Shinotori – Les Ailes de la Mort

Avis principal par ladybird3000

Âmes sensibles, s’abstenir, voici la nouveauté horrifique des éditions Kazé. Parue au Japon dans un magazine shônen, cette série en 3 volumes paraît chez nous dans la collection seinen de l’éditeur et je peux comprendre pourquoi après avoir lu ce premier tome.

Des hommes masqués détournent un avion dans lequel se trouve Kurô, un criminel accompagné d’un policier. Une petite fille est prise en otage dans le cockpit et alors que Kurô essaie de lui venir en aide, il découvre qu’un carnage s’est produit à l’avant de l’avion. Le pilote est mort, tout comme les malfrats et une sorte d’oiseau énorme l’attaque. Il arrive à se débarrasser de l’oiseau, mais l’avion est sur le point de s’écraser. Alors qu’il a perdu tout espoir, la petite fille qu’il vient de sauver, Toki, l’attrape et s’envole, le sauvant d’un destin funeste. Mais l’horreur est loin d’être terminée.

Je fais partie des lectrices qui aiment bien ce genre d’histoires, malgré l’aspect gore et sanguinolent qui se dégage des pages. J’ai donc apprécié ce premier volume qui soulève déjà quelques intrigues. Il y a tout d’abord ces oiseaux monstrueux qui dévorent les humains. Ce mystère va être en partie dévoilé dans ce premier volume, même si l’origine exacte reste inexpliquée. De plus, il semblerait que quelqu’un soit derrière toute cette histoire et cela sera sans doute plus mis en avant dans le volume suivant.

Il y a ensuite Toki, la petite fille sauvée dans l’avion. Elle est très mystérieuse car elle possède des ailes et des pattes d’oiseau. Pourtant, elle n’est pas violente et vient même en aide aux humains. On ne sait pas d’où elle vient, ni qui elle est vraiment, mais ce qui est sûr c’est qu’elle est un élément clé de l’intrigue.

Enfin, parmi tous les oiseaux, un en particulier revient à deux reprises et il est plus volumineux que n’importe quel autre. Celui-ci apparaît à chaque fois près de Toki, ce qui soulève des questions. Surtout que cet oiseau ne semble pas lui être étranger. La fin du volume ajoute encore une part d’ombre et de mystère qu’il me tarde de découvrir.

Les dessins sont sombres et assez sanglants. Je trouve les oiseaux particulièrement réussis, même s’ils sont parfois aussi un peu répugnants. Et au milieu de tout ce carnage, Toki se démarque par la blancheur de ses ailes et ses sourires qui apportent toujours une touche d’espoir.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Kazé.