Tome 2 par Beldaran
C’est avec un immense plaisir que j’arpente à nouveau les ruelles de cette petite ville côtière, peuplée de personnes âgées attendrissantes et de chats particulièrement envahissants, aux côtés de Daikichi et de son vieux matou Tama.
La formule ne change pas et nous propose quelques instants de vie du duo lors des quatre saisons à l’aide chapitres plus ou moins courts. Cependant, cette fois-ci le récit s’attache à dévoiler quelques pans du passé de l’ancien instituteur alors que sa femme était encore en vie.
Le ton devient alors mélancolique mais ne sombre jamais dans le pathos car le chapitre s’achève toujours de manière inattendue et drôle. Ces petits retours dans le passé sont également l’occasion, de découvrir le duo Daikichi / Iwao adolescents, notamment avec l’arrivée de la télévision qui est un sacré bouleversement du quotidien. Ce flashback découle d’une digression sur les nouvelles technologies dont les téléphones portables. Iwao maîtrise totalement l’appareil contrairement à Daikichi qui a une fâcheuse tendance à l’oublier.
Tout au long des saisons nous découvrons diverses activités comme la cueillette de fruits de ginkgo et surtout nous observons, amusés, la résolution de l’énigme autour d’un mystérieux fantôme blond. Une nouvelle fois c’est savoureux.
Mais et ce cher Tama dans tout cela et bien il se comporte comme un matou, capricieux, attentionné, roublard, gourmand et terriblement attachant. Avec Daikichi, il forme un incroyable duo qui nous apporte un peu de stress dans les derniers chapitres, sacré Tama.
Le ton général du volume est profondément chaleureux et doux. On ne peut s’empêcher de sourire en tournant les pages, tout en découvrant un chat caché au coin d’une ruelle. Le passé et le présent se mêlent parfaitement et nous proposent une rafraichissante tranche-de-vie qui fait un bien fou au moral.
Le dessin conserve toutes ses qualités et la douceur de l’aquarelle colle parfaitement à l’ambiance. On perçoit l’atmosphère paisible de cette petite ville côtière. On en sent les odeurs et on en perçoit les bruits. Cette lecture offre un grand moment de détente qui fait du bien.
La traduction, signée Ryoko Sekiguchi et Wladimir Labaere, est toujours aussi savoureuse.
L’édition est dans la même veine que le premier tome, excellente !
Vivement le mois d’octobre pour se délecter du troisième volume.
En conclusion
Le vieil homme et son chat nous offre une tranche-de-vie campagnarde, attendrissante, tout en douceur, servie par de chouettes graphismes.
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