Re:Zero – Troisième Arc – Truth of Zero

Tome 2 par Beldaran

Finalement l’introduction de ce nouvel arc se poursuit avec le tome 2 et permet de poser les bases d’une sacrée intrigue politique, autour de la sélection.

La présentation des candidates se termine. Emilia révèle toute sa détermination. Cependant, son statut de demi-elfe lui confère un handicap majeur mais grâce aux ruses de Roswaal, elle peut mettre en avant sa puissance.

Ce passage tout en tension, donne une information importante concernant Pack dont je me demande si cela sera plus développé par la suite.

Felt s’offre une entrée très remarquée qui soulève de multiples questions.

L’objectif de cet arc reste pour le moment assez flou, va-t-il se contenter de tourner autour de la sélection ? Dans ce cas, quel rôle va pouvoir jouer la mort réversible qui est absente pour l’instant ?

A coté des différentes considérations politiques, la relation Subaru / Emilia est au cœur du tome. L’apparition d’une sorte de rival pour Subaru met le feu aux poudres et surtout souligne la faiblesse de Subaru dans son rôle de protecteur. C’est un passage réellement poignant qui montre l’incompréhension et la distance qui se sont installées entre Subaru et Emilia. Heureusement pour Subaru un incroyable maître d’escrime fait son apparition, pour de redoutables séances d’entrainement. Rem est toujours aussi formidable et une alliée de poids pour Subaru.

Les dernières pages font froid dans le dos avec l’apparition d’un personnage terrifiant et totalement cinglé. Celles et ceux qui ont vu l’adaptation animée, savent.

A noter, qu’en début de volume nous avons droit à une présentation des personnages.

Avec ce volume, la phase d’introduction est terminée et les choses sérieuses vont, enfin, commencer.

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo.

Tome 3 par Beldaran

Avec ce volume, le nouvel arc est bel et bien lancé et s’annonce captivant.

Le récit démarre de manière trompeuse, tout en douceur, en nous présentant Subaru squattant le domaine d’une prétendante au trône, Crusch Karsten. C’est là qu’il apprend à manier l’épée avec Wilhelm mais pas que, surtout lorsqu’on sait ce que Subaru va affronter par la suite. Rem est toujours là, naturellement, et sert de lien avec le manoir Roswaal qui semble rencontrer des problèmes.

A partir de cet instant, c’est une histoire toute en tension que se révèle, par petites touches. C’est très bien fait. Le récit nous conduit à des visions sinistres et un choc de taille jusqu’à l’activation de la Mort réversible qui laisse lecteur dans le même état que le pauvre Subaru. Nous sommes repartis pour une boucle qui promet d’être terrible et sanglante.

C’est la boucle de trop pour le pauvre Subaru qui revient brisé et comment ne pas l’être. Heureusement, Rem est là. C’est elle qui prend le flambeau et illumine la suite du volume. On ne peut qu’apprécier ce personnage, malgré, le côté classique de son lien avec le héros.

Cette seconde partie lève le voile sur l’organisation du Culte de la sorcière, en présentant certains membres dont un, effroyable adversaire de l’arc qui s’offre une entrée tonitruante et glaçante. Et que dire de la dernière page qui est profondément brutale.

La narration est maîtrisée et ménage parfaitement ses effets. Les différents éléments placés dans les deux premiers arcs trouvent maintenant une logique et nous font comprendre que l’histoire débute véritablement à partir de cet instant.

Cependant, l’auteur n’oublie pas de glisser de nouvelles informations sur son univers comme le mystérieux brouillard, du au terrible cachalot blanc, Moby Dick, rendant l’ensemble riche et bien travaillé.

Les dessins embrassent parfaitement l’horreur qui frappe Subaru, personne n’est épargné. Ils renforcent l’intensité du récit. Rem nous offre de sacrées scènes de combat. D’ailleurs le personnage se livre totalement dans ce volume ce qui rend certains passages difficiles dont une pleine page inattendue et saisissante.

Les choses sérieuses ont commencé. Subaru aura fort à faire !

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo.

Tome 4 par Beldaran

Pételgeuse Romanée-Conti, l’effroyable antagoniste de cet arc, a fait une entrée glaçante dans l’histoire et les premières pages du volume mettent en exergue toute l’ignominie du personnage. C’est bref mais intense là où dans l’adaptation animée le passage avait été long et terriblement marquant. La nouvelle boucle se lance et nous laisse entrevoir un Pack vraiment en colère qui nous fait comprendre le lancement de la première boucle.

Le cycle redémarre et Subaru n’est pas réellement dans de bonnes dispositions, la haine le ronge. Il souhaite toujours protéger les habitants du manoir Roswaal mais à cela s’ajoute l’électrochoc de la dernière boucle qui l’aveugle. Il cherche de l’aide et va naturellement se tourner vers Crusch Karsten qui mettra à nue les faiblesses du jeune homme. Subaru doit encore évoluer et le bref échange avec l’horripilante Priscilla le confirme. L’intérêt de leur face à face réside dans la réaction de son chevalier Al lorsqu’il confond Rem avec Ram. Cela intrigue et le récit y reviendra sans doute plus tard. La rencontre entre Subaru et l’autre prétendante au trône, Anastasia Hoshin est la plus intéressante car nous permet d’en apprendre plus sur la jeune fille, notamment sur son fonctionnement. Le lycéen a donc le droit à une troisième leçon qui tourne autour de la confiance cette fois-ci. Face à cette succession d’échecs, il prend la route avec Rem afin d’anticiper les sinistres événements à venir.

A partir de cet instant la tension monte crescendo et le second ennemi de l’arc fait une sacrée apparition au sein d’un épais brouillard. Certaines capacités du monstre, Moby Dick, se dévoilent et elles semblent concerner la mémoire. Les événements s’enchainent sans temps mort et l’aspect oppressant et dangereux du brouillard est très bien rendu. Rem est encore une fois héroïque, cela devient une habitude. Le final est terrible pour Subaru à l’image du déroulement du volume.

Le tome offre une histoire intense et dure pour le pauvre Subaru qui prend des coups tout du long. La narration est bien rythmée et l’auteur n’oublie pas de glisser des informations sur l’univers. Les deux grands ennemis de l’arc ont été présentés, la suite promet !

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo.

Tome 5 par Beldaran

Grâce au sacrifice de Rem, encore, Subaru parvient tant bien que mal jusqu’au village du domaine Roswaal, le corps brisé et l’esprit en miettes.

C’est avec plaisir que nous retrouvons l’incisive Ram mais qui a totalement oublié l’existence de sa sœur. L’effet Moby Dick est en marche et cela achève le pauvre Subaru, déjà au bord de la rupture qui explose face à une Emilia désemparée. L’échange est terrible, intense et brillamment mis en scène. Qui mettra fin à la souffrance de Subaru ?

Son mal-être transpire à chaque page dans la première partie du tome qui est réellement dramatique. J’avais oublié certains éléments de la série animée donc j’ai été totalement happée par l’enchainement des événements. Il n’y a absolument aucun temps mort.

La narration est d’une redoutable efficacité car à côté du calvaire de Subaru, de multiples informations sont données concernant l’univers. L’ancien nom de Moby Dick par exemple qui correspond également à un des péchés capitaux. L’arrivée subite de Pételgeuse est concomitante à la transformation de Pack qui révèle la nature terrible de son pacte, son puissant attachement à Emilia et surtout le nom d’une autre sorcière, Echidna. Tout cela vient attiser notre curiosité et soulève de multiples questions.

Je n’oublie pas cette chère Béatrice qui en seulement quelques dialogues, entretien le mystère autour du manoir et des objectifs de Roswaal. Sa brève intervention est très mélancolique.

Fatalement, une autre boucle se lance et Subaru a réalisé quelque chose d’important, le dégoût qu’il a de lui-même a pris le dessus. Le bonheur est dans la fuite. Néanmoins, une lueur d’espoir, existe, personnifiée par la soubrette à la chevelure bleue. J’avais trouvé leur échange marquant dans la série animée mais ici il possède encore plus d’impact, grâce aux différents angles de vue et aux regards des protagonistes (les yeux remplis de bienveillance de Rem opposés à ceux désespérés de Subaru). Rem est formidable tout du long. Elle connaît les sentiments de Subaru et les accepte. Leur conversation se conclue sur une magnifique double page qui donne tout son sens au titre de la série.

La légende de Subaru Natsuki est définitivement en marche !

Ce volume 5 est incroyablement intense et profondément captivant, grâce notamment au trait de Daichi Matsuse qui gère cette partie de main de maître. Qu’écrire pour conclure, si ce n’est, vivement la suite !

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo.

Tome 6 par Beldaran

Le manoir de Roswaal s’apprête à subir une lourde attaque du Culte de la Sorcière et nous avons déjà pu en observer les conséquences lors des deux précédents volumes. Cependant, Subaru, épaulé par une Rem infaillible, reprend son destin en main et cet arc débute véritablement avec ce tome. Les évènements ont dévoilé deux menaces, le puissant Moby Dick et le particulièrement dérangé, Pételgeuse. Subaru doit prioritairement s’occuper du cachalot et pour se faire, il a besoin d’aide.

Les deux premiers chapitres mettent en lumière, les nouvelles résolutions du jeune homme, plus posé et réfléchit. Cela fait du bien de le voir dans cet état d’esprit, le récit en est plus léger et plaisant. Grâce aux informations glanées au fil des précédentes boucles, il a toutes les cartes en main pour mobiliser les forces de Crusch avec en prime celles d’Anastasia. C’est une puissante armée qui marche vers l’arbre géant de Flugel. La mise en place est dynamique et de nombreuses révélations sont données concernant le monstre mais surtout au sujet de personnages plutôt en retrait jusqu’à présent à l’image du charismatique Wilhelm.

Quelques touches d’humour viennent adoucir l’atmosphère, le duel entre Rem et le dragon de terre promet, ahah !

L’auteur utilise la chevauchée jusqu’au lieu de l’affrontement pour dévoiler les membres des Crocs d’acier et leurs montures particulières, ainsi l’univers s’enrichit encore un peu plus.

La seconde partie du volume est dévolue à l’action, pure et dure. L’alliance déploie toute sa puissance de feu mais on sent, on sait que cela ne sera pas aussi simple. On perçoit la puissance écrasante de Moby Dick et sa capacité qui agit sur la mémoire est terriblement sinistre.

Les coups s’enchainent et finalement Subaru reste spectateur, malgré son odeur qui attire la bête, ce sont véritablement les soldats qui sont mis en avant à l’image de Wilhelm ou des Crocs d’acier qui se complètent bien durant les phases d’action.

En définitive, les lames du désespoir s’abattent sur le champ de bataille. On connaît la mécanique du récit maintenant mais les dernières pages saisissent. Subaru et Rem vont avoir fort à faire.

Les dessins restent bons et mettent bien en valeur les actions héroïques et la puissance dévastatrice de Moby Dick. Il y a de très belles pleines pages.

Avec ce volume l’arc est bel et bien lancé avec un premier adversaire de taille. La suite promet d’être palpitante !

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo.

Tome 7 par Beldaran

L’affrontement contre le puissant Moby Dick est bel et bien lancé. Les pertes sont nombreuses et les portes du désespoir s’ouvrent. Que faire face à trois cachalots alors qu’il fut si délicat d’en blesser un ? Subaru prend les choses en main et brille aux côtés d’une Crusch infaillible et incroyablement charismatique.

L’intégralité du volume s’organise autour de cet âpre combat, intense et riche en rebondissements qui n’oublie aucun des personnages présentés dans le tome 6. Chacun a droit à son moment d’éclat. Grâce à une remarque de Ricardo, grièvement blessé, Subaru comprend un point important qui devrait permettre d’abattre le monstre.

La narration est maîtrisée, très bien rythmée, jusqu’au final en grande pompe où Subaru fait du Subaru et où un court dialogue, surprenant, est à nouveau murmuré. Je n’ai pas encore mentionné Rem mais naturellement, elle ne ménage pas ses efforts, comme d’habitude. Et le dragon de terre a gagné un nom cool, Patrache !

La mise en scène du final est magistrale. Le dernier coup est porté par ce cher Wilhelm qui nous entraine dans un flashback s’étirant sur un chapitre et revenant sur les origines de son surnom, La Lame démoniaque. Il est très plaisant d’en apprendre plus sur Wilhelm et son épouse. Nous découvrons le développement de leur relation qui avait été légèrement expédiée dans l’adaptation animée. La scène finale est touchante et renforce le serment qui les lie.

Cependant, l’auteur en profite pour approfondir un autre élément de l’univers la Guerre Civile contre l’Alliance des Hommes-Bêtes qui semble avoir propulser la famille Van Astrea sur le devant de la scène grâce au statut de maître épéiste. Ce long passage nous conduit au clap de fin du cachalot blanc et le moment est poignant.

Subaru a réglé son premier problème mais il ne s’attendait pas à autant de dommages collatéraux. Son échange avec Crusch est marquant pour l’évolution du jeune homme. Il a mûri et a gagné le respect d’un personnage important. En revanche, l’aparté entre Subaru et Rem m’a sensiblement agacé. J’apprécie la soubrette aux cheveux bleus mais certains de ses dialogues, voilà quoi.

Le lycéen est maintenant prêt à se frotter au Culte de la Sorcière et pour se faire, il ne sera pas seul. Mais affronter le cintré Pételgeuse s’annonce périlleux. Affaire à suivre !

Les dessins retranscrivent parfaitement l’intensité du combat. Le passage où Rem et Subaru croise Crusch donne des frissons. Il y a également de belles mises en scène.

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo.

Tome 8 par Beldaran

Le cachalot blanc a été défait par l’armée réunit par Subaru mais maintenant il faut s’attaquer au gros morceau de cet arc, le Culte de la Sorcière, au travers du personnage totalement tordu et flippant qu’est Pételgeuse, l’évêque de la Paresse.

L’arrivée d’un nouveau protagoniste, Juli, renforce les rangs du groupe qui se dirige vers le domaine Mathers. Ses échanges avec Subaru, mettent en avant le fait que ce dernier a mûri et c’est vraiment appréciable d’observer l’évolution du jeune homme. Le comportement passé de Juli s’explique, ce qui rend le chevalier plus sympathique.

La narration est particulièrement bien rythmée et le premier affrontement se met rapidement en place. Il est parfaitement orchestré et permet de cerner le fonctionnement du Culte avec les évêques, liés aux péchés capitaux qui sont accompagnés de phalanges. Cependant le déroulement des arcs jusqu’à présent nous a permis de comprendre que rien n’était facile et la suite du volume le démontre. C’est un univers où il ne faut jamais se relâcher.

La tension monte crescendo et le terrible lien qui unit les phalanges va créer le désordre dans le groupe de Subaru.

Heureusement, Wilhelm se révèle être un atout incroyable, pilier inébranlable qui remet Subaru dans le droit chemin. Son aide est précieuse, comme celle de Juli qui souligne l’affinité que possède Subaru avec les esprits.

La soubrette aux cheveux roses qui trône sur la couverture, fait une entrée remarquée suite à une erreur de courrier qui soulève une autre interrogation.

Le dernier chapitre nous entrainent dans le village du domaine où plane l’ombre d’Emilia et la menace du culte. Les angoisses au sujet de la demi-elfe nourrissent la peur des habitants qui tardent à lancer l’évacuation. L’atmosphère est réellement pesante dans les dernières pages. Le tome se conclut de manière brutale et donne furieusement envie de connaître la suite.

Les dessins retranscrivent toujours avec brio la tension qui se dégage des pages. Les mises en scène sont vraiment dynamiques.

Le combat contre le deuxième ennemi de l’arc est totalement différent de celui opposant Subaru à Moby Dick. L’adversaire est retors et ne cesse de surprendre, entrainant le récit dans des directions différentes, même si l’objectif reste fixe, protéger le domaine Mathers et ses habitants. L’incertitude plane sur la résolution du problème et il reste quelques volumes pour en voir le bout.

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo.

Tome 9 par Beldaran

Le volume précédent s’est terminé sur une note explosive, démontrant que le second combat du troisième arc s’annonce âpre et difficile pour Subaru et ses compagnons. En effet, Pételgeuse est coriace et le reste des phalanges va offrir de sacrés affrontements au rythme d’une narration menée tambour battant, pas le temps de souffler. Julius, Wilhelm et naturellement Subaru s’illustrent lors de scènes d’action dynamiques et variées. Cependant, un personnage se démarque dans la première partie du tome, Emilia, enfin. Particulièrement discrète jusqu’à présent, la demi-elfe démontre de grandes qualités de combattante, assistée par un Pack des grands jours. Ce qui devait marquer les retrouvailles entre Emilia et Subaru, sonne en réalité la fin dramatique de la boucle. J’avais totalement oublié ce passage dans l’adaptation animée. Il est réellement bien retranscrit par Daichi Matsuse. La scène est profondément poignante. Elle met en exergue la volonté de Subaru, la tristesse de Ferris et les regrets de Julius. La sobriété du moment est saisissante et se termine sur le visage d’Emilia. C’est parfait.

La mort réversible fait son œuvre et voilà Subaru Natsuki reparti pour un tour mais plus court que prévu, nouveau « point de sauvegarde » oblige.

Cette deuxième partie de volume est très prenante à suivre. Grâce aux informations glanées lors de la boucle précédente et surtout à cause de la capacité bien pénible de Pételgeuse, Subaru revoit l’ordre du plan d’attaque, quelle action doit être menée en premier ou encore comment protéger les villageois. Emilia n’est pas en reste et se dévoile un peu plus. Le récit s’attarde enfin sur les attentes du personnage pour lui donner plus d’épaisseur. C’est l’occasion également de remettre, légèrement, sur le devant de la scène, l’intrigue autour de la sélection. Alors qu’Emilia ne sait sur quel pied danser, un mystérieux individu fait son apparition et son choix est fait.

Un échange entre Pack et la demi-elfe, rappelle Béatrice à nos bons souvenirs et j’espère que nous en apprendrons plus au sujet du personnage dont le sort est lié au manoir. Subaru accompagne Emilia jusqu’à la fin. Il manœuvre en finesse et démontre qu’il a définitivement mûri, acceptant pleinement le rôle de héros. Cela fait plaisir à voir.

Le plan est en marche et son déroulé est exaltant. Qu’il est plaisant d’observer Subaru dans cet état d’esprit et totalement épaulé par ses compagnons.

Le final préparé et mis en place, promet d’être épique. Il reste deux volumes pour venir à bout de ce long arc qui aura gagné en intensité au fil des volumes pour aboutir à un dernier combat, décisif.

Daichi Matsuse nous propose un très bon tome qui mêle avec brio scènes d’action et nombreuses informations sur l’univers et autres intrigues. Vivement la suite.

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo.

Tome 10 par Beldaran

Nous y sommes enfin. La mort réversible a fait une nouvelle fois son œuvre. C’est le grand final pour Subaru. Le voici face à son plus redoutable ennemi depuis le début de l’aventure, Pételgeuse, l’évêque de la Paresse.

Heureusement, il ne sera pas seul pour l’affrontement mais associé à son ennemi d’hier qu’il déteste toujours mais qu’il respecte, Julius Juukulius.

Le combat contre la Paresse se déroule de manière plutôt classique, heureusement la mise en scène soignée et dynamique de Daichi Matsuse nous offre un grand moment, réellement prenant. C’est avec plaisir que nous suivons les différentes passes d’armes qui font monter la tension crescendo. La pleine page qui conclue ce premier acte est vraiment top avec un Subaru particulièrement classe.

Le duel met en avant la transformation du lien qui unit le jeune homme à Julius et surtout démontre l’évolution de Subaru. L’égoïste orgueilleux fait place à une jeune homme déterminé qui n’agit plus pour lui mais pour une personne bien précise. Encore une fois le personnage gagne en charisme et devient plus sympathique à suivre.

Cependant, retournement de situation oblige, Subaru n’en a pas encore terminé avec cette boucle. Le passage met en lumière le marchand Otto qui possède une capacité plutôt utile mais qui va donner quelques sueurs froides au lycéen qui va finalement régler le problème seul avec panache.

D’ailleurs, Subaru s’offre un baroud d’honneur, toute en classe et en bravoure, frappé par une révélation primordiale pour la suite, Emilia. Ce chapitre comporte peu de dialogues mais il dégage une certaine intensité. Et puis, super Patrache quoi !

Le dernière chapitre intitulé sobrement, une simple histoire, nous permet de souffler et offre une bulle d’intimité à Emilia et Subaru. Alors oui, nous pourrions reprocher un côté fleur bleue à la conversation mais elle fait du bien, surtout après toutes ces épreuves. Subaru est en paix avec lui-même et Emilia aperçoit une lueur d’espoir. Le moment est tendre et touchant.

L’adaptation animée se conclue sur cette situation de calme mais le manga poursuit sa route. Ainsi la suite sera totalement inédite pour celles et ceux qui connaissent l’anime. Les choix de Subaru et d’Emilia devraient avoir des conséquences sur la suite, que je suis assez impatiente de découvrir.

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo.

Tome 11 par Beldaran

Après avoir défait le cachalot blanc, c’est au tour de l’évêque de la Paresse, Pételgeuse, de succomber à la super alliance conduite par Subaru. Il s’agit du dernier volume de ce long arc qui nous aura tenu en haleine jusqu’au bout et il faut écrire que la construction de ce tome est surprenante. En effet, un personnage crève les pages et connaît une fin cruelle. Le fait d’avoir vu les débuts de la saison 2 de la série animée, atténue la surprise mais tout de même, la mise en scène fait son petit effet.

Le chapitre d’introduction est très court. Emilia et Subaru discutent dans un chariot mais la dernière remarque de la demi-elfe tombe comme un couperet et nous entraine dans une version alternative de la vie de Subaru. Et si Rem avait accepté sa proposition ?

C’est un passage émouvant qu’il est très intéressant de découvrir. Une parenthèse paisible pour Rem qui est rattrapée par le temps présent et brutal suite à ce chapitre.

A nouveau, c’est une discussion dans un chariot qui lance le mouvement mais cette fois-ci entre Crusch et Rem. Ce moment calme qui dévoile une certaine complicité entre les deux jeunes femmes bascule dans l’horreur de manière brutale. Viennent d’apparaître deux évêques du Culte, l’Avarice et la Gourmandise, encore une fois, nous avons droit à de sacrés phénomènes, assez flippants. Clairement leur apparition lance une nouvelle intrigue et surtout met en exergue l’ogresse aux cheveux bleus qui une nouvelle fois place de grands espoirs en son héros, Subaru. Le résultat de cet affrontement est à la fois dramatique et surprenant pour les deux femmes. Les esprits s’échauffent lors d’une réunion de crise qui tente de comprendre les dernières actions du Culte. C’est un moment fort et Wilhelm révèle un fait important le concernant qui titille immédiatement notre curiosité. L’arc se termine sur une promesse de Subaru qui lance les hostilités.

Difficile, très difficile de voir une fin de partie avec ce volume, tellement sa construction fait office de début d’arc avec le lancement de nouvelles péripéties. D’ailleurs, les personnages présents sur la couverture sont définitivement tournés vers l’avenir.

Pour conclure, Daichi Matsue a géré ce troisième arc de main de maître, tant dans la narration que dans la mise en scène. Ses graphismes ont sublimé les grands moments, les plus tragiques comme les plus beaux. C’est avec un grand plaisir que j’ai suivi cette partie donc j’espère que les éditions Ototo annonceront bientôt l’arrivée du quatrième arc réalisé par le duo Yu Aikawa et Haruno Atori à qui l’on doit le titre, Les 7 princes et le labyrinthe millénaire.

Vivement la suite !

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo.