l’ours Barjos. Dans l’ensemble, la lecture n’est pas désagréable mais pas franchement emballante non plus. Il faut voir si par la suite, l’aspect « marchand » incarné par Banaza prendra le dessus sur la partie affrontement avec le roi de démon, ce qui serait plus intéressant à suivre. Cependant, vu les deux dernières pages cela s’annonce difficile.

Les dessins ne sont pas originaux pour un sou mais sont soignés. La mise en scène est efficace et il y a des pleines pages sympas. Le design des personnages est classique. Les méchants possèdent la tête de l’emploi.

L’édition est correcte, dans les standards de l’éditeur. Nous avons droit à des premières pages couleurs, ce qui est appréciable. La traduction, signée Célia Chinarro, fait le travail.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Meian.