Tome 2 par Beldaran
Après un premier volume qui posait les bases de l’univers, ce tome lance l’histoire de manière sympathique et divertissante.
Les séances d’entrainements de maquillage se poursuivent et Kobayakawa galère toujours autant. Cependant, c’est l’occasion pour l’auteur de présenter une réflexion autour de l’amitié en mettant en avant le lien qui existe entre Hoshino et ses amis. En effet, les absences répétées de cette dernière commencent à éveiller les soupçons, ce qui conduit notre duo à changer de fonctionnement. Le ton se veut toujours aussi léger, appuyé par un comique de situation souvent bien trouvé. La référence à Kitaro le repoussant est formidable.
La narration est vraiment rythmée, trop peut-être car certains évènements s’enchaînent de manière maladroite et surtout nous avons déjà le droit à une situation redondante avec une scène du tome 1. C’est dommage.
Kobayakawa et Hosino se rapprochent doucement. Les sentiments du jeune-homme commencent à se dévoiler et surtout un flash-back nous fait comprendre pourquoi ce dernier est si en colère face à ses camarades. En revanche, la scène où il crache son amertume est vraiment trop théâtrale. Elle est sauvée par l’échange entre les deux personnages principaux où Hosino explique ce qui se cache derrière sa volonté farouche d’être maquillée.
Le fait de savoir si Kobayakawa arriverait ou non à maquiller Hoshino ne pouvait tenir sur la longueur. C’est là qu’apparaît la légende de la « fille en jogging ».
Ainsi la dernière partie du volume se concentre sur un problème au club de volley que notre duo est en charge de résoudre.
Je suppose que la suite oscillera entre résolution de problèmes et rapprochement entre Kobayakawa et Hoshino.
Le chapitre spécial est intéressant.
Les graphismes restent agréables avec des personnages toujours plus expressifs.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Pika.
Tome 3 par Beldaran
Après deux premiers volumes, plutôt introductifs, sympathiques mais sans plus, j’ai été agréablement surprise par ce tome 3 qui est riche en évènements.
Le premier chapitre fait suite au passage avec le club de volley et met en avant le nail-art. Le maquillage est mis de côté mais Koba et Matsukata vont se surpasser et nous offrir un grand moment de n’importe quoi. C’est surtout l’occasion pour le mangaka de mettre en avant la gentillesse de Koba et le fait qu’il soit attentif au bien-être de Hoshino. Il se creuse toujours plus la tête pour trouver des solutions.
Ce premier chapitre qui paraît anodin lance une nouvelle aventure pour Koba qui se trouve embourbé dans une histoire de triangle amoureux qui réunit 3 amis d’enfance passionnés de base-ball. Takahashi est un personnage touchant. Il a une excellente influence sur Koba. A noter, que cela fait un personnage de plus à connaître le secret d’Hoshino. Petit à petit le groupe s’agrandit et élargit l’univers de Koba. C’est plaisant à observer.
Un personnage féminin, assez violent, fait un retour sur le devant de la scène et apporte des informations sur le passé de Koba qui explique de nombreuses choses. Là-dessus, se fixe, des révisions pour les examens et la perspective d’un camp d’été.
Cette fameuse lycéenne se dévoile et on réalise à nouveau que tout est une question d’image. Koba est ébranlé par ce personnage. Il semble perdu mais Hoshino l’aide à y voir clair. En 3 petits volumes, la relation qui s’est tissée entre les deux est forte. Ils possèdent des caractères, des compétences qui se complètent. Ils sont mignons.
Le dernier chapitre lance le camp d’été et Koba réalise qu’il aura fort à faire.
La narration est plus emballante. Les chapitres sont liés grâce aux différents personnages, c’est fluide et agréable à suivre. L’humour fait mouche, tant le comique de situations que certains dialogues qui sont surprenants par moment. Naturellement, il y a des passages plus tristes mais le récit est bien équilibré.
Les personnages sont de plus en plus expressifs. Les dessins servent parfaitement l’histoire.
La galerie de personnages s’agrandie et vient enrichir l’histoire, la rendant plus intéressante à suivre. En bref, la série gagne en intérêt avec ce volume.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Pika.
Tome 4 par Beldaran
Le camp d’été a été lancé dans le volume précédent et occupe plus de la moitié de celui-ci. Le déroulement est classique dans sa construction, scène de plage, échouer sur une île déserte, le test de courage et le feu d’artifice. De ce fait, je n’ai pas réellement apprécié cette partie qui est prévisible dans son déroulement.
La lycéenne énervée, Kanô, est au centre du récit. Celle qui avait le rôle de méchante, change et se révèle brillante dans les différentes tâches mais c’est mal vu par les autres qui ne comprennent pas ce revirement.
Un évènement fait, que Kanô se retrouve sans maquillage et cela présente un effet redondant avec Hoshino. Il apparaît qu’au naturel, elle se lie plus facilement d’amitié avec Hoshino et surtout Matsukata. L’auteur développe toujours plus les thématiques autour de la construction des relations sociales et de leur complexité où le maquillage peut jouer un rôle important, faisant office d’armure.
Le passage à la plage avec les maillots de bain est bien traité car il est très léger dans le fan-service. Il permet d’observer une Hoshino heureuse de partager ces moments, entourée de ses amis car Koba est là, en secours, pour le maquillage.
D’ailleurs le pauvre Koba, à force de vouloir aider tout le monde, est totalement débordé. Il passe à côté d’un point concernant Matsukasa et Kanô, point grandement prévisible. Heureusement l’attachant Takahashi et la survoltée Hoshino vont tout faire pour que Koba se fasse de beaux souvenirs, même si les méthodes sont extrêmes et improbables.
La suite du volume fait un focus sur le lien qui unit Me Yuge à Hoshino et à Koba. Le revirement est assez brutal mais marque assurément une étape importante dans l’histoire.
Les vacances d’été se poursuivent. Koba se demande s’il a changé et la tempête Hoshino l’entraine au festival. Le traitement de l’annonce choc de Me Yuge est théâtral mais a le mérite de montrer l’évolution du personnage de Koba.
La narration est bien rythmée, le camp ne traîne pas et après un chapitre de transition, le passage sur le festival révèle son information choc. L’humour est toujours présent notamment dans la première partie. J’apprécie de plus en plus les réparties de Koba.
Après, une première partie pas vraiment captivante, la suite s’est avérée plus intéressante. A voir quel impact cet évènement aura sur l'histoire.
Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Pika.
En conclusion
Make me up! propose une histoire sympathique mais sans plus. A voir le deuxième tome si le récit gagne en intérêt.
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