Donne de la couleur à vos mangas
Riku Sakagami est fils et petit-fils de pilotes militaires. Il rêve, lui aussi, de manœuvrer un avion de chasse ! A l’école de formation, dès le premier vol, Riku fait la preuve d’aptitudes innées exceptionnelles. Ce qui n’échappera pas à ses instructeurs mais également à Hayari, la meilleure recrue de l’école, qui pourrait bien voir en lui un rival ! Source : Kana
Les mangas sur l’aviation sont plutôt rares, s’est donc intriguée que j’attaquais le premier tome de Tenjin qui est l’adaptation d’un roman écrit par Yoichi Komori.
L’histoire nous entraine sur les pas du jeune Riku qui souhaite devenir pilote d’avion de chasse comme son père et son grand-père. Il a un objectif, rencontrer le Dieu du ciel, Tenjin dont seuls les plus grands pilotes l’ont aperçu. Dans les faits, si l’univers est original, le déroulement est particulièrement classique, reprenant les codes du shônen. Cependant, l’ensemble est assez dynamique et bien fait pour être agréable à suivre.
Ainsi nous découvrons la formation des pilotes de l’armée d’auto-défense japonaise, entre cours théoriques et la pratique. Pour le moment, les phases de vol sont réduites, laissant la part belle aux scènes de tranche-de-vie, ce qui n’est pas désagréable pour autant.
La narration est rythmée avec les événements qui s’enchainent rapidement et quelques intrigues sont dévoilées, comme l’accident du père de Riku dont l’armée semble avoir masqué certains points.
La galerie de personnages est assez importante. Riku est le héros de shônen typique, un peu bête au grand cœur qui présente de grandes dispositions en tant que pilote. Il a un rêve, presque impossible, rencontrer Tenjin. D’ailleurs, il est moqué pour cela. Tout héros, se doit d’avoir son rival, ici, il s’agit du brillant Takaoka qui est bon partout. Cependant, il n’a pas le rôle du rival « classique » car il est plus intéressant à suivre et à découvrir. Les autres membres du groupe de Riku, Charlie, sont rapidement présentés et on n’échappe pas à certains stéréotypes. J’ai été plutôt surprise et déçue que les femmes ne puissent pas suivre jusqu’au bout la formation de pilote de chasse et soient réorientées rapidement vers d’autres postes, comme le secourisme.
En ce qui concerne les graphismes, ils sont simples mais sympathiques. En revanche, on note quelques couacs de proportions et autres maladresses dans la représentation des personnages. Les scènes dans le ciel sont vraiment chouettes.
En conclusion
Tenjin – Le Dieu du Ciel propose un univers original, même si la forme reste classique. La lecture fut agréable, à voir la suite.
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