Tome 2 par Beldaran
Nous retrouvons notre duo de mercenaires, escortant le paladin Alcuriel, qui a quitté la cité de Méchaab dans l’urgence. Arkaïs a fait camphrer le code des mercenaires et les voilà plongeant vers de nouvelles aventures.
Le volume est divisé en deux avec une première partie qui est la conséquence directe de la chute du trio et une seconde où le groupe est rattrapé par de multiples ennuis, autant varier les plaisirs.
Nos joyeux drilles aident le chante-guerre demi-ogre Aldéus et son fils Bardéus dans leur quête de trouver un Hibook, un oiseau-livre détenteur d'un savoir ancestral car ils sont responsables de sa disparition d’une certaine façon. C’est l’occasion pour l’auteur d’étoffer son univers, en particulier de développer un aspect des mages et surtout nous en apprenons un peu plus sur l’Empire et ce n’est pas joli-joli. L’ensemble est particulièrement intéressant et bénéficie d’une narration dynamique, avec notamment, les événements dans la forêt. Arkaïs est allergique à la nature et elle va bien le lui rendre après qu’il ait dévoré un champignon étrange. Cette séquence d’action est particulièrement fun. Nous en découvrons plus également sur l’artefact transporté, malgré lui, par Alcuriel et cela vient éclairer le titre de la série.
Les trois compagnons sont toujours poursuivis par Hécate et Craven mais c’est à l’intérieur de la ville de Tyssandia qu’ils sont rattrapés par des ennuis plus anciens, liés à Arkaïs. Un court flashback concernant son passé, titille notre curiosité. Il y a du chevalier dragon là-dessous ! Deux combats éclatent au sein de la cité mais Alcuriel devrait mettre tout ce beau monde d’accord.
Cependant, le récit ne se déroule pas seulement dans un univers de fantasy car il est relié à notre monde et les faits violents qui s’y déroulent, ont impact dans l’univers réel. L’auteur continue de distiller de menues informations et la dernière page nous permet de saisir l’ampleur du drame qui n’affecte pas seulement le fils de Lou.
Je suis toujours aussi fan des graphismes. Les décors sont très travaillés et renforcent l’immersion. La mise en scène est réellement dynamique. C’est un plaisir !
En ce qui concerne l’édition, mêmes remarques que pour le premier volume avec la présence de coquilles ou des bulles trop proches de la reliure. Cependant, nous sommes gâtés avec de nombreux bonus et des pages couleurs en début de tome.
Ce volume est dans la même veine que le premier. Il est bien construit, captivant et intrigant. En bref, la lecture est toujours aussi fun !
Tome 3 par Beldaran
Hier le tome 4 des Torches d’Arkylon a fait camphrer ma boite à lettres mais avant de repartir à l’aventure avec nos joyeux drilles, j’ai décidé de reprendre le troisième volume.
Nous retrouvons la bande dans la ville de Tyssandia où ça se bastonne tranquillou bilou jusqu’à ce qu’Alcuriel rencontre un problème d’artefact magique et se mette à tout casser. Michaël Almodovar nous offre un tome sur vitaminé. Si vous aimez la castagne, vous en aurez pour votre argent !
La quasi-totalité de l’action se déroule dans la cité de Tyssandia qui n’en demandait pas tant, ayons une pensée émue pour le paladin Mohair.
C’est au cœur de la castagne que les ennemis d’hier deviennent les alliés du jour grâce à Sombrelune qui a toujours de bonnes idées.
La tension monte crescendo, les retournements de situation et les coups de poing s’enchainent : la solution viendra-t-elle des chevaliers dragons ou du diététicien… ahem… de l’alchimiste ? Malgré l’affrontement dantesque, l’auteur n’oublie pas d’enrichir son univers et ainsi nous découvrons l’armure des chevaliers dragons et ça claque bien ! D’ailleurs, plus d’informations sont données dans les bonus, notamment sur la passation de l’armure qui, explique la super vision qu’a Arkaïs qui questionne sur son passé. Arkaïs tant que je le tiens, eh bien, il fait son chevalier dragon végétarien. Il a des fulgurances percutantes et se trouve toujours là où il faut (presque).
Dans le feu de l’action, l’auteur gère avec brio sa petite galerie de personnages ou toutes et tous s’illustrent.
Pendant que notre duo de mercenaires fait mumuse à la campagne, ça bouge et pour le pire à Megalia, la capitale de l’Empire. L’antagoniste a placé ses pions et se dirige vers un échec et mat. Les dernières pages intriguent tellement mais tellement.
Du côté du monde des humains, nous obtenons plus de précisions sur la maladie qui touche tous les enfants de la planète. Le clin d’œil à Reno Lemaire est rigolo. Lou et Cédric prennent enfin des mesures et ont accepté l’idée que la solution ou le problème venait des livres.
6.25 secondes c’est sûrement le temps qu’il faut pour lire ou relire les trois dernières pages. S’il y a pas mal de mouvement en Arkylon, cela se répercute dans notre monde.
C’est le type même de fin qui donne furieusement envie de lire la suite. Et c’est parfait car le tome 4 est là !
J’ajoute qu’il est vraiment plaisant de voir apparaître les personnages des Torches d’Arkylon Genesis, série préquelle dont je ne peux que vous conseiller la lecture.
L’auteur n’a pas boudé son plaisir pour la chorégraphie des scènes de baston. C’est bien fichu et percutant, ça vole dans tous les sens. Les pleines pages en mettent plein les mirettes.
En ce qui concerne l’édition, le problème de bulles des premiers tomes est réglé. Nous avons droit à une bonne qualité d’impression et des pages couleur sur papier glacé. Les pages bonus sont toujours aussi sympas à parcourir.
Même si ce volume est plus porté sur l’action, les choses bougent dans le monde d’Arkylon et dans celui des humains, annonçant une histoire toujours plus palpitante. Place au tome 4 !
En conclusion
Michaël Almodovar nous offre un premier tome convainquant, en nous dévoilant un univers riche et surtout très travaillé. C’est du tout bon !
User Review
4 (4 votes)