Les éditions Akata annoncent qu’il leur reste encore quelques one-shot à dévoiler d’ici la fin de l’année. Aujourd’hui ils nous proposent un titre sur un sujet peu souvent abordé, l’alcoolisme au quotidien. Il s’agit de l’œuvre autobiographique de Mariko Kikuchi intitulée Mon père alcoolique et moi.
Quelques mots à propos de la mangaka :
Mariko Kikuchi a longtemps travaillé sous le pseudonyme de Kaoru Ozawa. Véritable spécialiste des essais-mangas reportages, elle a voyagé dans divers endroits extrêmes pour vivre des expériences, qu’elle a ensuite mises en images. Au cours de ses multiples périples, elle a eu l’occasion de manger des insectes, vivre comme une S.D.F., se rendre dans la triste forêt d’Aokigahara (où se suicident de nombreux japonais)… La dureté de ses récits contraste avec ses dessins plus mignons, donnant un décalage des plus fascinants. Avec Mon père alcoolique et moi, la mangaka signait pour la première fois un manga sous son vrai nom. Avec beaucoup de courage, elle a ainsi livré une oeuvre forte, probablement à dimension thérapeutique pour elle, et qui a trouvé un fort écho au Japon.
L’unique volume sera disponible dès le 27 septembre 2018 dans le format 147×210 mm, sans jaquette (comme pour La Virginité passé 30 ans) et au prix de 9€65.
Résumé :
Mariko est aujourd’hui autrice de mangas. Mais sa vie n’a pas été facile : élevée dans un foyer peu aimant, entre un père alcoolique et une mère embrigadée dans une secte, elle a dû grandir trop tôt… Découvrez dans son autobiographie comment, de la petite enfance jusqu’à sa vie d’adulte, elle a lutté quotidiennement pour trouver sa place dans ce monde.
Mariko Kikuchi raconte donc sa vie, son quotidien, de la petite enfance jusqu’à aujourd’hui. Au détour de la question de l’alcoolisme, de nombreuses autres thématiques seront abordées ou évoquées, de manière plus ou moins approfondies : violences faites aux femmes, société patriarcale, hypocrise du monde des adultes, pression sociale pour faire des enfants, dérives sectaires, déni, enfermement psychologique, reproduction du schéma familial, culpabilité… et pardon ? Cette oeuvre frontale ne mâche pas ses mots, et son autrice se livre sans filtre, exprimant autant douleur que colère. Si l’alcool fait partie d’une certaine « culture » qu’on aime défendre, on ne peut nier qu’il détruit de nombreuses vies. En France, comme au Japon. Combien de personnes pourront se reconnaître dans le quotiden de Mariko ? Probablement beaucoup trop…
Source : Akata
Je pense que je l’achèterai à sa sortie