Avis principal par Kûkaku
Après un début qui pourrait paraître plutôt banal, ce manga s’est en fait révélé très intéressant.
En effet, on commence avec une présentation cliché des personnage, lors de la rentrée des classes. L’héroïne étant petite, très petite, la mangaka s’en sert comme gag principal si je puis dire, comme dans Hiyokoi pour les connaisseurs. Et encore une fois, comme dans Hiyokoi, lors de son introduction orale, notre petit Choko se fait interrompre par un beau jeune homme taciturne (Les fans de Ren de Strobe Edge devrait apprécier, c’est un peu sa version blonde qui apparait ici~), Chiharu, qui est en fait son ami d’enfance. Cependant, l’on découvre plus tard, lorsque Choko se fait, hum, peloter? dans le métro, sa véritable personnalité, froide, mais qui sait dire et faire ce qu’il faut lorsqu’il le faut.
Commence ensuite réellement l’histoire, lorsque Chiharu oublie son parapluie, et que Choko décide de revenir en arrière pour lui ramener. Elle le rencontre, mais celui ayant déjà enlevé son uniforme, elle décide de le suivre pour savoir où il se rend. Une scène plutôt bizarre avec des chats en furie (ça fait peur en fait, quand j’y repense), l’amène à se réfugier dans une sorte de dépôt à ordure camouflant en réalité un ascenseur. Elle arrive alors dans un club souterrain, où elle entend quelqu’un prononcer le nom de Chiharu. Sa curiosité piquée au vif, Choko décide donc de « visiter » l’endroit, mais se fait avoir par un des host, qui lui déclare alors qu’elle ne pourra plus jamais quitter cet endroit, et ce, jusqu’à la fin de sa vie…
Et enfin, l’on rentre dans le vif du sujet! Suite à cette déclaration, la mangaka nous sert habilement une histoire qui relie le club à Chiharu et à Choko, avec des disparitions et meurtres à la clé, et un scénario que j’ai trouvé très bien travaillé et surtout très bien pensé. La dimension mystérieuse est très bien mise en place, et le filtrage des informations permettant de faire avancer « l’enquête » est très bien géré, les réponses sont dévoilées à petites doses, juste ce qu’il faut, chose plutôt rare dans les shôjos. C’est cette atmosphère plutôt sérieuse, et qui ferait presque Policier qui m’aurait incitée à le classer en tant que Josei plutôt que Shôjo pur, parce que certes, on espère le développement d’une relation amoureuse entre Chiharu et Choko, mais c’est quand même l’intrigue entourant le club qui prend une grande part du manga.
Relation, relation, la, à vif, je ne pourrais pas dire si celle ci est bien traitée et satisfaisante, puisque je ne m’en souviens plus vraiment, mais je me souviens que ce que j’avais lu m’avait vraiment laissé une très bonne impression~
Et puis sinon, en plus d’être intéressant, il est vraiment plaisant à lire, puisque les personnages ne sont pas énervants, et que les graphismes sont vraiment jolis. A vrai dire, j’ai commencé Mayonaka no Ariadone après avoir lu Kare wa Diablo!, avec seulement 3 chapitres de disponibles, et Veins, un oneshot, de la même mangaka. J’ai plutôt apprécié Veins, mais je ne peux pas vraiment me prononcer sur Kare wa Diablo! vu le petit nombre de chapitres dispo, donc j’avouerais que ce qui m’a incité à commencer MnA était que j’avais beaucoup apprécié les graphismes des deux autres oeuvres, et que je voulais donc en voir et savoir plus sur la mangaka~
Et au final, je peux dire que je n’ai pour l’instant pas été déçue, et que j’attends avec impatiente la sortie de la suite~
En conclusion
En bref, de ce que j’ai lu, j’ai vraiment trouvé que c’était un très bon mangas, en tout point, et qui change un peu des shôjos habituels.
Et je le recommande bien évidemment à la lecture, parce qu’il est bien intéressant et sympathique à lire~
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