Avis principal par Maccha
Après quelques jours de la parution du deuxième et dernier tome de Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai, les éditions Ototo nous a donné l’occasion de nous procurer du premier tome du nouvel arc de la série Rascal. Il s’agit de l’adaptation du deuxième light novel de la série de roman Seishun buta yarō de Hajime Kamoshida en deux tomes à l’instar de celle du premier arc, par un autre illustrateur cette fois-ci, Tsukumo Asakusa.
On est un vendredi 27 juin. L’équipe du Japon gagne un match de coupe du monde et après un mois de confessions répétées Sakuta obtient enfin une réponse positive de Mai. Alors qu’il est tout content, le lendemain alors qu’il se prépare pour aller au lycée, il remarque qu’on est le matin du 27 juin… Il semble être le seul à remarquer que la journée se répète. Heureusement il peut toujours en parler à son amie Futaba pour trouver des explications et ils concluent qu’il s’agit encore d’un syndrome de la puberté, le phénomène paranormal déclenché inconsciemment par un adolescent…
Rascal Does Not Dream of Little Devil Kohai met en avant une camarade lycéenne cadette de Sakuta, à l’inverse du premier arc où Mai était son aînée. L’identité du personnage n’est pas un mystère, vu la couverture et les premières pages : Il s’agit de Tomoe Koga, « la justicière » que notre héros a rencontrée dans de drôles de circonstances lors du premier arc. Il n’y a donc pas trop de mystères sur la personne qui déclenche le phénomène. On avait déjà pu se faire une idée sur le personnage lors du premier arc, une jeune fille toujours collée à son portable ayant peur d’être exclue de son groupe. Ici, on parle des problèmes plus communs aux adolescents que ceux de la jeune vedette Mai dans le premier arc : la peur d’être mis(e) à l’écart ou d’être rejeté(e), les efforts pour s’intégrer dans son environnement et avoir sa place dans un groupe. En ce qui concerne Tomoe, elle fait partie d’un groupe de meneurs avec une « reine » et elle a fait beaucoup d’efforts pour s’intégrer dans une grande ville en quittant sa région natale. Finalement c’est un personnage attachant. Rappelant à Sakuta sa sœur, il ne peut s’empêcher de venir en aide à la jeune fille, même si cela met en pause sa relation avec Mai et lui cause quelques mésaventures.
La première moitié du tome intrigue avec le phénomène de la journée qui se répète. Par la suite, le problème semble être réglé et on apprend à mieux connaître le personnage qui se rapproche de notre héros. Le schèma semble suivre celui du premier arc et je m’attends à ce que le phénomène réapparaisse plus violemment avant sa véritable résolution. A confirmer dans le second tome. En tout cas, on retrouve les ingrédients de la série: un peu de mystère avec le phénomène déclenché par le syndrome de la puberté, l’alchimie entre les différents personnages avec des réparties drôles et un humour parfois un peu lourd sur l’aspect un peu coquin.
C’est un plaisir de revoir Mai qui avance petit à petit dans ses projets et est finalement assez mature. J’aime bien la relation d’amitié qui s’installe entre Sakuta et Tomoe qui se rapprochent. J’espère juste qu’on évitera de tomber dans le classique et que la jeune fille ne se prenne pas à son propre jeu comme Mai le craint aussi.
Au niveau des dessins, malgré quelques expressions particulières des personnages, je n’ai pas trop remarqué le changement du dessinateur. Cela reste visuellement cohérent avec le premier arc. L’arrière-plan de la couverture est un peu plus épuré. Cela crée une différence avec le premier arc tout en gardant une cohérence dans la collection.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo que je remercie.
Tome 2 par Maccha
On reprend l'histoire le lendemain de la journée de la fin du premier tome. Sakuta continue de jouer le rôle du faux petit ami de Tomoe jusqu'aux vacances d'été. Se doutant qu'une nouvelle boucle temporelle se reproduise, il garde un œil sur la jeune fille. En effet, tant que les choses se déroulent à sa guise, le phénomène ne devrait pas se déclencher mais on sent qu'à un moment donné, tant que le problème d'origine n'est pas résolu, le phénomène se reproduira.
J'ai bien l'ambiance bienveillante de ce tome. Contrairement à Sakuta qui se fiche de ce qu'on peut dire sur lui, pour Tomoe, le regard d'autrui est très important. Elle observe constamment son entourage pour s'adapter aux autres et éviter les conflits, et a du mal à comprendre notre héros pour qui le soutien d'une seule personne est suffisant. Une belle relation d'amitié s'installe entre les deux personnages malgré leurs différences, à force de passer de plus en plus de temps ensemble. Et bien sûr arrive un moment où la jeune fille doit faire face à des sentiments qu'elle ne peut plus refouler.
Même si le schéma de l'histoire rappelle un peu celui du premier arc, j'ai beaucoup aimé ce tome. Alors que je l'appréciais peu au début, j'ai trouvé le personnage de Tomoe bien attachant dans ce volume. On sent bien sa détresse qu'elle essaie de réprimer et on se sent mal pour elle. A vrai dire en lisant le titre et en voyant la couverture du premier tome de cet arc, je la voyais comme une petite démone, une petite peste qui n'en fait qu'à sa tête, alors que c'est un personnage qui veut faire ce qui est juste et est touchant. J'ai bien aimé voir son évolution.
J'ai trouvé certains dessins parfois un peu maladroits mais ils sont bien expressifs. Les émotions sont bien transmises. Je trouve la couverture sous le coucher du soleil bien jolie également.
En somme, un bon tome qui conclut bien le deuxième arc avec une belle évolution du personnage concerné.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo que je remercie.
Résumé
Une lecture qui reste sympathique dans ce deuxième arc de la série grâce à l’alchimie entre les différents personnages confrontés à des troubles dans leur période d’adolescence.
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