Avis principal par Beldaran
Résumé : Asakura est en première année de lycée et elle adore tellement l’animation qu’elle conceptualise tout ce qui l’entoure en dessin animé. Bien qu’elle dessine constamment sur son carnet de croquis, elle n’a jamais osé créer un animé, insistant sur le fait qu’elle ne pourrait s’en charger seule. La productrice en herbe Sayaka Kanamori est la première à remarquer son génie. Lorsqu’il s’avère que leur camarade de classe, la charismatique mannequin Tsubame Mizusaki, rêve de devenir animatrice, toutes les conditions sont réunies pour se retrouver au sein d’un club afin de créer le « monde parfait” qu’elles ont en tête. Source : Crunchyroll
La série animée adapte le manga éponyme signé Owara Sumito. A la réalisation et au scénario nous retrouvons le brillant Masaaki Yuasa à qui l’on doit, entre autres, les animes The Tatami Galaxy ou Devilman Crybaby et Lou et l’île aux sirènes en film animation. Parfois, à la fin du premier épisode vous savez que vous allez adorer la série et bien c’est ce que j’ai ressenti pour cette œuvre. De ce fait j’attends impatiemment la sortie de l’épisode tous les dimanches dont 5 ont été diffusés sur les 12 annoncés.
« Easy Breezy ! Easy Breezy ! »
L’histoire nous entraine aux côtés d’un trio qui se forme autour d’une passion commune, l’animation. C’est au cœur d’une ville à l’étrange urbanisme mais propice à l’embrasement de l’imagination que se développe le récit. Le fil conducteur est simple, la réalisation d’une série animée au sein d’un club mais les lycéennes partent de loin, de très loin. On suit les étapes de la mise en place du club, plutôt chaotique à la production d’un premier court métrage afin d’obtenir des fonds. L’ensemble est survolté, incroyablement bien rythmé, drôle et profondément didactique. Car oui, nous assistons à la présentation en quelque sorte du métier d’animateur et c’est particulièrement intéressant et riche. Nous comprenons la manière dont le mouvement est rendu et ce que font les animateurs pour être au plus prêt du réel. Sans jamais être lourdes, ces explications nourrissent le récit et nous apprenons beaucoup également sur les combines pour palier au manque de temps, à la réalisation de certains plans. Les phases de création des filles prennent vie et laissent libre cours à une imagination débridée, survoltée mais toujours construite. Comme cela est bien exploité dans le dernier épisode diffusé, l’imagination se nourrit de la réalité. Le résultat est une explosion de passion pour l’animation.
L’histoire est portée par un trio qui se complète parfaitement, aux personnalités diamétralement opposées. Asakura noircit des carnets de croquis depuis qu’elle est enfant. D’un naturel réservé, elle ne s’ouvre pas vraiment aux autres. En revanche, elle est pleine de ressources à l’image de l’épisode 5. Elle passe son temps avec Kanamori qui possède un caractère bien marqué et qui sent le bon coup venir avec l’entrée fracassante de Mizusaki dans leur groupe qui rêve de devenir animatrice. Leurs talents se complètent mais la passion ne fait pas tout, il faut également de la rigueur, incarné avec brio et fermeté par Kanamori. Leurs interactions sont riches et exaltantes.
L’animation est une franche réussite. Les passages présents du récit sont à l’image du design des personnages, assez simples mais révèle une richesse incroyable lorsqu’on bascule au cœur de la création. Les tons pastel et l’aspect crayonné offrent de superbes visuels. Les musiques sont top à l’image de l’opening totalement psychédélique et joyeusement entrainant.
Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.
En conclusion
La série Keep your hands off Eizouken !! est une explosion de bonne humeur, riche et inventive. Un coup de cœur.
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