Ahiru no Sora

Avis principal par Beldaran

Résumé : Il n’est peut-être pas très grand, mais Sora Kurumatani est si rapide qu’il parvient à marquer des paniers sur un terrain de basket ! Cette passion pour ce sport, il l’a héritée de sa mère à qui il a promis qu’il remporterait le premier prix d’un tournoi inter-lycée. Mais il y a un problème : le club de basket de sa nouvelle école sert de lieu de rencontre pour les élèves délinquants ! La ténacité de Sora et son incroyable tir à trois points vont-ils redonner vie au club? Source : Crunchyroll

La série animée adapte le manga signé Takeshi Hinata, comptant 51 volumes au Japon et toujours en cours de publication aux éditions Kôdansha. En France, le titre est publié aux éditions Glénat sous le nom Dream Team et je vous en recommande chaudement la lecture. Pour le moment, sur les 50 épisodes annoncés, 13 ont été diffusés et adaptent le récit jusqu’à la moitié du tome 5 de manière fidèle. Je n’osais plus espérer une adaptation animée du manga et pourtant, nous y sommes et c’est aussi bon à suivre que sur le papier.

Nous suivons le quotidien du lycéen Sora Kurumatani dont le rêve est d’enfin jouer au basket dans une équipe. Le problème est que le club de basket de son lycée est composé de loubards absolument pas intéressés par le sport. Il faut ajouter que le lycéen a un autre problème, il est très petit pour pratiquer le basket mais il compense par sa faculté au tir et sa rapidité. Alors oui, l’intrigue est assez simple mais pourtant la galerie de personnages et l’ambiance générale fait qu’on se prend au jeu. Dans l’esprit, nous sommes plus proche d’un Slam Dunk (le manga est réédité par les éditions Kana dans une nouvelle mouture) que d’un Kuroko’s Basket (série terminée chez Kazé).

L’histoire prend le temps de se mettre en place ce qui permet de cerner l’ensemble des enjeux et surtout de comprendre les motivations, diverses, des personnages. Pour le moment, nous observons une équipe qui prend forme avec plus de faiblesses que de forces mais elle est attachante. Il y a un certain réalisme dans leurs premiers matchs où les joueurs prennent conscience de leur niveau et de l’écart qu’il y a avec les autres équipes. Pour le moment, nous n’avons pu observer que trois matchs mais ils ont tous été intéressants à suivre avec des enjeux très variés, notamment un, ahah, pauvre Madoka. Le récit alterne de manière fluide, les phases de tension, de remise en question, d’action et de calme pour un rendu particulièrement prenant. Le stage intensif vient de commencer et s’annonce très intéressant à suivre.

L’humour tient également une place importante dans la narration. Il arrive quand on ne l’attend pas et grâce, notamment à Chiaki, nous offre de grands moments avec des situations cocasses et des dialogues totalement improbables.

La force de la série réside dans sa myriade de personnages, le jeune héros ne brille pas seul, bien au contraire. Sora présente toutes les caractéristiques du héros shônen. Sa condition familiale avec la promesse faite à sa mère, il est naïf et à force d’entrainement et de persévérance, a développé des talents qui lui permettent d’affronter de grands joueurs. Cependant, il est particulièrement attachant et surtout possède un effet positif sur les autres membres et en particulier Momoharu. Le récit prend le temps de présenter son passé. C’est un personnage touchant qui souhaite changer. Son frère jumeau, Chiaki, est un sacré phénomène. On aime ou on n’aime pas. Il peut être agaçant. C’est un pervers qui a développé de grandes capacités pour atteindre son but mais échoue très souvent. Puis, il y a le trio qui est encore plutôt en retrait pour le moment. L’arrivée tonitruante de Natsume qui a une vie de famille assez compliquée, vient bouleverser le groupe.

En ce qui concerne l’animation, c’est correct, sans être transcendant. J’avoue avoir du mal avec la bouche des personnages qui est assez étrange. Les musiques sont sympathiques.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.