Avis principal par Beldaran
Résumé : Souffrance, regrets, humiliations… les sentiments négatifs que ressentent les humains se transforment peu à peu en fléaux se cachant dans notre existence. Sévissant dans le monde entier, ils sont capables d’entraîner les gens dans de terribles malheurs et, parfois même, jusqu’à la mort. De plus, ces créatures ne peuvent être exorcisées que par un autre fléau. Lycéen ordinaire, Yuji Itadori est toutefois doté d’une force physique hors du commun. Un jour, pour sauver un ami attaqué par un fléau, il mange un des doigts du démon à deux visages, devenant à son tour un fléau. Source : Crunchyroll
La série animée adapte de manière particulièrement fidèle le manga de Gege Akutami, toujours en cours de publication dans le Jump avec 13 volumes au compteur. Pour le moment 5 épisodes sur les 24 ont été diffusés. Comme la plupart d’entre vous, j’ai découvert l’œuvre en février 2020 avec la sortie simultanée des deux premiers tomes. J’avais trouvé l’histoire sympa mais sans plus. L’anime a réveillé mon intérêt pour le titre grâce à une réalisation vraiment soignée.
L’histoire pose ses bases de manière assez rapide. Nous découvrons un univers qui ressemble aux nôtres, sauf que le nombre de morts inexpliquées semble être lié à des fléaux. Les fléaux sont des abominations qui naissent des sentiments négatifs humains. Afin de lutter contre ces êtres des exorcistes agissent dans l’ombre. Monstres et exorcistes forment un mélange déjà vu. Cependant, malgré la reprise des codes des shônen nekketsu le résultat est emballant grâce à l’univers développé et aux personnages.
Le premier épisode surprend car modifie la chronologie du manga et je trouve le rendu assez brouillon. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Par la suite, la trame se calque sur celle de l’œuvre originale et hormis quelques ajouts dans les scènes d’action, l’adaptation est fidèle. Nous avons donc un lycéen, Yuji Itadori qui se condamne à devenir le réceptacle du fleau de classe S, Sukuna, ce qui n’est pas du goût des chefs de l’organisation des exorcistes. A partir de cet instant, la narration se veut linéaire avec la découverte de l’organisation, de nouveaux camarades et de professeurs. La routine se brise avec l’épisode 5 qui surprend dans sa construction par rapport à une séquence mais qui lance en même temps un tournoi, élément au combien classique.
Pour le moment l’anime conserve un bon rythme entre phase de combats et période d’explications/informations sur l’univers. L’humour occupe également une place importante et pour l’instant sonne juste, si nous y sommes réceptifs (un panda, sérieusement ?).
Une belle galerie de personnages c’est déjà mise en place. Le lycéen Yuji Itadori a choisi le club de spiritisme afin de se la couler douce après les cours. C’est un candide plus fort qu’un humain lambda dont la vie bascule à cause d’une relique du fléau de classe S, Sukuna. Le personnage bien que classique n’en reste pas moins touchant et attachant. Il croise la route de Megumi Fushiguro, brun ténébreux, légèrement renfrogné et exorciste de son état. Satoru Gojo qui s’annonce comme étant le plus balèze des exorcistes, intrigue donc à voir la suite. Ils sont rejoints rapidement par Nobara Kugisaki, lycéenne qui fuit la cambrousse pour rejoindre Tokyo et l’école d’exorciste. Elle est un brin cinglé mais manie le marteau comme personne. C’est un joyeux groupe qui se met en place et qui fait la force de la série.
La réalisation est vraiment bonne, mention spéciale aux scènes d’action qui sont géniales. Cependant, il y a des couacs sur les visages des personnages par moment. Les musiques sont agréables. L’opening est top, le son et les images s’accordent parfaitement et qu’écrire sur l’ending qui surprend et qui déchire.
Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.
En conclusion
Jujutsu Kaisen s’offre un démarrage convainquant grâce à un univers qui ne demande qu’à être exploité et des personnages attachants. Sinon l’ending est formidable.
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