XBlade

Avis principal par ladybird3000

XBlade est une série qui ne m’a pas convaincue entièrement. Elle est constituée de deux saisons, XBlade étant la première et XBlade Cross la seconde. La première saison est constituée de trois parties. Cela n’est pas marqué dans les volumes, mais on peut le remarquer au dos des tomes : à partir de la partie 2 on a « Tokyo 13th District » puis « Paradise Lost » inscrit au dos des volumes. Je n’ai pas été convaincue entièrement pour le moment car cette première saison ne peut pas se lire seule, puisque rien n’est terminé, pas même un peu. J’écris cette chronique en n’ayant pas encore commencé la saison 2.

Autre chose qui m’a intriguée, c’est la mention « Blade Project since 1993 » sous le titre des volumes. Après recherche, il s’avère que le scénariste avait déjà réalisé une série intitulée Blade en 3 volumes en 1993 qu’il avait lui-même dessinée. Son histoire présente des similitudes avec XBlade mais les personnages sont différents. Dans celle-ci, deux samurais sont projetés à notre époque et se battent à l’aide d’armes qui sont en réalité des jeunes filles.

Mais revenons en à XBlade. On va suivre les aventures d’Haru. Après une catastrophe qui a dévasté Tokyo il y a quatre ans, une partie de la ville a été condamnée. Haru est le seul rescapé de cette catastrophe, dans laquelle il a perdu sa famille. A présent, il vit soutenu par ses deux amis Kazunari et Sanae. Haru est un garçon bagarreur qui n’en fait qu’à sa tête au grand dam de son amie Sanae. Un jour, il tombe sur un homme se battant seul contre plusieurs hommes en costume noir. Celui-ci se bat à l’aide d’une épée et Haru n’arrive pas à suivre ses mouvements. Pendant la bagarre, il attrape une épée au sol et il semble voir l’image d’une jeune fille pendant un instant. Ramenant l’épée chez lui, il se rend compte au petit matin que l’épée est en fait devenue la jeune fille vue la veille, Mana.

J’ai plutôt bien aimé l’histoire, même si je trouve qu’il y a pas mal de choses un peu brouillon. Haru se retrouve donc avec Mana, un fourreau humain, c’est-à-dire une humaine qui a été transformée en épée. Le problème, c’est que deux groupes de personnes veulent la récupérer par tous les moyens : les hommes en costume noir qui font partie de l’Aoikikan, et les sept fourreaux dont fait partie l’homme qu’Haru a vu se battre avec une épée. Haru se retrouve donc pris entre deux feux. En plus de cela, par moments on voit surgir certains souvenirs qu’il a de la catastrophe de Tokyo. Celui-ci ne se souvient de rien et ces souvenirs remontent à la surface par moments. On commence donc à penser que ce n’est pas une coïncidence s’il a ramassé Mana et que tout cela est lié au 13ème district, la partie de Tokyo qui a été condamnée suite à la catastrophe.

En fait, ce qui fait défaut à cette série, c’est le manque d’explications. On nous balance tout à la figure, parfois sans explications, parfois avec des explications plutôt confuses. Et on a donc du mal à comprendre ce qu’il se passe réellement. C’est cela qui m’a un peu déçue, car l’idée de l’histoire est plutôt intéressante en elle-même. Il manque juste un peu d’explications. En fait, par moments on a des passages où les personnages expliquent la situation en reprenant plusieurs éléments, mais c’est tellement confus qu’on ne s’y retrouve pas forcément. Voilà donc où j’en suis avec cette première saison : c’est sympa, il y a des combats de fou, mais l’histoire en elle-même est un peu confuse. J’ai plutôt bien compris la position de chaque groupe et leurs intentions, cependant la catastrophe de Tokyo n’est vraiment pas bien expliquée. Ce qui m’a un peu dérangée aussi, c’est que les 2-3 derniers tomes sont centrés sur tout autre chose. On n’y voit plus Haru qui pourtant était en train de partir pour un combat intéressant. Et on revient vers ses deux amis. Cela m’a un peu dérangée, surtout en sachant que c’est cela qui clôture la saison 1. J’attends donc de lire la saison 2, en espérant revenir dans le vif du sujet.

Concernant les dessins, je les trouve plutôt bien faits et sombres par moment, ce qui colle parfaitement avec l’histoire. Cependant, il y a parfois des problèmes de proportions et les visages sont parfois dessinés bizarrement : avec des fronts trop larges ou des yeux trop tombants. Par contre, les combats sont plutôt fluides.