Avis principal par Beldaran
Nous avons pu découvrir l’œuvre grâce à son adaptation en série animée, produite en 2016 par le studio BONES et diffusée sur la plateforme Crunchyroll. L’anime avait été une sacrée claque alors quand les éditions Kurokawa ont annoncé l’arrivée du manga en France, j’étais emballée. A noter que le manga va se terminer bientôt et comptera 16 tomes au total.
Les pages nous dévoilent le quotidien du collégien effacé, Shigeo Kageyama alias Mob qui a le sentiment de passer à côté de sa jeunesse et qui possède d’incroyable pouvoirs psychiques. Ainsi on le suit au collège du Sel et dans la ville de l’Assaisonnement où il purifie les esprits (ces deux noms vous indiquent que vous vous apprêtez à plonger dans un univers merveilleusement absurde). Ce premier volume regroupe différentes petites histoires qui introduisent les nombreux personnages mais n’est pas une véritable introduction, ce qui peut être assez déroutant. Si vous avez vu l’adaptation animée, vous savez que la suite va gagner en intensité. Cependant pour l’instant, il faut accepter et arriver à adhérer au délire de l’auteur qui enchaine les gags loufoques et les situations cocasses (le passage avec la secte du smiley est formidable).
La force du récit réside dans ses personnages, timbrés à souhait. Le héros, Mob, n’a pas d’objectif dans la vie, si ce n’est d’être vu par la belle Tsubomi, ce qui le pousse à s’inscrire dans un club au collège où il va en baver. Il est naïf et prend tout ce qu’on lui dit au pied de la lettre. Mob possède des pouvoirs psychiques qui explosent quand les émotions qu’il retient atteignent les 100%. Il devient une autre personne, ultra balèze et légèrement flippante. Il est exploité/employé par Arataka Reigen médium-charlatan (rayez la mention inutile) de premier ordre. Il est génial. Ses méthodes sont délicieusement absurdes. C’est un génie du grand n’importe quoi mais en général heureusement que Mob n’est pas loin pour sauver la situation. Reigen a un aplomb incroyable. Je suis totalement fan du personnage. Le personnage de Teru apparaît à la fin et promet un tome 2 explosif.
J’en arrive au point qui divise, le dessin. Les graphismes sont simplistes, un brin enfantin et n’ayons pas peur de l’écrire, moches. Je pensais avoir plus de mal à m’habituer mais j’ai été emportée par l’histoire déjantée. Finalement, le dessin illustre le récit avec brio et offre une belle mise en scène.
En conclusion
Mob Psycho 100 propose une entrée en matière déjantée avec des personnages assez fous et des situations loufoques. C’est un plaisir pour les zygomatiques.
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