Donne de la couleur à vos mangas
Un salaryman simple et timide, Sokabe, a eu le coup de foudre pour le petit-fils de sa propriétaire, Motoi. Cependant, il rentre un jour dans la chambre de ce dernier et y découvre une montagne de mangas Boy’s Love… Motoi est en fait un « Fudanshi » qui croit que Sokabe en est également un ! Devenant amis, la distance se réduit peu à peu entre eux… Source : Boy’s Love – IDP
La série Mon Voisin le Fudanshi m’intriguait car j’ai déjà lu des mangas avec des fujoshis (filles fans de yaoi) mais jamais avec des fudanshis (garçons fans de yaoi). J’ai bien aimé cette lecture et je l’ai même trouvée parfois assez drôle.
Nous découvrons Sokabe, un jeune salaryman qui est tombé amoureux de Motoi, le petit-fils de la gérante de sa résidence. Mais chaque jour, Sokabe n’ose pas approcher Motoi et son contact avec lui se limite à le saluer le matin. Mais un soir, Sokabe entre chez Motoi pour récupérer un double des clés et se retrouve face à une pile de yaoi. Le trouvant avec un livre dans les mains, Motoi pense alors que Sokabe est comme lui un fudanshi et lui demande d’être amis et de partager cette passion.
En réalité, Sokabe n’est pas vraiment fan de yaoi et il n’y connait pas grand chose. Cela l’intrigue pourtant, étant donné qu’il aime les hommes et qu’il n’a jamais eu d’expérience amoureuse. La méprise de Motoi va se révéler assez drôle, notamment car celui-ci est un véritable fan et ne se prive pas de donner son avis sur les yaois et sur la nudité des personnages par exemple. De ce fait, Sokabe se retrouve souvent à rougir, face à Motoi qui est complètement débridé et ne pense pas à mal. A savoir que Motoi est hétérosexuel, même s’il a quand même une grande curiosité envers les yaois et espère pouvoir tenter l’expérience.
J’ai bien aimé cette lecture car je l’ai trouvé douce et chaleureuse. Les personnages sont vraiment attachants et presque naïfs. Déjà en ce qui concerne Sokabe car il est très pudique et rougit pour un rien. Il s’évanouit même presque au seul contact d’un baiser. Mais aussi Motoi qui au début ne sait pas ce que ressent Sokabe et qui lui dit des choses sans détour. La façon dont il dit les chose est si pure et naïve, alors qu’il a clairement des intentions obscènes. C’est ce décalage qui rend le tout drôle et sympathique à lire.
Le dernier tiers du volume porte sur une autre histoire en deux chapitres. On y découvre Mamoru, un jeune homme bi-sexuel qui semble n’avoir pas de chance en amour et qui a une confiance aveugle en l’humanité. Un soir, il aperçoit un jeune homme qui attend dans un lieu de rencontre gay, avec une pancarte demandant de « coucher avec lui ». Croyant le sauver d’une agression certaine, il l’emmène à l’écart et lui somme de rentrer chez lui. Mais le jeune garçon a fugué et menace de retourner chercher quelqu’un pour coucher avec lui si Mamoru ne le fait pas. Une chose en entraînant une autre, Mamoru finit par céder.
Je suis mitigée concernant cette histoire, surtout que j’ai l’impression que c’est juste du bonus pour compléter le volume. Les personnages sont sympathiques et la relation qu’ils développent aussi. Mais l’histoire ne m’a pas tant plu ni touchée que cela.
Concernant les dessins, je les ai trouvé bien. Le trait est fin et les expressions sont bien réalisées. D’autant plus en ce qui concerne Sokabe dont les émotions passent par le visage. Il y a aussi une page couleur sympathique en début de volume.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Boy’s Love – IDP.
Ce second volume est entièrement consacré à Sokabe et Motoi. Dans celui-ci, les choses deviennent plus concrètes et il y a des scènes érotiques.
J'ai trouvé cela intéressant car un nouveau personnage est introduit. Il s'agit d'un fudanshi, mais celui-ci déteste le fait qu'on puisse l'associer à un homosexuel et semble vraiment avoir un problème avec cela. J'ai trouvé cet aspect intéressant, bien qu'assez contradictoire. Mais cela ne semble pourtant pas si impossible que cela. En effet, on peut tout à fait imaginer que même en étant fan de yaoi, une personne puisse rejeter cette orientation sexuelle. En tout cas, cela est abordé et développé de façon vraiment intéressante.
Dans le volume précédent il y avait également quelques fujoshis et j'ai bien aimé les retrouver dans ce volume. En général, j'aime bien quand l'histoire comporte également des personnages féminins, car cela permet de donner une impression de réalité. Avec un environnement, j'arrive toujours mieux à apprécier les histoires.
En ce qui concerne les dessins des scènes érotiques, certain(e)s pourraient être déçu(e)s car ce n'est pas très détaillé et dans une sorte de flou. Cela peut paraître étonnant venant de la mangaka quand on voit le discours que tient Motoi. En effet, celui-ci aime particulièrement regarder les dessins de l'entrejambe et les détails que certains auteurs y apportent. Cela m'a donc assez étonnée lorsque j'ai vu leur premier rapport, mais au final cela me convient très bien ainsi.
En conclusion, un second volume tout aussi sympathique, avec toujours cette touche d'humour que j'aime bien.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Boy's Love - IDP.
J'ai encore une fois beaucoup aimé ce nouveau volume. Je trouve cela assez drôle de voir Motoi dans tous ses états et s'imaginer des choses complètement délirantes. Il a vraiment une imagination débordante et va parfois penser des choses saugrenues.
Les différentes références au genre yaoi sont toujours drôles et encore plus lorsqu'elles sont exposées et réfléchies par Motoi. Ainsi, la venue d'un nouveau personnage va faire germer de nouvelles idées dans son esprit et cela va mener quelque part où il ne s'attendait pas. Tout le passage sur le fait d'être cloué au lit par la maladie était aussi bien sympathique.
La relation entre Sokabe et Motoi va avancer d'un grand pas. J'ai même été un peu surprise par Sokabe car jusqu'ici il était vraiment très prude et s'évanouissait au moindre baiser un peu trop langoureux. Mais il fallait bien que la proximité entre les personnages commence à changer et qu'ils passent le pas.
En tout cas, j'aime bien lire les aventures de Motoi et Sokabe, surtout quand Motoi part dans ses délires et parle franchement de ce qu'il souhaite faire avec Sokabe.
En conclusion, l'humour est toujours bien présent et je me demande ce que l'autrice nous réserve pour le prochain volume.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Boy's Love - IDP.
En conclusion
Un volume que j’ai trouvé sympathique et drôle, je n’avais encore jamais lu d’histoire sur un fudanshi et c’est bien réalisé.
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