Avis principal par Beldaran
Résumé : Entrer dans l’adolescence n’est jamais facile, surtout quand on est un centaure ! Himeno « Hime » Kimihara est une lycéenne douce et timide qui souhaite s’intégrer du mieux possible dans son école. Heureusement, elle n’est pas seule, car toutes ses camarades de classes sont également des créatures surnaturelles : des anges, des sirènes, des démons… Avec ses amies Kyôko (un satyre) et Nozomi (un démon), Hime mène une parfaite vie d’étudiante. Source : Crunchyroll
La série animée est l’adaptation d’un manga, signé Kei Murayama, toujours en cours au Japon avec 14 tomes. Sept épisodes sont disponibles et pour le moment le rendu me laisse perplexe car la narration est assez décousue et il n’y a pas de véritable fil de conducteur.
Le premier épisode donne le ton, j’ai d’ailleurs cru que je m’étais trompée en le lançant car nous sommes jetés aux côtés des personnages sans aucune explication. Chaque épisode regroupe deux petites scénettes dont certaines ont des fins abruptes. Nous sommes face à une tranche-de-vie où l’on suit le quotidien d’un centaure et ses amies. Cependant, derrière ces scènes banales se cache un univers bien construit et réaliste d’une certaine façon. Durant le premier épisode, un professeur explique pourquoi les êtres humains sont devenus hybrides. Démarche plutôt classique pour introduire le point central de l’histoire, sauf que ce dernier est surveillé par des agents du gouvernement. Cela donne un aspect dérangeant au récit qui semble pencher vers une dystopie car derrière le message fort contre les discriminations se discerne une égalité poussée à l’extrême où par exemple, le centaure ne peut pas porter son amie car cette dernière serait accusée de discrimination et conduite en rééducation immédiatement.
La narration reste dans l’ensemble légère mais parfois les propos des personnages sont aux antipodes de l’ambiance et je pense notamment à la discussion de Manami avec son père qui est glaçante. De ce fait, en lançant l’épisode on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. L’arrivée de Sassassul met sur le devant de la scène un peuple qui vit à l’écart, les Australs. Ils ressemblent à des serpents et détiennent une vaste de connaissance du monde. Sa présence enrichit encore un peu plus l’histoire.
La galerie des personnages est très variée puisque le personnage principal est un centaure, Himeno. Malgré son corps imposant, elle a un côté enfantin assez touchant. Elle est toujours accompagnée de la démone Nozomi, véritable garçon manqué et du satyre Kyôko très pragmatique mais pas sportive pour un sou. On ne sait pas grand-chose sur elles, quelques informations nous sont données de-ci de-là mais c’est maigre et surtout dommage car on a du mal à s’attacher à elles. Un personnage marquant même si on ne le voit pas tout le temps, c’est l’ange Manami qui fait beaucoup trop adulte pour son âge et à chaque fois que je vois l’ending, j’ai peur qu’il lui arrive quelque chose de grave.
En ce qui concerne l’animation, ce n’est pas exceptionnel mais cela colle bien au genre. En revanche, l’opening et l’ending sont en parfaite adéquation avec l’histoire car là aussi, on ne sait pas où l’on va. L’opening serait un peu plus joyeux alors que l’ending est poignant et un brin angoissant.
Fiche réalisée grâce au service de presse de Crunchyroll.
En conclusion
A Centaur’s Life est une série quelque peu surprenante car propose une sorte de tranche-de-vie dystopique.
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