Avis principal par Maella
Lorsque j’ai vu le titre, j’ai eu plutôt une mauvaise impression, et en lisant le synopsis, je me suis dit « encore une énième histoire de yakuza ». Et bien en fait non ! J’ai plutôt été surprise, et ce, dans le bon sens.
Tout commence de manière assez classique : alors qu’il rentrait de son travail, Uzuki tombe sur Nonami, blessé par balle à l’épaule. Malgré la peur qui le gagne, il décide de soigner Nonami et lui donne par inadvertance son nom, mais trop sonné, Nonami pense qu’il s’appelle Suzuki et qu’il est une femme. Commence alors pour Nonami, une chasse dans laquelle il recherche désespéramment cette Suzuki et dans laquelle Uzuki est effrayé que Nonami découvre que Suzuki n’est autre que lui. S’ensuit alors des évènements totalement improbables et qui provoquent le rire tels que Nonami qui est persuadé qu’au fond Uzuki est en fait une femme, ou les nombreuses parties de pierre-papier-ciseaux qui décident du sort d’Uzuki. Les scènes où Suzuki et Nonami sont représentés par des animaux sont tout aussi drôles.
Le ton est plutôt léger comparé à d’autres oeuvres parlant de yakuza, mais le fond de l’histoire est tout de même tourné vers ce milieu. Au fil du tome, on découvre les nombreux complots qui se trament dans le clan, ainsi que le rôle de Nonami au sein de celui-ci. Je trouve que ce côté plus sérieux contrebalance avec le côté humoristique très prononcé de l’oeuvre.
Bien sûr à côté, on a la romance. Et là, surprise, je pensais avoir affaire au type de manga où les scènes de sexe abondent, alors que non. Au contraire, tout est misé sur la découverte des sentiments, quoiqu’un peu rapide tout de même, mais tout est fait en subtilité. Même lorsque Nonami découvre la véritable identité de « Suzuki », cela ne lui fait pas changer d’avis, et il apprend à connaître un peu plus Uzuki et à s’attacher à lui. L’inverse est tout aussi valable. Ce couple est vraiment attachant, et j’ai hâte de voir la suite de leurs aventures !
Côté personnage, on tombe dans le cliché uke-seme, mais ça ne m’a pas tant dérangée que ça. Nos deux protagonistes sont chacun représenté par un animal, d’où le titre de l’oeuvre. Nonami est représenté par un tigre, puisqu’il est de type dominant et agressif, mais il est plus gentil qu’il n’y parait. En somme, le cliché de la brute au grand coeur. Uzuki lui a la parfaite image du uke : plutôt soumis, mort de trouille en permanence à cause de Nonami, incapable de dire non et gentil malgré les circonstances. Il est représenté par un lapin car son apparence ferait penser à cet animal. On peut dire aussi que c’est sûrement car le lapin est un animal souvent considéré comme une proie, et qu’ici, il est celle de Nonami.
J’aime beaucoup le trait de l’auteur, que je trouve « lisse » et esthétique. Puis j’ai craqué sur Uzuki en lapin.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Taifu Comics.
En conclusion
Un manga meilleur que ce qu’il n’y parait. A lire pour se détendre !
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